Dissolution immediate de Génération Identitaire !

Dissolution immediate de Génération Identitaire !

Lancée le
21 décembre 2020
Adressée à
Signatures : 5 934Prochain objectif : 7 500
Soutenir maintenant

Pourquoi cette pétition est importante

Depuis maintenant plusieurs années, Génération Identitaire, groupuscule d’extrême droite, mène des actions violentes, racistes et xénophobes. 

De l’occupation de la mosquée de Poitiers au déploiement d’une banderole sur le port de Dunkerque pour exiger « le travail aux Français », en passant par l’occupation du toit de la CAF de Bobigny ou le saccage violent du siège de SOS Méditerranée à Marseille, afin d’expulser de force les salariés de l’ONG qui affrète l’« Aquarius », pas un mois ne s’écoule sans que ces nervis identitaires mènent des opérations de terreur à travers le pays. 

Bénéficiant de moyens financiers importants, le groupuscule a mené une opération médiatique d’envergure en avril 2018 en occupant la frontière franco-italienne au sommet du col de l’Échelle pour dénoncer ce que l’extrême droite perçoit à tort comme une immigration massive.

En octobre, à Avignon, c’est un homme portant un blouson de Génération Identitaire qui a braqué et menacé un chef d’entreprise avant d’être abattu par la police. Au lendemain des attentats sanglants qui ont dramatiquement rythmé le mois d’octobre, c’est une de ses porte-paroles, Thaïs d’Escufon, qui appelait  à la “reconquête”, quand un internaute publiait sur la chaine télégram de l’activiste Damien Rieu un appel « à se faire des mosquées ». 

Alors que le gouvernement présente une loi dite « séparatisme » pour « faire respecter les valeurs de la république », la question des groupuscules violents d’extrême droite est un angle mort particulièrement préoccupant – mais assez peu semble-t-il pour une partie des médias dominants ou le gouvernement.

Génération Identitaire est une organisation violente qui menace l'existence même et les droits des minorités (migrant·es, musulman·es, Rroms, etc.), mais aussi le militantisme antiraciste, féministe, syndical, de gauche. Nous avons d’ailleurs tous en mémoire les liens financiers avec Brandon Tarrant, le terroriste de Christchurch, qui avait fait un don à la branche autrichienne de Génération Identitaire.

Face à ce climat de plus en plus suffocant : une note publiée en 2020 par la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (CTED) des Nations Unies, démontre qu'il y a eu une augmentation de 320 % des attaques menées par des individus affiliés à des mouvements et idéologies d'extrême droite au cours des cinq dernières années, et tandis que les services de renseignements de tous les pays européens alertent sur la montée du terrorisme d’extrême droite, nous ne pouvons rester passifs et laisser le gouvernement esquiver ses responsabilités.

Animé par la haine et le rejet de l’autre, Génération Identitaire, par la nature même de ses revendications et de ses actes ne peut avoir sa place dans une démocratie. La France ne peut, et ne doit, laisser une telle impunité continuer de s’installer. 

Nous sommes extrêmement préoccupés par la décision rendue par la cour d’appel de Grenoble qui a prononcé une relaxe suite à l’occupation du col de l’échelle comme par celle prononcée par la cour d’appel de Lyon, qui elle aussi a fait le choix de relaxer un internaute d’extrême droite à accusé d’injures racistes et sexistes à l’égard d’une journaliste.

Ne rien faire, c’est cautionner. Qu’attend donc Gérald Darmanin pour dissoudre Génération Identitaire ? 

Il est temps que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités au plus vite et mettent fin aux actes de ce groupuscule fanatique dont les agissements violents sont une menace pour l'ordre public, la sécurité des personnes et la cohésion républicaine.

Plutôt que des sourires dans les fourgons de polices, comme ce fut le cas Place de la République cet été, nous exigeons que Génération Identitaire soit immédiatement dissous.

Initiateurs de la tribune : Joséphine Delpeyrat, Secrétaire Générale de l’Observatoire National de l’extrême droite et Thomas Portes, Président de l’Observatoire National de l’extrême droite.

Arié Alimi, Avocat au barreau de Paris

Manon Aubry, eurodéputée LFI

David Belliard, maire-adjoint EELV à Paris

Leïla Chaibi, eurodéputée LFI

David Cormand, eurodéputé EELV

Éric Coquerel, Député LFI

Pascal Debay, syndicaliste et responsable des questions de l’extrême droite pour la CGT

Elsa Faucillon, Députée PCF

Caroline Fiat, Députée LFI

Sébastien Jumel, Député PCF

Aurore Lalucq, eurodéputéePlace Publique

Mathilde Larrère, Historienne

Claire Lejeune, co-fondatrice de Résilience commune

Benjamin Lucas, Coordinateur national de Génération.s

Philippe Marlière, Professeur de sciences politiques à l’University College de Londres

Caroline Mecary, Avocate au barreau de Paris

Sébastien Menesplier, Secrétaire Général CGT Mines-Énergie

Ugo Palheta, sociologue, auteur de « La possibilité du fascisme »

Muriel Ressiguier, Députée LFI

Benoît Roux, Bibliothécaire

Gabrielle Siry, Porte-parole du PS 

Sophie Taillé-Polian, Sénatrice Génération.s

Marine Tondelier, Conseillère municipale d’opposition EELV à Hénin Beaumont

Rachid Zerrouki, professeur en SEGPA, auteur de « Les incassables »,

Soutenir maintenant
Signatures : 5 934Prochain objectif : 7 500
Soutenir maintenant
Partagez cette pétition en personne ou ajoutez le code QR aux supports que vous imprimez.Télécharger le code QR

Décisionnaires