Ni pression ni culpabilisation

Nous avons besoin de confiance et de reconnaissance,

Nous sommes des personnes responsables, solidaires, engagées !  

Salariés du groupe Macif, cadres et employés, nous sommes engagés pour le service de nos sociétaires et de nos adhérents ;

Nous n’avons nul besoin qu’on nous contrôle, qu’on nous presse, qu’on nous culpabilise pour traduire cet engagement en actes chaque fois que nous le pouvons.

En réalité, en exerçant cette pression, vous exprimez un doute sur cet engagement et  cette solidarité. Nous ne sommes ni des tire-au-flanc qui se défausseraient au premier prétexte ou en profiteraient pour glander et laisser aux autres les  taches essentielles pour nos sociétaires.

Nous avons besoin de confiance et de reconnaissance.

Confiance

En notre engagement au service de nos sociétaires et adhérents que les méthodes instaurées depuis plusieurs années ont bafoué à coup d’objectifs dénaturant la relation au sociétaire,  de reproches qu’à force de vouloir trop bien faire, on ferait de la sur qualité, de compétition acharnée et de recherche systématique de performance comme seul moteur de notre existence.  

Reconnaissance

De notre condition d’êtres humains, isolés, confinés, en charge de la gestion d’un quotidien difficile, et si nous disons que le télétravail n’est pas possible ou n’est plus possible c’est que cela ne l’est pas ou ne l’est plus !

De nos conditions de télétravailleurs improvisés dans l’urgence du moment et qui génèrent des maux de tète, des douleurs cervicales, une surcharge cognitive, l’angoisse de l’erreur et ce n’est hélas pas exhaustif.

Nous voulons que la confiance que vous affichez dans les communications se traduise dans notre quotidien  et celui de nos collègues, que nous soyons contraints à la dispense d’activité ou télétravailleurs,

Nous ne voulons plus de double discours qui consiste à dire une chose dans une communication de la direction générale et une autre dans la réalité quotidienne : on ne veut ni objectifs commerciaux  ni pression sur le nombre d’appels pris ou de dossiers gérés, ni opposition entre télé travailleurs et salariés en dispense d’activité. On veut des pauses autant qu’il en faut et  le respect de la parole du salarié. Ce sont les premiers ingrédients d’un travail bien fait et sans souffrance.