Depuis mars 1988 et l'arrêt des liaisons entre Gérardmer et les autres villes des Vosges, le train a disparu du paysage des Hautes-Vosges. C'est aujourd'hui un véritable point noir de la circulation, car les usagers ont désormais un choix unique : celui d'utiliser leur voiture ! La ligne ferroviaire qui dessert Gérardmer est fermée administrativement, mais non déclassée. Un espoir d'une réouverture est donc toujours possible. Cependant il faut agir maintenant !

La commune de Gérardmer (9000 habitants permanent environ) lie d'ailleurs son dossier a celui de la réouverture prochaine de la ligne Épinal-Saint-Dié-des-Vosges, souhaité par Emmanuel Macron. Le trafic de cette ligne est suspendu depuis le mois de décembre 2018 et des travaux de rénovation sont en cours. Le moment est donc opportun pour profiter de ces travaux pour engager ceux sur la rénovation de l'ancien embranchement entre Laveline-devant-Bruyères à Gérardmer. L'activité sur la branche vers Gérardmer conforterait d'avantage encore la ligne entre Épinal et Saint-Dié-des-Vosges.

Alors que le tourisme est désormais une activité permanente dans le massif et les vallées il est grand temps de faire revenir le train à Gérardmer. Pour la fête des jonquilles par exemple, Gérardmer accueille 50 000 personnes. Soit plus de 300 cars et 2 000 voitures. La ville reçoit aussi chaque année le festival international du film fantastique Fantastic'Arts mais la commune est surtout la plus touristique de tout le Grand Est de la France ! Prisée en été grâce à son lac et ses montagnes pour ses randonnées, ses balades en vélo et son cadre naturel, la ville l'est aussi en hiver grâce à sa station de ski et son domaine skiable de 21 pistes.

Mise en service en 1878, cette ligne de 17,9 km dispose encore aujourd'hui de toutes ses emprises ferroviaires entre Laveline-devant-Bruyères et l'entrée de la ville de Gérardmer. Les voies et tous les bâtiments sont même toujours en place !

Depuis 2005, une association locale dénommée TG2V (pour Train Gérardmer Vologne Vosges) milite activement pour la réouverture de la ligne ferroviaire. L'association compte aujourd'hui plus de 5000 adhérents.

À l'été 2008, un cabinet d'expertise mandaté par RFF avait étudié, en concertation avec la région et la mairie de Gérardmer, les conditions de réouverture de la ligne. Le coût des travaux était alors estimé à 30 millions d'euros.

A l'heure du réchauffement climatique et des enjeux économiques, sociaux et de mobilités, faites de ce projet une réalité en soutenant massivement la réouverture de la ligne ferroviaire entre Laveline-devant-Bruyères et Gérardmer !