RECONNAISSANCE DU METIER D'ANIMATEUR ENFANCE-JEUNESSE

RECONNAISSANCE DU METIER D'ANIMATEUR ENFANCE-JEUNESSE

Lancée le
7 février 2021
Signatures : 25 827Prochain objectif : 35 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Toulouse Animation en lutte

L'animation en lutte pour la reconnaissance de ses compétences, constitutives d’un véritable métier

 

Citoyennes, Citoyens,


Quels que soient votre métier, votre statut professionnel, votre appartenance syndicale ou vos préférences politiques, si vous aussi, vous pensez que nos enfants sont les acteurs de demain et qu’à ce titre, l’enfance-jeunesse doit être l’affaire de tous, alors nous avons besoin que vous le fassiez entendre avec nous.

Si vous aussi, vous avez l’intime conviction que les différentes personnes qui entourent nos enfants, font partie de leur sphère éducative, tout comme leurs instituteur·trice·s : animateur·trice·s, assistant·e·s maternel·le·s, assistant·e·s d’éducation, AESH, AVL, ATSEM et nous en oublions sûrement,

Si vous aussi, vous pensez que leurs compétences sont constitutives de véritables métiers et méritent par conséquent la reconnaissance qui leur est due,


Si vous aussi, vous êtes persuadé·e·s que nous sommes essentiel·le·s au bon fonctionnement de l’économie française. Si vous reconnaissez que nous permettons à tout à chacun·e d’aller travailler, en ayant l’esprit tranquille d’avoir confié son enfant à des personnes compétentes et en nombre suffisant pour garantir sa sécurité physique, morale et affective, 

Si vous aussi vous avez conscience que nos missions, au delà du loisir, sont surtout des activités ludiques et pédagogiques, qui favorisent le développement de leur motricité, de leur autonomie, contribuent à leur émancipation et encouragent leur créativité, leur esprit critique et tellement d’autres domaines où nous intervenons,


Alors nous avons besoin de vous !


Nous sommes tou·te·s d’accord pour dire qu’au fond, ce sont bel et bien nos enfants qui subissent les conséquences directes de nos conditions de travail toujours plus précaires, et dont les écarts se sont creusés dans cette situation de crise sanitaire.


Comment créer et entretenir le lien social avec un tel turnover d’animateur·trice·s, qui sacrifient leur vocation au profit d’un travail moins précaire, légitimé par des conditions de travail proches de l’esclavagisme moderne ?


Il faut que cela cesse !


Pour eux, nous nous devons de faire front commun et faire entendre au gouvernement que ces métiers méritent la reconnaissance professionnelle qui leur est due.

Ensemble, Nous REVENDIQUONS 

1) UNE REELLE POLITIQUE DE L'ETAT

- Développement et renforcement de la filière animation dans la fonction publique territoriale (exonération des 1607 heures par an, abrogation de la loi de transformation de la fonction publique de 2019, une catégorie A "animation", les postes de direction d'ACM reconnues en catégorie B minimum ....).

- Véritable politique "Enfance et jeunesse" respectueuse des valeurs de l'éducation populaire.

- Vraie reconnaissance de la vie associative et des bénéfices d'intérêt général qu'elle apporte.

- Reconnaissance de nos valeurs et de nos pratiques professionnelles d'éducation populaire.

2) UN FINANCEMENT DES ASSOCIATIONS 

- Arrêt de la politique d'appel à projet qui met en concurrence des associations, développe le dumping social et provoque le désengagement des bénévoles et des usager.e.s qui se sentent utilisé.e.s. 

- Financement de fonctionnement assuré par l'état et non à la mode anglo-saxone par la philanthropie. Cela afin d'éviter la mise sous pression des différents professionnels qui doivent trouver de l'argent pour payer les salaires. Cela permettra également qu'ils retrouvent du réel temps de travail avec leurs publics plutôt que de remplir des demandes de subventions. 

3) UNE RECONNAISSANCE REELLE PAR LES EMPLOYEUR.SE.S DE TOUS LES METIERS DE L'EDUCATION POPULAIRE

- Arrêt total du recours aux contrats précaires et dérogatoires notamment, comme le CEE et les contrats de vacation dans le public. Les employeur.se.s ne doivent plus avoir la possibilité d'engager des travailleur.se.s précaires, services civiquesou CEE, sur des postes de professionel.les.

- Titularisation de l'ensemble des animateurs.trice.s du secteur public.

- Valorisation du métier D'AVL et imposition  dans les structures pour les enfants qui bénéficient d’un ou d’une AESH : des compétences répondant à des besoins spécifiques sont sollicitées et les enfants n’ont pas moins de besoins spécifiques en dehors des temps scolaires.

- CDI à temps plein généralisé dans les associations et entreprises privées.

- Arrêt du temps partiels imposés dans le secteur public comme dans le secteur privé.

- Réelle revalorisation des salaires afin de permettre aux travailleur.se.s de sortir de la précarité.

- Rémunération du temps de préparation.

- Garantie d'une évolution professionnelle par des titres professionnels inscrits au RNCP, reconnus nationalement (CP & BPJEPS.....).

- Généralisation du statut de professeur.se d'activités dans l'annexe 1 de CNN Eclat et revalorisation au même salaire (indice 280 minimum). 

4) AMELIORATION DES CONDITIONS ET DE L'ORGANISATIONS DE TRAVAIL

- Fin de l'amplitude horaire démesurée.

- Prise en compte dans le temps de travail des actions de co-éducation (enseignants, famille, partenaires).

- Prise en compte de temps de co-construction de projets porteurs de sens, avec nos publics et les partenaires et qui prennent en compte les besoins des personnes.

- Prise en compte de tous les temps de travail réalisés et notamment le temps de préparation. 

- Prise en compte du travail de nuit en séjour  sous le modèle d’une prime d’astreinte. Les enfants ne s’éteignent pas la nuit et nous ne refusons pas de répondre à leurs besoins sous prétexte que nous avons déjà travaillé nos 10 heures rémunérées.

- Suppression des coupures par la création de double équipes avec continuité du temps de travail pour le périscolaire.

- Prise en compte du quart d'heure nécessaire à la prise de poste. 

- Rémunération des temps de trajets entre travail-travail lorsque la personne a plusieurs employeur.se.s. 

- Taux d'encadrement permettant de rendre un service de qualité et un mode de calcul fondé sur le nombre d'animateur.trice.s et non sur l'ensemble des agents exerçant dans les groupes scolaire (1 encadrant pour 8 mineurs de moins de 6 ans et 1 encadrant pour 10 de plus de 6 ans et pour les autres publics un taux respectueux de la personne accompagnée)

- Fin de la réforme du 6 août 2019 et notamment les attaques sur le droit de grève.

 

Nous estimons que nos demandes sont légitimes compte-tenu de la précarité dans laquelle nous vivons.


Nous remercions toutes celles et tous ceux qui approuvent notre démarche en signant et partageant cette pétition.


Que la force du nombre nous permette enfin d’accéder à l’attention dont nos métiers méritent de la part de nos dirigeants.


Merci,


Les métiers de l’animation professionnelle enfance-jeunesse
 
                                                                                 

 

 

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