Oui le harcèlement moral institutionnalisé à La Poste est un délit !

Oui le harcèlement moral institutionnalisé à La Poste est un délit !

Lancée le
3 mars 2020
Adressée à
Les Présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat
Signatures : 849Prochain objectif : 1 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Serge LE QUÉAU

Nous demandons la création d’une Commission d’enquête parlementaire sur les pratiques managériales des dirigeants de La Poste

Nous exigeons l’annulation de la sanction disciplinaire prononcée contre le facteur et syndicaliste rennais Patrick Chartier !

 

La condamnation de Didier Lombard l’ex-Président de France Télécom à un an de prison dont huit mois avec sursis et 15 000 euros d’amende pour harcèlement moral institutionnalisé datant de 2007 et 2008,  prononcée par le Tribunal correctionnel de Paris le 20 décembre dernier a retentit comme un coup de tonnerre dans le monde  patronal. Si le Tribunal a  condamné sévèrement le patron de France Télécom, il n’a pas épargné non plus ses complices, Louis-Pierre Wenes l’ex-directeur des opérations de France Telecom  et Olivier Barberot le directeur des ressources humaines de l’époque, qui ont écopé aussi des mêmes peines.

Par ces condamnations, le Tribunal correctionnel de Paris a voulu rappeler qu’il existait bien des interdits même au sein des entreprises et que la mise en œuvre de méthodes de management fondées sur le harcèlement moral institutionnalisé était un délit passible de prison. Cet avertissement adressé à tous les employeurs de notre pays, Philippe Wahl l’actuel Président  de La Poste semble ne pas l’avoir entendu et encore moins compris, car ces méthodes de management sont toujours à ce jour appliquées à La Poste.

La sanction disciplinaire de seize jours d’exclusion prononcée le 3 février dernier par le Directeur Opérationnel Courrier Colis de Bretagne à l’encontre du facteur et syndicaliste rennais Patrick Chartier en est la preuve incontestable.

De toute évidence, le Conseil de Discipline qui s’est tenu à Rennes le 30 janvier dernier était bien l’aboutissement d’un processus d’harcèlement moral organisé par La Poste pour pousser Patrick Chartier à la faute puis vers la porte. Pour s’en rendre compte, il suffit de lire les accusations portées par sa hiérarchie contre lui, accusations toutes aussi  futiles que risibles et cachant fort mal l’esprit malveillant et revanchard de La Poste. C’est bien « par la porte ou par la fenêtre » pour reprendre la sinistre déclaration de Didier Lombard, que les Dirigeant de La Poste veulent aujourd’hui se débarrasser de Patrick Chartier, facteur et militant du syndicat Sud Ptt d’Ille et Vilaine.

Chacun peu le constater quotidiennement, la politique conduite par le Président de La Poste Philippe Wahl est un véritable  désastre pour le service public (fermetures massives de bureaux de poste, suppressions de milliers  d’emplois, réorganisations permanentes des services, dégradation constante de la qualité de service rendue aux usagers, dégradation des conditions de travail des postier(es), augmentations abusives des tarifs, répression syndicale délirantes etc..).

Fort heureusement, pour s’opposer à une telle politique de démantèlement et de destruction massive du service public postal, la résistance d’usagers, d’élus locaux, mais surtout des postiers s’organisent un peu partout sur le territoire.

La vérité concernant Patrick Chartier, c’est que les Dirigeants de la Poste n’ont toujours pas digéré la grève de 132 jours qu’il a menée avec ses collègues facteurs du bureau de poste de Rennes Crimée en 2018, pour défendre le service public et ses conditions de travail. Ce sont des résistances magnifiques comme celle-là, que veulent briser aujourd’hui les Dirigeants de La Poste. Et pour cela, ils n’hésitent pas à détruire quelques-uns pour que tous les autres, rentrent dans le rang, acceptent de produire toujours plus, ou s’en aillent.

Nous citoyen(es), usager(es) du service public postal ne pouvons plus accepter une telle situation; c’est pourquoi, nous exigeons l’annulation sans délais de la sanction disciplinaire prononcée à l’encontre de Patrick Chartier et demandons la création d’une Commission d’enquête parlementaire sur les pratiques managériales des dirigeants de La Poste !

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