Ne touchez pas à MON Périph

Ne touchez pas à MON Périph

Lancée le
31 mai 2019
Adressée à
Anne Hidalgo et
Signatures : 149Prochain objectif : 200
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Paul Dupont

Cela fait de nombreuses années que l’on se bat avec nos pauvres moyens pour lutter contre toutes les privatisations de votre ville à notre égard.

 

Paris est bientôt interdit à la banlieue par chacune de vos actions. Les rues sont devenues trop étroites, les stationnements inexistants et tout déplacement prend un temps faramineux.

Jusqu’à maintenant, cette privation de Paris n’était pas assez forte pour mobiliser les gens. Nous nous étions tous habitués à ne plus pouvoir profiter des services de votre ville !

Vous pouvez suivre la formidable logique Européenne qui fabrique des villes de vacances jet set interdites aux habitants et encore plus aux banlieusards, mais maintenant, vous devez comprendre quelque chose.

Votre dernière action de séquestration du périphérique met en péril l’économie Parisienne, celle de la France et ma vie de Français.

Pouvez-vous ouvrir les yeux et constater le désarroi des gens qui viennent travailler à Paris face à des temps de transports toujours plus long ?

Pouvez-vous cesser d’ignorer l’incompétence des transports actuels face à la charge actuelle sans parler des conducteurs que vous condamnez ?

Pouvez-vous cesser de faire l’autruche face à ces conditions de vie déplorables, et surtout cesser de culpabiliser les monstres que nous sommes qui refusent de prendre le vélo ?

Pour aller travailler à la défense, comme tout bon banlieusard, il me faut 50 minutes de moto comparé à 01:45 pour un allé en train, donc 03 :15 par jour. Votre décision me prive tout simplement de ma capacité d’aller travailler.

Devant tant de rejet et d’irresponsabilité économique, nous ne vous autoriserons à prendre cette mesure coercitive quand les transports en commun de l’Ile de France seront capables de transporter les travailleurs de l’Ile de France, dans des conditions décentes de qualité et de temps. Surtout, je vous en supplie, ne prenez surtout pas en compte le Grand Paris qui ne résout en rien notre problème de déplacement et reste une goutte d’eau dans l’océan.

Aussi en attendant vos actions sur les transports en commun portent leurs fruits, JE VOUS INTERDIS DE FAIRE QUOI QUE CE SOIT SUR LE PERIPHERIQUE.

Vous n’êtes pas compétente, et suffisamment irresponsable pour mettre en péril l’économie Parisienne qui vous fait pourtant vivre.

Sachez que s’il faut bloquer le périphérique définitivement à la moindre de vos tentatives, je serai là pour mobiliser les gens, et défendre ma capacité de vivre que vous remettez en cause.

Bien à vous !

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