Dirigeant illégitime, corrompu, incompétent Rajoelina doit quitter le pouvoir

Dirigeant illégitime, corrompu, incompétent Rajoelina doit quitter le pouvoir

Lancée le
19 février 2021
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par RMDM DIASPORA

Dirigeant illégitime, corrompu et incompétent, Rajoelina doit quitter le pouvoir immédiatement

Madagascar vit actuellement une crise multidimensionnelle sans précédent. L’arrivée au pouvoir d’un dirigeant illégitime en est la cause première et principale. Pour rappel, plusieurs candidats aux élections présidentielles ont déjà émis leurs réserves quant à la transparence des élections organisées en décembre 2018 par la CENI, et à l’intégrité de l’actuel premier ministre et de son ministre de l’intérieur. Plusieurs recours ont été déposés à la Haute Cour Constitutionnelle mais déboutés par la formule devenue célèbre « Azo raisina fa tsy mitombona » (recevables mais non fondés). Or, toutes les preuves étaient réunies pour fonder une décision d’annulation du scrutin du second tour. Compte tenu de la sagesse des candidats du premier tour et du comportement exemplaire animé par le sentiment démocratique du candidat adversaire du second tour, la classe politique malgache a accordé une période de grâce exceptionnelle de plus d’une année à ce président présumé élu.

En effet, après la fin des élections législatives et communales de 2020, en date du 28 février 2020, le Vice-président de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) a révélé, à la stupeur de tous, l'existence de 1.162.512 doublons dans la liste électorale utilisée lors de toutes ces élections. Par ailleurs, au début de l’année 2021, les enquêtes sénatoriales ont révélé et confirmé plusieurs faits permettant désormais de déclarer avec certitude et fermeté que la raison d’être de ce régime à la fois liberticide et anti-démocratique est nulle et non avenue. Récemment, la  CENI a finalement confirmé  l'existence des doublons en procédant à leurs nettoyages.

Plusieurs faits motivent donc maintenant la nécessité de mettre un terme à ce régime impropre au développement de Madagascar :

1. Une accession à la présidence usurpée : l’existence indéniable des doublons lors des élections. Il n’est pas nécessaire de rappeler que le nombre de doublons excède largement la différence entre le nombre de voix obtenues par les deux candidats du second tour. Les résultats du second tour sont viciés d’une part, et d’autre part n’ont pas permis de consacrer le réel vainqueur du second tour.

2. Une haute trahison constituée : les enquêtes parlementaires ont pu révéler que des armes de guerre ont été introduites par Andry Rajoelina, encore simple candidat aux élections présidentielles, sous la couverture du premier ministre. Ni l’origine, ni l’utilisation de ces armes lourdes exposées lors de l’investiture au stade Mahamasina en 2019 n’ont été communiquées. Il s’agit d’une pratique répréhensible par le droit international et les conventions internationales signées par l’État malgache. En outre, la qualité de candidat ne permet pas d’importer des armes de guerre.

3. Une violation répétée et manifeste de la Constitution : aucune disposition constitutionnelle ne prévoit la mise en place des gouvernorats. En lieu et place des chefs de région devant être élus, la présidence a délibérément fait le choix des gouverneurs nommés pour des raisons de népotisme et de copinage politique. Il en est de même sur la volonté de supprimer le Sénat qui finalement a été maintenu. Tout cela prouve l’amateurisme des dirigeants actuels. Même si le parjure n’est pas encore reconnu à Madagascar, il est d’une évidence que le régime et l’élection supposée d’Andry Rajoelina sont assis sur une multitude de mensonges que l’on peut tous visionner sur des plateformes de vidéo en ligne et réseaux sociaux.

4. Une incapacité notoire à gouverner et à protéger la nation : le scandale des 73 kilogrammes d’or tient l’ensemble des citoyens malgaches dans l’inconnu et l'incertitude sur la gestion de ses richesses naturelles. Les défaillances voulues des services de l’administration douanière prouvent que la nation n’est plus protégée. Tous les trafics de bois précieux, pierres précieuses, ressources minières et toutes autres ressources de valeur à tous les endroits de la grande île sont désormais autorisés par le laxisme et l’incapacité de ce gouvernement à maitriser les affaires nationales. En outre, l’on assiste également à une vague de corruption impliquant même des ministres ou leurs proches si l’on ne cite, par exemple, que l’affaire des écrans plats mêlant le ministre de l’intérieur et son épouse ou l’affaire des bonbons sucettes impliquant encore le même ministre de l’intérieur. Par ailleurs, la gestion du Kéré dans le sud et la gestion des aides obtenues pour la lutte contre la covid-19 ont été faites dans l’absence totale de transparence. Plus de 800 millions de dollar américain ont été reçus des partenaires techniques et financiers sans que des comptes rendus en bonne et due forme ont été réalisés par le ministère des finances et du budget.

5. Un recours systématique aux arrestations arbitraires et à la violence d’État : depuis l’année 2019, plusieurs journalistes ont été la cible du régime à cause de leur position d'opposant au pouvoir. C’est le cas d’Arphine Helisoa qui a été jetée en prison, sous le régime du mandat de dépôt pendant un mois; et de Rolly Mercia, en détention depuis juillet 2020, pratiquement sans motif valable. Actuellement, l’ancien ministre de la communication Vonison Andrianjato fait l’objet d’intimidations et harcèlements pour ses analyses dans l’émission « Miara-manonja ». Il y a également l’emprisonnement disproportionné des lanceurs d’alerte tels que le Dr Berija ou plus récemment la convocation du leader du mouvement des jeunes de la région de Tuléar pour une publication sur Facebook.

6. Les actes de répressions se multiplient à vitesse grand V : Toutes activités syndicales font l’objet de répressions comme il a été le cas pour le syndicat des paramédicaux, les sortants des écoles normales supérieures de Diego et d’Antananarivo ainsi que les étudiants en médecine à Ankatso et en polytechnique à Vontovorona. A chaque fois, les manifestations pacifiques des jeunes, des étudiants, des pères et mères de familles revendiquant leurs droits (indemnités, bourses d’études) sont violemment réprimés, à coups de gaz lacrymogène. Le jeudi 18 février, à l’université de Toamasina, la manifestation des étudiants de Barikadimy réclamant 4 mois de bourses a tourné au drame : un jeune étudiant a été tué et d’autres blessés par les forces de l’ordre qui ont utilisé des balles réelles lors de leurs interventions. Ce crime est inadmissible !

7. Actuellement, la situation parle d’elle-même. Madagascar a été classé 5ème pays le plus pauvre du monde avant l’accession au pouvoir d’Andry Rajoelina. En deux ans de présidence seulement, Madagascar se classe actuellement 2ème pays le plus pauvre du monde, soit un recul à très grande vitesse. La pauvreté extrême s’est accentuée indépendamment de la survenance de la covid-19. Ce ne sont pas uniquement l’opposition, le Conseil des églises FFKM, le milieu économique et la société civile qui dénoncent la mauvaise gouvernance et l’opacité de la gestion des aides internationales destinés à la crise ainsi que l’incompétence de Rajoelina et des dirigeants actuels mais aussi les bailleurs de fonds traditionnels. En effet, le FMI et la Banque mondiale ont évoqué « la non performance du gouvernement » qui risque alors de conduire à la rupture des financements, au détriment de la population.

Tout cela n’est que la partie visible de l’incompétence et de l’illégitimité de ce régime dirigé par un pseudo président non élu à cause d’innombrables irrégularités électorales. Une forte proportion du peuple malgache s’indigne devant l’échec subi par Madagascar et la honte du pays sur la scène internationale dues à la prolifération de trafics en tout genre. Il faut que tout cela cesse et que Madagascar, notre patrie, revienne entre les mains des malgaches. Il faut que les dirigeants priorisent le bien-être du peuple, ce que ne font pas Andry Rajoelina et consorts. 

Nous, signataires de cette pétition, exigeons maintenant le départ de tous ces dirigeants corrompus du régime d’Andry Rajoelina et la remise en ordre des résultats du scrutin du second tour des élections présidentielles. 

Levons nous tous ensemble ! Renforçons les vagues du changement !

RMDM DIASPORA - Février 2021

(version malgache)

Miala Rajoelina sy ny forongony, izao dia izao

Tafiditra anaty kizo tanteraka ny firenena Malagasy. Efa nambaran’ny mpifaninana rehetra tamin’ny fifidianana tamin’ny desambra 2018 fa tamin’ny alàlan’ny hala-bato no nakan-dRajoelina ny fitondrana. Mba tsy isian’ny korontana dia namela azy hitondra an-kahalalahana ny rehetra. Ny Fitsarana avo momba ny Lalampanorenana rahateo dia nanao valy boraingina hoe « Azo raisina fa tsy mitombina » ireo fitoriana sy porofo maro manamarina ny hala-bato sy ny hosoka nataon’ny mpitondra. Singanina manokana ireo tompon’andraikitra voalohany dia ny Praiminisitra sy ny Minisitry ny Atitany. Tamin’ny 28 febroary 2020 anefa dia nihaiky ny fisian’ny « doublons » miisa 1.162.512 ny filoha lefitry ny vaomiera misahana ny fifidianana (CENI). Nanamafy izany fisian’ny hosoka avo lenta izany ireo Loholona nanao fanadihadiana. Maro ireo antony lehibe tokony hialan-dRajoelina sy ny forongony :

1. Fiakarana teo amin’ny fitondrana tamin’ny alàlan’ny fandresena sandoka : fantatra fa mihoatra lavitra ny elanelam-bato teo amin’ny mpifaninana roa tonta tamin’ny fihodinana faharoa ny isan’ireo « doublons » ka tsy afahana milaza izay tena nahazo vato betsaka. 

2. Fampidirana fitaovam-piadiana mahery vaika teto amin’ny firenena fony Rajoelina mbola olon-tsotra, nilatsaka hofidiana. Melohin’ny lalàna velona iraisam-pirenena, nosoniavin’i Madagasikara, izany toe-javatra izany.

3. Fanitsakitsahana ny Lalampanorenana : anisan’ireny ny fanendrena Governora sy ny saika nanafoanana ny Antenimieran-doholona. Eo ihany koa ny famitahana vahoaka sy ny famafazana lainga ary fampanantenana poak’aty isankarazany izay azo porofoina amin’ny alàlan’ireo tahirin-tsary miparitaka amin’ny tambazotra.

4. Tsy fifehezana ny fivoahan’ny harem-pirenena : singanina amin’izany ny raharaha fanondranana volamena 73 kilao tratra tatsy Afrika Atsimo; ny firoborobon’ny fanondranana andramena, hazo sarobidy, vatosoa sy harena an-kibon’ny tany… Manampy trotraka izany ny kolikoly avo lenta mibaribary toy ny raharaha « écran plat » mahavoasaringotra ny minisitry ny Atitany sy ny vadiny, miara-manao sonia taratasy mirakitra tsenam-baro-panjakana (marché public).

5. Fanagadrana ireo olom-pirenena maneho hevitra sy mitsikera ny Fanjakana : ny mpanao gazety no lasibatra voalohany ka anisan’ireny i Arphine Helisoa izay notanana tany am-ponja nandritra ny iray volana maninjitra sy Rolly Mercia izay migadra hatramin’ny jolay 2020 ka mandraka ankehitriny. Tiana ho tapenam-bava koa ny mpitarika ny Miara-manonja, toy ny Minisitra Vonison Andrianjato ary ireo mpikatroka toa ny Dr Berija sy ny mpitarika tanora tany Toliary ka naiditra am-ponja ary anaovana Ramatahora sy fandrahonana isan-karazany.

6. Fampiasana hery famoretana entina mandatsa-dra sy mamono ho faty ireo olona mitaky ny zony : matetika dia baomba mandatsa-dranomaso sy fisamborana ary fidarohana no valin-kafatra omen’ny mpitondra ireo olona mitaky ny zony. Niharan’izany herisetra izany ny sendikàn’ny mpitsabo « paramédicaux », ny mpianatry ny sekoly mpanofana mpampianatra tany Antsiranana sy Antananarivo; ireo mpianatra mpitsabo eny Ankatso sy « polytechnique »  eny Vontovorona. Ny alakamisy 18 feborary dia nadatsa-dra sy namono nahafaty mpianatra nitaky ny vatsim-pianarany ny mpitandron’ny filaminana. Bala tena izy no nitifiran’izy ireo ny mpanao fihetsiketsahana. Tsy azo ekena !

7. Nihemotra ho firenena mitana laharana faharoa amin’ny fahantrana i Madagasikara hatramin’ny fotoana nandraisan-dRajoelina ny fitondrana. Ireo mpiara-miombon’antoka rehetra eto an-toerana sy any ivelany dia samy efa naneho ny tsy fisian’ny mangarahara eo amin’ny fitantanana ny fanampiana natokana ho an’ny ady amin’ny Covid 19.

Noho izany antony rehetra izany dia mangataka ny fialan-dRajoelina sy ny forongony amin’ny fitantanana ny firenena isika izay manao sonia.

Miara-manonja isika rehetra manohitra ny tsy rariny sy manavotra ny firenena fa masina ny Tanindrazana !

RMDM DIASPORA - Febroary 2021

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