FEMMES EN DANGER. Plainte contre l'état pour non assistance de personnes en danger

FEMMES EN DANGER. Plainte contre l'état pour non assistance de personnes en danger

Lancée le
6 mars 2019
Adressée à
Tribunal administratif de Paris et Cour Européeen des Droits de l'homme et du citoyen à Strasbourg
Signatures : 5 337Prochain objectif : 7 500
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Katy CARD

Nous sommes le 3 mars 2019 et depuis le 1er janvier de cette même année, Julie, maman de 2 enfants en Corse, est la 30e femme assassinée par son conjoint ou un ex, depuis le 1er janvier de cette année. Cela fait une femme victime tous les 2 jours.

Julie vient d'être assassinée par son conjoint alors qu'elle avait, si l'on en croit les journaux, déjà porté plainte plusieurs fois pour violences conjugales et avaient informé la justice de la possession d'une arme. Les enfants avaient été placés, malgré tout, chez le père.

Pour plusieurs de ses proches, "la tragédie était prévisible", selon Corse-Matin. Ils sont convaincus que le drame aurait pu être évité et affirment que plusieurs signaux d'alerte ont été transmis aux autorités à plusieurs reprises. Plusieurs plaintes ont été déposées par le couple pour dénoncer les violences, vol ou encore dégradation de l'un ou l'autre. Un juge avait décidé fin janvier de placer provisoirement les deux enfants chez leur père, en attendant les conclusions d'une enquête sociale.

Combien faut-il de temps pour faire une enquête quand une femme est menacée ? C'est trop long, et en voici encore la preuve...

"Julie m'avait dit la chose suivante : 'Je m'inquiète parce qu'on ne me prend pas au sérieux, il faudra peut-être que je meure pour qu'on me prenne au sérieux'", raconte à France 3 Antoinette Salducci, vice-présidente de la communauté de communes d'Ile-Rousse Balagne et conseillère départementale. Ce que confirme sa tante, Hélène, au micro de RMC : "Quand elle a alerté la gendarmerie, elle n'a pas été prise au sérieux, comme beaucoup de femmes." La situation de la jeune femme, originaire de la région parisienne, était pourtant connue de tous. "Nous l'avons tous aidée, cachée, accompagnée auprès des services sociaux", racontent plusieurs de ses proches. "Je crois que quand il y a le moindre doute, chacun doit en avoir conscience : la personne violente peut déraper à tout moment, souligne Antoinette Salducci. C'était tout à fait prévisible."

Voici ce qui était écrit sur les journaux et j'y crois... Pour l'avoir vécu... parce que je suis encore poursuivie... et parce que je n'ose plus entrer dans une gendarmerie ou un commissariat... Je sais ce que toutes ces femmes vivent, dans la peur et dans la tourmente...

Aucune des lois votées n'est appliquée lorsqu'une femme porte plainte... On nous demande de porter plainte... Mais après... Combien d'affaires sont classées sans suite sans qu'aucune enquête ne soit faite...

- LOI n° 2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants. Quand est-elle appliquée ?

- La Convention d’Istanbul de son vrai nom « Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique » a été signée en avril 2011 et ratifiée par la France en 2014.

Cette convention, dite convention d’Istanbul, érige des standards minimums en matière de prévention, de protection des victimes et de poursuite des auteurs de violences.

Légalement contraignante pour les pays qui l'ont ratifiée, la Convention d'Istanbul traite toutes les formes de violences faites aux femmes, y compris la violence domestique. Elle propose également des idées concrètes aux citoyens et aux ONG pour qu'ils et elles puissent acter de véritables changement

 Je pense aussi à Patricia qui a été désenfantée, à Myriam, parti un matin pied nu dans la neige, parce que son conjoint l'avait battu. Il lui a arraché les enfants des bas.. Quand elle s'est rendu au poste de police, on lui a dit que c'était elle qui était parti sans ses enfants... A Catherine qui a subi une tentative d'empoisonnement, aucune enquête faite alors qu'il avait acheté de la mort aux rats la veille, car les gendarmes après avoir été appelés l'ont laissée dans les bras de son bourreau... Et toutes les autres... Celles qui ne sont pas mortes, mais qui sont restées dans le coma ou plusieurs jours à l'hôpital... celles qui seront encore poursuivies, qui seront tuées parce qu'elles ne sont pas écoutées. Les femmes n'osent plus aller porter plainte parce qu'elles sont humiliées... soit par les gendarmes, la police, les juges, la justice... Des avocats aussi qui ferment les portes à ces femmes et pourquoi... De quoi ont-ils peur ou de qui ?

Pour toutes ces femmes dont les lois n'ont pas été appliquées... Pour nous toutes qui souhaitons les soutenir, protéger les prochaines... Puisque l'état français nous ignore, faisons en sorte de dénoncer cette ratification d'Istanbul qui n'est pas appliquée... et porte plainte pour non-assistante en danger contre l'état français auprès de la Commission Européenne.

NOUS AVONS BESOIN DE VOS SIGNATURES... PROTEGEONS CELLES QUI SONT ENCORE VIVANTES PUISQUE QUE NOTRE ETAT FRANÇAIS NE FAIT RIEN POUR LES PROTEGER...

N'hésitez pas à commenter votre signature et dire pourquoi vous signez !

 

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Décisionnaires

  • Tribunal administratif de Paris et Cour Européeen des Droits de l'homme et du citoyen à Strasbourg