Mettez fin au Café du musée d'arts de Nantes et inscrivez à l'UNESCO le Gâteau Nantais !

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12 April 2021
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Started by Kevin Lognone

Aliments pas vraiment "made in France", des prix multipliés par 10, des additifs en pagaille : nombreuses sont les arnaques à éviter au Café du musée d'arts de Nantes. L'établissement gonfle volontairement ses prix. Résultat : des prix multipliés par 10 ! Vigilance recommandée pour l'offre de restauration type "brunch" au Café du musée d'arts de Nantes... où il faut compter 54 euros pour deux personnes. L'offre vante dans sa composition des ingrédients alléchants qui sont en réalité présents en quantité ridicule. Plus grave, le seul plat principal servi frôle l'intoxication alimentaire !

Dans la cour du château, une visite payante avait été détournée par un "mystérieux" guide qui prétendait avoir mis au point une machine pour boire de l'eau de la Loire. Ce type de prestataire est-il légitime à intervenir auprès des publics : simples visiteurs ou citoyens ? 

De façon générale, l'image des services de la ville est très médiocre auprès des Nantais : des enfants doivent manger avec des couverts en plastique en raison de l'incapacité de la ville à réparer une pièce du lave-vaisselle de l'école...

L'ambition culturelle de découverte et de connaissance, d'un rapport au monde où pour reprendre la formule de Malraux la culture est un anti-destin a-t-elle disparu ? 

Les travaux hygiénistes de Lucie Randoin ont encouragé l’importance de filières sélectives en quête de produits naturels. Ses recherches ont ainsi encouragé les Terre-Neuvas de Trentemoult à valoriser l’huile de foie de morue, développer la pêche au saumon de Norvège. D’autres richesses de la mer ont été encouragées comme le gros sel de l’île de Noirmoutier ou encore les richesses salicoles de l’île de Ré : témoignage d’une filière et surtout des valeurs.

Enfin, le hangar à bananes a été un lieu d’inspiration pour puiser d’autres alternatives en Afrique et dans l’océan indien pour la nutrition-santé, à savoir la farine de manioc de Madagascar. D’importantes pénuries de coquillages et minéraux marins en 1967 pour l’alimentation pour bétail ont conduit les industries Probiomer à s’approvisionner en farine de manioc de Madagascar auprès d’importateurs Nantais.

Ce mouvement qui a agi comme une boite à idées pour faire de Nantes une «Babylone» de l’agroalimentaire et du consommer autrement entre terre et océan, sera encouragé par plusieurs figures du syndicalisme agricole. Un paysan Bouguenaisien, encore très jeune : Henri Robichon fondera l’Union des Syndicats Agricoles de Loire-Inférieure, connue pour son journal : la Terre Nantaise. Il sera président de la coopérative agricole de Nantes.

Inscrivons le Gâteau Nantais sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette inscription mettrait en valeur une tradition Nantaise vivante emblématique mais aussi une histoire souvent oubliée avec la route des épices et autres produits exotiques. Cette candidature pourrait être considérée comme exemplaire par l’UNESCO pour sa mise en évidence de l’importance du patrimoine culturel immatériel dans un espace transfrontalier.

La Loire a longtemps été surnommée le fleuve « sucré » à travers le raffinage du sucre. Boulevard des Pas Enchantés, c’est dans la propriété de la Tullaye, où le général Cambronne, célèbre pour quelques mots, avait passé les vacances de ses jeunes années et décida de se retirer après une carrière chaotique.

Avec la perte des colonies, les blocus ou encore l'abolition de l'esclavage, des tensions ont existé avec les armateurs et les industriels Nantais. Pour contourner les pénuries, un substitut à la canne à sucre fut recherché. Plusieurs végétaux envisagés : c'est finalement la betterave à sucre qui sera favorisée notamment lors d'une découverte en Silésie à l'occasion de la campagne de Napoléon en Hongrie .

Cambronne aurait ainsi rapporté cette invention d'Europe de l'est. Le 2 janvier 1812, le français Benjamin Delessert réussira la première extraction industrielle de sucre de betterave. Il vendra quelques années plus tard son entreprise à la famille Say (groupe Beghin Say) pour fonder les Caisses d'Epargne et créer le livret A.

D'abord réservé aux catégories les plus aisées, le sucre s'est diffusé rapidement socialement et géographiquement. Ce produit exotique n'aurait pu exister sans la maîtrise des routes maritimes et des productions lointaines, dont les compagnies Nantaises ont été des acteurs essentiels.L'histoire du sucre, c'est aussi une histoire de porcelaine, de nouveaux objets d'arts ménagers, d'imbrication avec d'autres innovations... C'est une histoire simultanément de grand large et de vie très quotidienne.

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