Les écoles Fessart et Palestine sacrifiées
Les écoles Fessart et Palestine sacrifiées
Pourquoi cette pétition est importante
Pendant le confinement, on supprime des classes !
Les écoles Fessart et Palestine sacrifiées
Alors que les parents et les enfants de nos écoles s’efforcent de suivre les consignes de confinement avec civisme et que nos enseignant-e-s mettent toute leur énergie pour assurer coute que coute un enseignement à distance et prendre en charge les enfants des personnels de santé, le Ministère de l’Education nationale, au cœur des congés de printemps, a décidé que des classes seront fermées à la rentrée prochaine dans les écoles Fessart et Palestine (19ème).
Cette décision est irresponsable ! D’abord, elle ne peut que provoquer de l’inquiétude parmi la communauté éducative dans un contexte où tout doit être mis en œuvre pour rassurer les populations et défendre la santé de toutes et tous. Décider de la sorte quand il est impossible de faire fonctionner concrètement les instances décisionnelles et délibératives de l’Education nationale, quand il est plus que difficile pour les enseignant-e-s, syndicats et parents d’élèves de s’exprimer pleinement, est un déni de démocratie.
Ensuite, cette décision se base sur une baisse d’effectifs non avérée.
A l’école Fessart l’an prochain, le nombre d’élèves s’accroit. La maternelle Palestine accueillera 3 enfants handicapés et 3 autres avec un protocole médical lourd. Les classes à 29 élèves à l’école Fessart et à l’école Palestine ne permettront pas d’intégrer dans un climat scolaire serein l’ensemble des enfants, et particulièrement les élèves du dispositif ULIS nécessitant d’avantage d’encadrement.
Perdre une classe, revient à terme à perdre un.e animateur.trice et un.e ASEM. Or, l’éducation à l’hygiène doit désormais faire partie intégrante des apprentissages et cela nécessite un fort encadrement.
De plus, le confinement, doublé de la fracture numérique, aura fragilisé encore davantage les enfants les plus en difficulté, avec le risque à la rentrée prochaine d’un potentiel décrochage scolaire. Il faut donc envisager une période de rattrapage qui ne pourra pas se faire avec des classes surchargées. Les deux écoles accueillent également les enfants du CHRS Pauline Roland, socialement plus fragiles qui nécessitent également une attention particulière.
Enfin, cette mesure, si elle était prise définitivement, serait une décision absurde au vu des conditions dans lesquelles un déconfinement pourrait s’opérer dans les écoles de nos enfants. La crise que nous connaissons ne trouvera pas son terme le 4 juillet. On le sait, la rentrée de septembre sera tout aussi compliquée. Gager à ce point ces lendemains, où les efforts sanitaires demeureront, est insensé.
Les parents d’élèves et la section FCPE des écoles Fessart et Palestine demandent instamment aux décideurs de l’Education nationale de revenir sur la décision de fermer leurs classes !
Décisionnaires
- DASEN 1 Marc Teulier