Suite à la crise sanitaire, les accompagnateurs (pères ou autre parent) n'ont plus été autorisés à assister aux échographies, aux rendez-vous mensuels ou à l'intégralité de l'accouchement.

Si ces mesures paraissaient nécessaires au début de la crise, les connaissances sur la transmission du virus ont évolué. En effet nous savons qu'en respectant les gestes barrières (port du masque, distance d'un mètre, lavage des mains) le risque de transmission est fortement diminué. Un accompagnateur peut ainsi tout à fait respecter ces gestes barrières lors des visites, de l'accouchement ou des échographies. 

Or les accompagnateurs ne sont toujours pas autorisées. Au delà de la déception de ne pas partager ces moments uniques avec son conjoint et le fait que la maman se retrouve seule pour affronter d'éventuelles mauvaises nouvelles, cette situation interroge sur les droits des femmes. En effet cela conduit à la désagréable sensation que la maternité redevient à nouveau uniquement une affaire de femme après des années de lutte et d'éducation pour que le père participe activement à la grossesse, à l'accouchement et à l'éducation des enfants. 

Voilà pourquoi nous devons militer pour que l'autorisation des accompagnateurs afin que leurs droits soient également respectés. 

La France reprend peu à peu une vie normale, les femmes enceintes doivent également avoir le droit de vivre une grossesse le plus normalement possible malgré la présence du virus.