Préservez les Vaîtes, poumon vert en coeur de ville

Préservez les Vaîtes, poumon vert en coeur de ville

Lancée le
15 février 2019
Adressée à
Jean-Louis Fousseret (Maire de Besançon) et
Signatures : 2 358Prochain objectif : 2 500
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Les jardins des Vaîtes

Il est aujourd'hui très important de mettre en place des territoires expérimentaux d'un mode de vie non destructeur pour les générations à venir. Certains territoires, tels les Vaîtes à Besançon, possèdent déjà les avantages d'une mise en place des éléments permettant de développer un dialogue entre les humains et le reste du "vivant" dans un cadre économique de la non-dépense. Il doit pouvoir servir d'enseignement et, bien que rien ne soit complètement transposable, d'exemple pour d'autres sites urbains et péri-urbains" - Gilles Clément, jardinier, paysagiste, auteur

Cette pétition est soutenue par France Nature Environnement 25/90, dont notre association est membre.

POUR LA PRÉSERVATION DES VAÎTES, POUMON VERT EN CŒUR DE VILLE

Depuis de nombreuses années, la ville de Besançon veut imposer un projet dit "écoquartier" qui va transformer le poumon vert des Vaîtes en un quartier densément urbanisé, mettant en péril des terrains agricoles et naturels, ainsi que les espèces parfois protégées y habitant.

Ce projet a été imposé sans aucune consultation sérieuse de ses usagers et usagères : la mairie informe peu ou mal et reste sourde aux demandes de dialogue.

L'Association des Jardins des Vaîtes regroupe des jardiniers et jardinières du quartier et les ami.es de cet espace vert. Elle a pour objet la défense de l'environnement, des espaces naturels, des jardins. Elle s'adresse à tous ceux et celles qui veulent promouvoir un projet social, démocratique et écologique.

Nous voulons :

1. la préservation des espaces naturels et des jardins existants.

Le quartier des Vaîtes est riche de sa biodiversité et de ses jardins. Le projet, tel qu'il nous est imposé, détruit une grande partie de ces espaces sensibles pour les remplacer par des routes et des immeubles. Au contraire, nous pensons qu'il doit conserver sa spécificité, à la frontière entre nature, cultures et logements mixtes. Il doit devenir un laboratoire d'expérimentation de nature et de jardinage urbains.

2. une urbanisation limitée et maîtrisée.

Besançon doit rester la ville verte dont elle vante le label. Dans une situation de stagnation démographique et de forte vacance locative, la ville n'arrête pas de créer des logements neufs. Nous pensons au contraire qu'il est urgent de lutter contre l'artificialisation des sols en préservant davantage les espaces verts. Avec le réchauffement climatique qui est chaque année une réalité de plus en plus perceptible, il est urgent de préserver ces poches de verdure en ville, seule solution pour que les villes restent vivables en été. Les terres arables des Vaîtes, fertiles et naturellement humides, doivent être préservées.

3. une mobilité réfléchie.

Le label Écoquartier impose une réflexion sur la mobilité en cœur de quartier mais aussi dans le cadre plus général de l'intercommunalité. Pourtant, le projet tel qu'il est prévoit la construction d'un grand axe (rue de la Noue), liaison privilégiée entre l'Est bisontin et le centre ville, axe qui participe à la destruction des espaces sensibles. Nous pensons que les voies de circulation existantes sont suffisantes.

4. un projet démocratique.

Depuis le début du projet, la ville de Besançon se contente de réunions d'informations mais n'implique jamais les usagers et usagères du quartier. Nous revendiquons le droit d'être consulté.es comme le précise très clairement la charte des écoquartiers. 

Pour un quartier vert, riche de sa biodiversité,

Pour un quartier populaire, riche de sa mixité,

Pour un quartier démocratique, où la voix de toutes et tous sera consultée.

 

Premiers et signataires et premières signatrices :

  • Rosanne Albares, jardinière de jardin partagé à Besançon
  • Gabriel Amard, coprésident de la Coordination Eau Bien Commun
  • Claire Arnoux, jardinière des Vaîtes, présidente de l'association "Les Jardins des Vaîtes"
  • Manon Aubry, artiste peintre de l’Anthropocène
  • Gilles Benest, maître de conférence honoraire de l'Université Paris Diderot et du Muséum national d'histoire naturelle
    « Aux Vaîtes,  les constructions sont prévues dans un secteur encore bien naturel. La biodiversité qu'on peut y observer est de grande qualité : certaines espèces sont protégées nationalement.  Peut-on encore appeler "écoquartier" des constructions qui auront détruit des écosystèmes intéressants ? »
  • Fabienne Brauchli, membre de Humanimo
  • Patrick Bourque, militant écologiste
  • Pauline Boyer, membre de la coordination nationale Alternatiba
  • Barthélémy Camedescasse, membre de la coordination nationale Alternatiba
  • Gilles Clément, jardinier, paysagiste, auteur
    "Il est aujourd'hui très important de mettre en place des territoires expérimentaux d'un mode de vie non destructeur pour les générations à venir. Certains territoires, tels les Vaîtes à Besançon, possèdent déjà les avantages d'une mise en place des éléments permettant de développer un dialogue entre les humains et le reste du "vivant" dans un cadre économique de la non-dépense. Il doit pouvoir servir d'enseignement et, bien que rien ne soit complètement transposable, d'exemple pour d'autres sites urbains et péri-urbains"
  • Estelle Colin, membre de la coordination Alternatiba Besançon
    « L'urgence climatique impose des changements de pratiques à tous les niveaux. L'artificialisation des sols est un problème majeur et pour le cas des Vaîtes, il s'agit en plus de l'artificialisation de sols riches, de qualité maraîchère, avec des zones humides dont l'intérêt face aux changements climatiques à venir n'est plus à démontrer. NON à la bétonisation ! »
  • Simone Corti, jardinier des Vaîtes
  • Eric Daclin, président de l'association "Les Vaîtes voient rouge" et habitant des Vaîtes
  • Anne Darot, jardinière des Vaîtes
  • Sylvain Demonchy, militant du collectif bisontin contre les Grand Projets Inutiles et Imposés
  • Josée De Lucas, habitante des Vaîtes
  • Raphaël Folcher, habitant des Vaîtes
  • Daniel Fortin, habitant des Vaîtes
  • Guillaume Fulconis, jardinier des Vaîtes
  • Ludovic Gros, membre de la coordination ANV-COP21 Besançon
  • Frédéric Gautheron, habitant des Vaîtes
  • Alain Genot, président de Confédération Nationale du Logement à Besançon
    « Considérant l’augmentation de la vacance locative (logements vides) à Besançon, dans le même temps que l’on détruit du parc HLM, il y a urgence à repenser un urbanisme non destructeur de l’environnement et qui s’adresse enfin à toute la population. Détruire des jardins et espaces naturels n’est pas une solution. »
  • Andrée Henriet, jardinière des Vaîtes, secrétaire de l'association "Les Jardins des Vaîtes"
  • Dominique Henry, membre de la Confédération Paysanne
    « Nous n'écoutons pas les alertes sur la perte de la biodiversité et l'artificialisation des terres agricoles . Nous continuons  à croître et nous étendre inexorablement. Serons-nous capables de nous fixer une limite ? Quelle déception : une ville comme Besançon classée première ville verte de France s'apprête à urbaniser ce bel endroit des Vaîtes où la nature est encore intacte . Créer un "écoquartier" en détruisant un tel espace est complètement illusoire , aucune compensation ne pourra y suffire . »
  • Jean-Paul Henry, membre de la Confédération Paysanne
  • Daniel Hincelin, président des Cigales Bourgogne-Franche-Comté
  • Charles Jacques, membre de la coordination Alternatiba Besançon
  • Émeline Jibert, jardinière des Vaîtes
  • Julien Langlade, jardinier des Vaîtes et naturaliste
  • Odeline Largier, membre de Nuit Debout installée aux Vaîtes et militante pour les droits des migrants
  • Vincent Lavocat, membre de la Confédération Paysanne
  • Chantal Lecuyer, jardinière des Vaîtes
  • Laurence Lyonnais, militante écosocialiste et travaillant dans le développement local en secteur zone humide
  • Rose Mavel, jardinière des Vaîtes
  • Hélène Machin, jardinière des Vaîtes
  • Eric Marguet, habitant des vaites
  • Stéphane Menguy, jardinier des Vaîtes
  • Corinne Morel-Darleux, auteure, militante écosocialiste et conseillère régionale Auvergne Rhône Alpes
    "Comment peut-on encore détruire des jardins, bétonner des terres agricoles, raser des lieux de vie et de biodiversité, en 2019 ! Alors que la solidarité et le climat sont en plein dévissage et que le risque d'effondrement est de plus en plus critique, ces jardins sont des refuges à défendre bec et ongles. Avec amour et rage."
  • Norbert Nusbaum, habitant des Vaîtes
  • Elisa Oggero, jardinière des Vaîtes
  • Romain Pannetier, membre de l’AVB - Association Vélo Besançon
  • Frédéric Pascalon, technicien forestier à l'ONF (Office National des Forêts), syndicaliste à Solidaires
  • Marie-Hélène Parreaux, habitante des Vaîtes
  • Anne-Sophie Pelletier, militante écosocialiste
  • Philippe Rousselot, astrophysicien et membre des Amis du Monde Diplomatique
  • Colette Rueff, habitante des Vaîtes
  • Pablo Servigne, auteur, chercheur in-terre-dépendant
  • Jérôme Scherer, initiateur de l’association Zéro Déchet Besançon
  • Sylvestre Soulié, forestier de l'Office National des Forêts et membre du syndicat Solidaires de L'ONF
  • Patricia Staine, jardinière des Vaîtes
  • Séverine Véziès, militante écosocialiste
  • Aline Vieille - membre de l’AVB - Association Vélo Besançon et de Trivial Compost
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Signatures : 2 358Prochain objectif : 2 500
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Décisionnaires

  • Jean-Louis FousseretMaire de Besançon
  • Adjoint·e en charge de l'urbanisme
  • Adjoint·e en charge des espaces verts