NON A LA DISPARITION DES JARDINS D'ENFANTS ET DES CLASSES PASSERELLES

NON A LA DISPARITION DES JARDINS D'ENFANTS ET DES CLASSES PASSERELLES

Lancée le
20 février 2019
Signatures : 14 692Prochain objectif : 15 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par FNEJE NATIONALE

LOI POUR UNE ÉCOLE DE LA CONFIANCE

NON A LA DISPARITION DES JARDINS D’ENFANTS

OUI A UNE ÉCOLE MATERNELLE QUI RESPECTE LES BESOINS FONDAMENTAUX DES JEUNES ENFANTS

La Fédération Nationale des Éducateur.rice.s de Jeunes Enfants, le Collectif des jardins d’enfants de la Ville de Paris, le Collectif des Jardins d'enfants de Strasbourg et la Fédération pédagogie Steiner-Waldorf en France alertent tous les professionnels de la petite enfance, les enseignants de maternelle, les élu.e.s, les familles sur les conséquences de l’instruction obligatoire à trois ans.

Si nos organisations ne sont pas opposées à l’instruction obligatoire à 3 ans, il n’en demeure pas moins que cela doit se faire en garantissant un accueil de qualité à l’école maternelle respectueuse des besoins fondamentaux des jeunes enfants. Et tout en ne démantelant pas les dispositifs déjà existants et qui ont fait leur preuve depuis 90 ans tels que les jardins d’enfants et plus récemment les classes passerelles.

Nous demandons pour les jardins d’enfants et les classes passerelles :

-          la reconnaissance de l’expérience de ces structures préscolaires, qui préparent tout aussi bien les enfants aux apprentissages de l’école élémentaire. L’accompagnement de l’enfant se fait dans un cadre sécurisant, à sa dimension, pour préparer sa place de futur écolier avant son entrée à l’école élémentaire, mais aussi celle de futur citoyen. Tout cela en collaboration / coéducation avec ses parents qui peuvent y prendre appui pour élaborer leurs valeurs et leurs conduites éducatives. Notre démarche préventive s’articule avec l’aide et le soutien de nos partenaires psychologues, psychomotriciens et médecins.

-          La reconnaissance de l’expérience de ces structures préscolaires dans l’accueil des enfants en situation de handicap

-          la pérennisation financière et juridique de ces dispositifs au même titre que l’école maternelle,

Nous demandons :

Pour les écoles maternelles :

-          la suppression de “ l’assiduité obligatoire ” laissant la possibilité d’un accueil à temps partiel pour les jeunes enfants fréquentant l’école maternelle comme cela est possible actuellement en complément d'un Établissement d’Accueil du Jeune Enfant (crèche, halte-garderie), d'un.e assistant.e maternel.le ou de la famille, permettant ainsi de respecter les besoins physiologiques, psychologiques et affectifs des jeunes enfants,

-          le renforcement de la formation des professeur.e.s des écoles en matière de développement global des jeunes enfants, de ses besoins et de l’accueil et l’accompagnement de ses parents,

-       un taux d’encadrement équivalent aux jardins d’enfants soit au moins trois adultes par classe.

Pour les parents :

-       le choix laissé aux familles de bénéficier de l’école maternelle, de l’EAJE, de la classe passerelle ou d’un jardin d’enfant pour l’accueil de l’enfant de 2 à 6 ans,

Pour les professionnel.le.s :

-       la reconnaissance des compétences pédagogiques des éducatrices.teurs de jeunes enfants formé.e.s en psychopédagogie, diplômés d’état, où la place de l’EJE est tout à fait appropriée à l’éducation des 3/6 ans,

Des questions restent en suspens :

-       à quel moment exactement l’enfant fera-t-il sa rentrée : le jour de ses trois ans, l’année de ses trois ans ? Quelle entrée progressive possible ?

-       les crèches seront-elles soumises à “l’instruction obligatoire” dès lors qu’elles compteront dans leurs effectifs des enfants nés en début d’année mais qui ne rentreront à l’école qu’en septembre ?

-       que deviendront les assistantes maternelles qui assurent l’accueil en périscolaire l’après-midi en complément de l’école ?

-       comment vont s'organiser les collectivités locales pour accueillir dans des locaux souvent déjà exigus tous les enfants toute la journée ?

-       comment les collectivités vont-elles financer l’école publique et l’école privée à moyens constants ?

La période de vie d’un enfant de 0 à 6 ans est cruciale. Pour s’épanouir, le jeune enfant apprend par le JEU, l’art, la culture, l’activité motrice, le contact avec la nature. Il doit pouvoir être accueilli dans un lieu qui favorise l’expérimentation, le tâtonnement et sa créativité. Ce doit être un lieu de socialisation où la relation à l’autre est privilégiée et où chaque enfant est respecté dans son intégrité physique et affective.

Les jardins d’enfants et les classes passerelles remplissent ces conditions.

Les écoles maternelles doivent en prendre le chemin.

Contact : fneje.nationale@gmail.com

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