Monsieur BALAKARI a quitté son pays, la Géorgie, avec sa femme, Viktoria, et leurs deux enfants, il y a six ans à la suite de graves difficultés personnelles et familiales. 

La famille est installée depuis quatre ans à Levallois-Perret (92) où les enfants sont scolarisés. Ils comprennent désormais tous les quatre correctement le français. Ana, 15 ans, est une élève très sérieuse en 3ème au Collège Jean-Jaurès où elle s'épanouit comme avec ses amis du Club Ado de Levallois-Perret. Anri, 7 ans, en CE1 à Jules Ferry, n'a pas connu l'école ailleurs qu’en France.

Malgré les traumatismes subis en Géorgie, la France a refusé d’accorder le droit d’asile à Shermadin et Viktoria BALAKARI. La famille s'apprêtait à déposer en 2021 une demande de titre de séjour dans le cadre de la circulaire du 28/11/2012 pour les parents d’enfants scolarisés, présents sur le territoire depuis 5 ans.

Monsieur BALAKARI a été appréhendé lors d'un banal contrôle de titre de transport. Peu après, le 18 Septembre, il a été placé en rétention au Mesnil Amelot.

Le préfet des Hauts de Seine a programmé son expulsion hors de France pour ce samedi 10 Octobre.

Cette expulsion serait un drame pour la famille. à la suite des événements vécus là-bas, Shermadin BALAKARI ne peut retourner en Géorgie, ni seul ni avec sa femme et ses enfants.

Son expulsion porterait atteinte au droit au respect de la vie privée et familiale. Elle serait contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant (article 3 de La Convention internationale des droits de l’enfant ratifiée par la France).

Ana et Anri ne peuvent pas être séparés de leur papa dont ils ont besoin pour grandir et se construire en France. Il serait injuste et inhumain de leur infliger un nouveau traumatisme qui s'ajouterait à ceux déjà subis.

Cette famille sans histoire et bien intégrée ne doit pas être séparée.

Shermadin BALAKARI doit rester en France auprès de son épouse Viktoria et de leurs deux enfants.

STOP au démembrement des familles !