Préservez le rêve de Vitali et sauvez-le de l’expulsion vers la Géorgie

Préservez le rêve de Vitali et sauvez-le de l’expulsion vers la Géorgie

Lancée le
21 mars 2021
Adressée à
Monsieur Jean-Sébastien Lamontagne (Préfet des Ardennes)
Signatures : 13 856Prochain objectif : 15 000
Soutenir maintenant

Pourquoi cette pétition est importante

Histoire émouvante d’un jeune géorgien, demandeur d’asile, qui rêve de devenir un chef cuisinier pour subvenir aux besoins de sa famille. Parce que l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) et la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile) ont rejeté sa demande d’asile, le préfet des Ardennes a pris un arrêté qui oblige Vitali a quitter le territoire français. Il laisserait derrière lui une grand-mère malade, un petit frère mineur et surtout un rêve non réalisé !

Vitali a 19 ans. Il est élève en CAP cuisine au lycée Jean Moulin de Revin dans les Ardennes. (profession en grand déficit en France !). Vitali est arrivé en France en tant que demandeur d’asile depuis 3 ans. Il fuit la Géorgie, un pays qui accumule difficultés économiques et guerres de sécession. Malheureusement, sa demande d’asile a été rejetée, et par conséquent, il a reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) doublée d’une assignation à résidence, et ce à partir du 8 mars 2021.  Il loge actuellement  en hébergement d’urgence à Charleville-Mézières, où il côtoie la détresse et la précarité. 

Le triste parcours de Vitali a commencé lorsqu’il a perdu son père à l’âge de 2 ans et sa mère à l’âge de 6 ! Il n’avait pour soutien qu’une grand-mère malade qui avait à charge deux orphelins mineurs : Vitali et son petit frère Nikolaï. Foudroyée par le drame, elle décide de s’exiler avec ses petits enfants pour les préserver et leur procurer une vie décente et sécurisée. La petite famille part alors en Allemagne pour 6 ans et ensuite en France, où elle demande officiellement l’asile.

Au lycée, Vitali est un élève exemplaire. Passionné par la cuisine, toujours volontaire, il fait l’unanimité parmi ses enseignants et ses camarades. Grâce à ses bons stages en cuisine il est reconnu dans le monde de l’entreprise comme un très bon professionnel. Par ailleurs, ses stages, très réussis, ont été couronnés par une promesse d’embauche dès l’obtention de son CAP…Diplôme représentant, pour toute la famille, une promesse d’un meilleur avenir. 

Ses professeurs de cuisine témoignent : « …malgré l'apprentissage de la langue française et les efforts en plus qui lui sont demandés, Vitali arrive à fournir un travail sérieux et attentionné. À l'oral, il rend souvent une synthèse parfaitement maitrisée qui lui vaut une des meilleures notes de la classe. Son envie de réussir est évidente ; il ne peut être qu'encouragé afin de continuer».

Vitali ne connaît pas la Géorgie ! Il n’a aucun souvenir de ce pays. Il n’y a pas été scolarisé et il n’y a ni famille, ni ami. C’est en France qu’il a commencé à avoir des amis ! C’est en France qu’il a compris que son rêve était de devenir un chef cuisinier ! En France, il a eu la possibilité de s’inscrire en CAP  et c’est la France qui, aujourd’hui, veut  l’expulser; alors qu’il est à deux mois de la réalisation de son rêve, ne pourrait-on pas au moins lui laisser passer son examen ? Quelles en seraient les nuisances pour la France ?

Le 18 mars, le couperet tombe : Vitali a perdu son recours et l’OQTF est maintenue. Il va être expulsé vers la Géorgie. Vitali ne demande pas l’impossible : il veut juste jouir de son droit à une éducation de qualité et à une vie sécurisée. Se sont joints à son combat la FSU des Ardennes, des associations qui œuvrent pour les droits de l’homme, notamment la Ligue des Droits de l’Homme (section de Charleville et section de Vouziers), Amnesty International, Réseau Éducation sans Frontières, la CIMADE …. mais la décision revient à Monsieur le préfet des Ardennes.

Lorsque vous signez cette pétition, vous contribuez au combat de Vitali et vous l’aidez dans la réalisation de son projet : avoir son CAP, travailler et subvenir dignement aux besoins de sa famille. Une famille que le destin n’a pas épargné, qui a traversé des épreuves rudes dont la mort et la persécution…. Cette famille peut et doit rester ensemble, en France !  

 

 

Soutenir maintenant
Signatures : 13 856Prochain objectif : 15 000
Soutenir maintenant
Partagez cette pétition en personne ou ajoutez le code QR aux supports que vous imprimez.Télécharger le code QR

Décisionnaires

  • Monsieur Jean-Sébastien LamontagnePréfet des Ardennes