UNIVERSITÉ: RELABELLISATION DES LABORATOIRES (EA), SAUVEGARDE DES SCIENCES HUMAINES.

UNIVERSITÉ: RELABELLISATION DES LABORATOIRES (EA), SAUVEGARDE DES SCIENCES HUMAINES.

Lancée le
20 octobre 2020
Adressée à
Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et
Pétition fermée
Cette pétition avait 246 signataires

Pourquoi cette pétition est importante

Aux chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs d'étude et de recherche, personnels d'appui des laboratoires ex EA comme UMR, doctorants, post doctorants, départements et formations adossées, 

Q U E L L E   U  N  I  V  E  R  S  I  T  É   V O U L O N S - N O U S ? Il Y A DANGER POUR TOUTES LES Sciences humaines et sociales, SHS :

 LA DÉCISION DE DÉLABELLISATION, prise en avril 2019 sans consultation véritable et sans la moindre mise en place d’une période transitoire, est devenue effective au 1er janvier 2020. LE RISQUE POUR LA RECHERCHE ET LA FORMATION EN SHS où les EA (laboratoires propres de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche sont nombreux) A ÉTÉ RECONNU par la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGÉSIP)  elle-même :

Réponse d’août 2019 (J.O. du 20/08/2019, page 7581) à la question du gouvernement du 9 avril 2019 (n° 18612) :
http://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-18612QE.htm

Sans label national désormais et sans dotations spécifiques pour les présidents d'universités, ce qui est le cas, la déperdition en SHS est largement prévisible : or, la recherche et les formations ont besoin des deux types de laboratoires, les ex EA et les UMR.

     TRÈS IMPORTANT et MERCI D'ACCEPTER CES TROIS CONTRAINTES POUR SIGNER, car votre signature n’apparaîtra que quand :    1) vous aurez coché la case sous le formulaire de signature : être averti de la pétition ; 2)  vous aurez partagé la pétition (dernière page après "Merci d'avoir signé") ET 3   validé le mail de vérification qui vous est envoyé par change.org à votre adresse mail. Ce mail peut disparaître dans les spams, et sans cette dernière étape,  votre signature ne sera pas comptabilisée. Sans ce mail, re-signez, le support technique vous avertira s'il y double signature. Le nombre actuel de signataires est très très en-dessous de la réalité. UN TRÈS GRAND NOMBRE DE SIGNATURES N'ONT PAS ÉTÉ PRISES EN COMPTE.

Nous lançons cet appel en tant qu’Unité de Formation et de Recherche (UFR des Sciences du Langage, de l’Homme et de la Société, Université de Franche-Comté/UBFC, Besançon), représentative de la communauté universitaire, avec ses laboratoires, ex Équipes d’Accueil et UMR solidaire, les départements de formation qui leur sont adossés, et ses personnels.
Nous le faisons en ayant le même souci commun de la qualité et de l’efficience de la recherche publique et de la formation comme de toutes les missions qui sont les nôtres, et cela, toutes tendances politiques et syndicales confondues, dans la ligne de ce qui a déjà été fait depuis février-mars 2020.

                                                       * * * * * 

POURQUOI EST-CE TRÈS GRAVE ?

UN PROBLÈME d'APPAUVRISSEMENT GRAVE et de DÉPERDITION de la RECHERCHE NATIONALE et de la FORMATION DES ÉTUDIANTS. Au 1er janvier 2020, toutes les « Équipes d’accueil » des universités (E.A.), c'est-à-dire des laboratoires (inter)nationalement reconnus, accrédités par le Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur, étaient privées de leur labellisation nationale dans toutes les Facultés et dans tous les domaines de la recherche universitaire (les Arts, Lettres, Langues, Droit, Économie, Santé, Sciences, Sciences humaines et sociales…) par simple lettre datée d’avril 2019 de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGESIP). 

Décision arbitraire, abrupte et incompréhensible avec des conséquences très graves, voire délétères, pour la recherche publique nationale, les universités elles-mêmes  et les Humanités, Lettres, Langues, Arts, Sciences humaines et sociales en particulier, très gravement marginalisées et mises en danger par la LPPR.

QUE SONT EN RÉALITÉ LES « ÉQUIPES D’ACCUEIL » dont le nom peut tromper ? Des laboratoires de recherche nationalement rattachés en propre à l’Enseignement supérieur et à la recherche et accrédités jusque là par le ministère (label national) après  évaluation et accréditation scientifiques par le Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur.
Ce sont donc des laboratoires de stature nationale et/ou internationale avec, en outre, une importance locale avérée pour la ville et la région où ils sont implantés,d’où le risque créé pour celles-ci, surtout à un moment de crise économique.
 
POURQUOI CE NOM D’ « ÉQUIPES D’ACCUEIL » ? Parce que ce sont des unités transversales et transdisciplinairesregroupant des enseignants-chercheurs et des chercheurs de toutes disciplines, membres titulaires et chercheurs associés, français et étrangers, des ingénieurset personnels techniques et administratifs de recherche et de formation, des doctorants et post-doctorants sur des thèmes de recherche bien identifiés pour lesquels elles ont une expertise. Leur nom d’Équipes d’accueil venait de cette approche sous plusieurs angles disciplinaires d’un même objet scientifique traité (inter)nationalement, qu’il s’agisse de recherche fondamentale ou de projets, pouvant même fédérer des chercheurs de composantes différentes (mathématiques, médecine, droit et SHS pour exemple).
 
COMMENT A ÉTÉ PRISE LA DÉCISION DE DÉLABELLISATION ? Sans consultation véritable, sans même la moindre mise en place d’une période transitoire, et avec un risque envisagé et reconnu par la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGESIP) elle-même pour les Sciences humaines et sociales, i.e. les Lettres, Arts et Langues et les différentes branches des Sciences humaines et sociales (VOIR L’ARGUMENTAIRE p. 2 – LIEN INDIQUÉ CI-DESSOUS).

DANS QUEL CADRE ET DANS QUEL BUT ? En absence d'un "impératif réglementaire" et dans le cadre d’une « politique générale visant à donner pleinement aux établissements d'enseignement supérieur leur autonomie dans l'exercice de leurs missions de service public. » 
Dans ce cadre, les présidents d’université, au mandat par nature temporaire, peuvent modifier, supprimer une équipe de recherche pourtant scientifiquement accréditée en cours de contrat ou en créer une autre.
Or il existe d’autres moyens, moins délétères, pour donner aux établissements une autonomie raisonnable qui ne mette pas en danger et des laboratoires importants pour la recherche nationale et internationale, comme pour la formation des étudiants et des futurs chercheurs, et qui n’ôtent pas non plus au service public qu'est l’enseignement supérieur et à la recherche la cohésion et l’unité nationalement nécessaires, surtout dans les temps actuels .

C'est en fait UN DÉSINVESTISSEMENT DE L'ÉTAT AUX CONSÉQUENCES TRÈS GRAVES POUR LA RECHERCHE PUBLIQUE, LES UNIVERSITÉS ELLES-MÊMES, ET LES SCIENCES HUMAINES : une perte de lisibilité et d'avenir pour ces équipes (chaque université peut donner un nom à ses unités de recherche…),
avec  une perte de visibilité nationale et internationale (le phénomène est enclenché), et une parcellisation extrêmement grave et à haut risque de l’Enseignement supérieur et de la recherche comme de la recherche fondamentale en particulier. 
Cette parcellisation conduit en outre à la disparition de pans importants de la recherche où la France a une expertise. Voir ce qui arrive déjà actuellement pour les postes statutaires, y compris les chaires des Professeurs des universités, supprimés faute de moyens pour créer les postes nécessaires, voire simplement les maintenir.
Les domaines les plus touchés, parce que les Équipes d’accueil y sont nombreuses, sont les Sciences humaines et sociales, dont les Lettres, Arts et Langues, dont le nom n’est même plus cité, comme si la recherche conduite était inexistante ou secondaire, ce qui est loin d’être le cas. Bref, les Humanités.C'ÉTAIT AUSSI UNE PREMIÈRE ÉTAPE VERS LA REMISE EN CAUSE DES MISSIONS NATIONALES DU CNU AUQUEL LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE EST FONDAMENTALEMENT ATTACHÉE.

Au moment précis où le ministère veut promulguer une loi de programmation pour 10 ans afin de galvaniser la recherche nationale, une telle décision revient à ne garder comme laboratoires nationaux que les UMR contractualisées (alors même que la recherche a grand besoin des deux types de laboratoires), à laisser disparaître des champs importants de la recherche scientifique en université par suppression ou dilution des anciennes Équipes d’accueil, ou par regroupements et relocalisations à fins économiques et de restructuration, et à affaiblir ainsi, localement, nationalement,  internationalement, ce qui est le propre et la mission de l’Université en tant que telle, la formation par la recherche et la recherche fondamentale comme sur projets.   

                                                      * * * * *

SIGNATAIRE de la lettre-pétition cliquable ci-dessous : l’UFR des Sciences du Langage, de l’Homme et de la Société, Université de Franche-Comté/UBFC, Besançon, en tant que telle et représentative de la communauté scientifique.

Pour l’UFR :      
Le Doyen, le Directeur adjoint aux Formations, l’Assesseuse à la recherche, le Directeur adjoint aux moyens,
Son Conseil de gestion,
Ses laboratoires, ex Équipes d’Accueil et UMR solidaire, avec leurs départements de formation adossés :
Le Centre Lucien Febvre (EA 2273)
Le C.R.I.T., Centre de Recherches Interdisciplinaires et Transculturelles (EA 3224)
ELLIADD, Éditions, Langages, littératures, Informatique, arts, Didactiques, Discours (EA 4661)
L’ISTA, Institut des Sciences et Techniques de l’Antiquité (EA 4011)
Le Laboratoire de Psychologie (EA 3188)
Le Laboratoire de Sociologie et d’Anthropologie (LaSA, EA 3189)
Le Laboratoire Logiques de l’Agir (EA 2274)
Le laboratoire ThéMA, Théoriser et Modéliser pour Aménager (UMR-CNRS 6049, UBFC)
Ses personnels

LETTRE OUVERTE à Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation à qui nous demandons instamment de  reconsidérer PERSONNELLEMENT la question au vu des conditions dans lesquelles cette suppression s’est faite, et tant l’enjeu est important .                      

et TEXTE DE L’APPEL ARGUMENTÉ

sur le site de l’UFR

http://slhs.univ-fcomte.fr/pages/fr/menu196/reponse-et-proposition-21459-19757.html 

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Décisionnaires

  • Monsieur le Premier Ministre
  • Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
  • Madame Anne-Sophie Barthez, Directrice générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion profes
  • Madame Amélie de Montchalin, Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
  • Monsieur Jean-Michel Blanquer, Ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports