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Maman, j’ai faim… C’est une phrase que je prononçais tous les jours en arrivant de l’école. Heureusement, il y avait toujours de la nourriture. Toutefois beaucoup trop d’enfants et d’adultes n’ont pas cette chance, même dans les pays riches comme le Canada et la France. Actuellement, la COVID-19 aggrave ce problème et fait exploser la faim dans le monde.

Pourtant beaucoup de petits producteurs (agriculteurs, pêcheurs, etc.) et de petits transformateurs alimentaires (traiteurs, artisans, industriels, etc.) produiraient davantage et à moindre coût, s’ils ne se heurtaient pas à d’importantes barrières limitant leur accès aux consommateurs.

La barrière la plus importante est certainement le manque de visibilité locale; c’est même l’anonymat presque complet pour trop d’entreprises locales. Pourtant il leur faut de la visibilité pour réussir à vendre leurs produits alimentaires, que ce soit directement aux consommateurs ou par l’intermédiaire d’un marchand. « Nous, on a déjà eu une production d’ail et on était incapable de la vendre en magasin. Il n’y a de la place que pour les gros producteurs au Québec et les petits restent pris avec leur production. » Ces entreprises locales n’ont alors d’autre choix que détruire leurs invendus périssables, ce qui est malheureusement trop fréquent.

Il y a aussi la barrière du numérique qui se construit à toute vitesse. Des dizaines de milliards sont investis pour développer et automatiser l’épicerie en ligne. Évidemment tous ces investissements font augmenter le prix des aliments, rentabilité oblige. Puis il y a le risque que l’épicerie en ligne change progressivement nos habitudes de consommation locale, que nous cessions de fréquenter nos entreprises locales.

Le résultat de ces barrières, c’est que la diversité de l’offre locale diminue, que les prix augmentent et que de plus en plus de gens ont faim. Il se pourrait également que nous assistions à une lente agonie de nos petites entreprises locales, entraînant des pertes d’emplois et un accroissement de l’insécurité alimentaire.

Il faut donc réagir et lutter contre ces barrières limitant l’accès aux consommateurs, afin que l’offre locale augmente, que le prix des aliments baisse et que davantage de familles mangent à leur faim.

Nous pouvons protester, manifester et exiger que nos gouvernements agissent, mais la vraie solution relève de nous, la société.

Sans changements et actions de notre part, point de salut.

Avec plus de visibilité et un accès abordable aux technologies numériques, toute l’industrie alimentaire locale serait plus compétitive et moins vulnérable aux monopoles.

Ainsi les petits épiciers, producteurs et transformateurs gagneraient à s’unir et à collaborer à la standardisation d’un nouveau modèle d’achat alimentaire local, capable de concurrencer l’épicerie en ligne. Les consommateurs, quant à eux, ont besoin d’outils numériques pour explorer facilement l’offre des entreprises locales, afin d’acheter d’eux lorsque leurs produits sont offerts au juste prix du marché.

J’ai conceptualisé il y a trois ans et demi un projet numérique qui répond aux problématiques énoncées. Cette vidéo démonstration en présente les multiples facettes innovantes. Ce projet peut être implanté dans toutes les régions, peu importe votre pays. De plus vos suggestions et commentaires sont bienvenus et influenceront son évolution, afin de mieux aider la société dans son ensemble.

Merci de signer et de partager!

Pour concrétiser ce projet, nul besoin de faire pression ou de dépendre de décideurs. Confirmez-moi simplement que le projet vous intéresse, je trouverai le financement et je le réaliserai. Pour l'instant, j'ai besoin de beaucoup de signatures pour justifier la validité du projet.

 « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. » Gandhi