Justice pour les passagers d'Aigle Azur

Justice pour les passagers d'Aigle Azur

Lancée le
10 septembre 2019
Adressée à
Jean-Baptiste Djebbari Secrétaire d'Etat aux transports (Secrétaire d'Etat auprès de la Ministre de la Transition Ecologique et solidaire, chargé des transpo) et
Signatures : 1 316Prochain objectif : 1 500
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Patricia RITTER

Bonjour,

Groupe Facebook "Les volés d'Aigle Azur", nous demandons aux Pouvoirs publics et plus spécifiquement à Monsieur Jean-Baptiste Djebbari, Secrétaire d'Etat aux transports et Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat au tourisme, de bien vouloir prendre connaissance des faits et demandes associées ci-dessous et de trouver hâtivement des solutions d'aide et de dédommagement/remboursement pour toutes les victimes d'Aigle Azur de cette situation scandaleuse et inacceptable.

1. LES FAITS

Nous, les victimes de la compagnie Aigle Azur, aujourd’hui 10 septembre 2019 avons décidé de nous unir contre cette injustice. Ce scandale révélé, outre l’abus de faiblesse, une escroquerie caractérisée et organisée avec un gouvernement qui reste totalement silencieux vis-à-vis de l'ensemble des passagers concernés et cela, à ciel ouvert et aux yeux de tous.

Un profit sur le dos des voyageurs, au désarroi de leurs sacrifices et de leurs économies volées. Nous sommes des milliers de personnes concernées par des déplacements annulés dans le cadre familial et/ou professionnels, ou pour des études, des vacances gâchées, des économies fichues, des déceptions pour nos enfants et nos familles que nous n’avons pas vu depuis des mois voire des années, des voyageurs pris au piège, bloqués et livrés à eux-mêmes.

Des familles entières, des bébés, des enfants, des personnes âgées, des étudiants, tous sont touchés par cette situation désastreuse et dramatique créée exclusivement par Aigle Azur.

Des femmes et des hommes et même des enfants, parfois en besoin vital de médicaments, ainsi que tous ceux qui travaillent, leurs impératifs, les rendez-vous médicaux, les femmes enceintes sans couverture sociale, les enfants qui manque l’école alors qu’elle est obligatoire selon la loi française, les déplacements pour le mariage d’un de ses enfants, les déplacements pour le décès d’un membre de sa famille, les déplacements professionnels et, face à cette immense détresse et désarroi, il n’y a aucun interlocuteur, aucune information ni indication et encore moins, de solution.

Où est Aigle Azur ?

Que fait le gouvernement français pour tous ses ressortissants, victimes de la compagnie aérienne Aigle Azur, l’une des plus importantes compagnies aériennes régulières françaises ?

Aigle Azur a pris la fuite devant ses responsabilités en abandonnant brutalement ses clients d’une part, et en baissant subitement le rideau d’autre part, dès le jeudi 5 septembre 2019 avec effet au vendredi 6 septembre 2019 au soir, l’information ayant été relayée notamment par le journal 20minutes.fr à 19 heures 42, puis sur les réseaux sociaux.

A ces mêmes clients qui l’ont choisie pendant des années sans reconnaissance ni dédommagement, Aigle Azur leur impose, de part son ingérance majeure, un surcoût financier totalement anormal et déloyal par l’achat de nouveaux billets d’avion auprès d’autres compagnies aériennes qui, de surcroît, n’ont eu aucun scrupule à augmenter leurs tarifs.

De plus, Aigle Azur ne s’est nullement souciée :

- des nombreuses familles notamment algériennes qui n’ont pas les moyens financiers pour faire face aux dépenses supplémentaires pouvant s’avérer très onéreuses si plusieurs membres d’une même famille doivent prendre un nouveau billet d’avion comme un couple et deux enfants par exemple ; 

- des dépenses collatérales mais obligatoires, telles que les frais de visa pour ceux, y compris les enfants de bas âge, qui ne peuvent pas partir et qui s’élèvent à ce jour à la somme de 85,00 euros par personne pour l’Algérie, par exemple ;

- des frais d’hébergement, de nourriture particulièrement s’il y a des enfants, de médicaments, de locations de voiture, de vols intérieurs pour rejoindre Alger pour le cas où on se trouve éloigné de l’aéroport ;

- des personnes bloquées notamment au Mali et au Brésil pour rentrer en France et dont le prix des billets d’avion est particulièrement cher et ce, d’autant s’il s’agit d’une famille.

Aigle Azur n’a, non seulement pas rempli ses obligations de moyens, mais a surtout encaissé librement des sommes faramineuses de ses clients pour une prestation de services qu’elle savait pertinemment et préalablement ne pas pouvoir exécuter.

Une telle malhonnêteté s’apparente ni plus ni moins, à une fraude, émanant d’une compagnie aérienne notoirement connue.

C’est une honte sans précédent, sans nom, irrespectueuse et irresponsable, sans parler du préjudice moral et matériel que subisse l’ensemble des victimes d’Aigle Azur.

Mais pas que, dans la mesure où cela touche également l’Europe et l’international, puisque les voyageurs ont acheté des billets à destination de l’Algérie, du Portugal, du Brésil, du Liban, du Mali, de l’Ukraine et du Sénégal, sans oublier bien entendu, tous les voyageurs bloqués en France, notamment à Paris Orly pour se rendre dans l’un des pays susvisés pour des raisons notamment familiales et/ou professionnelles et qui sont contraints eux-aussi de racheter de nouveaux billets d’avion.

C’est pourquoi, Aigle Azur doit inévitablement rendre des comptes à tous ces voyageurs victimes de cette déloyauté manifeste et faire face à la plus grosse arnaque dans l’histoire des compagnies aériennes françaises, dont elle est l’unique responsable.

En effet, Aigle Azur : 

- a vendu en toute impunité des billets d’avion les jours précédents, y compris la veille de l’annonce médiatique de l’annulation de tous ses vols réguliers courts, moyens et longs courriers, au départ de tous les aéroports qu’elle dessert pour les destinations vers les pays cités ci-dessus ;

- a affiché des messages électroniques de mauvaise foi sur son site et notamment que tous les passagers en provenance ou à destination de São Paulo seraient remboursés dans l’intégralité, ce qui n’a pas permis aux clients concernés d’envisager au plus, une procédure chargeback ou autre ;

- n’a procédé à aucun remboursement automatique des voyages qu’Aigle Azur a elle-même purement et simplement annulés, sans information préalable, alors qu’elle connaissait son issue fatale ;

- n’a pas dénié mettre à disposition un numéro de contact gratuit, ce qui configure une pratique anti-commerciale.

Enfin, les voyageurs victimes d’Aigle Azur sont parfaitement conscients que l’argent issu de leurs appels téléphoniques au numéro 0810 et la vente de billets d’avion par Aigle Azur alors qu’elle savait pertinemment que les vols n’auraient jamais lieu, a servi à financer les résultats d’une mauvaise gestion à ciel ouvert.

2. LES DEMANDES

Pour tout ce qui précède, l'ensemble des victimes d’Aigle Azur demandent expressément que  : 

- aucune offre de reprise soit acceptée sans que chacun des repreneurs assume les engagements d’Aigle Azur, c’est-à-dire les remboursements (quand les procédures chargeback s’avèrent impossible), et les indemnisations prévues par les règlements de l’aviation civile en cas d’annulation/retard de vol et autres ;

- une enquête soit diligentée et que toutes les responsabilités dues à une mauvaise gestion soient tirées au clair. Nous croyons fermement avoir assez d’indices et d’éléments permettant que cette affaire passe de simple faillite à un cas d’escroquerie caractérisée et abus de faiblesse ;

- l’émission d’une circulaire soit réalisée informant tous les organismes bancaires à faire preuve de bonne foi à l’égard de leurs clients victimes d’Aigle Azur, pour que toutes les procédures chargeback soient acceptées et qu’à défaut, toutes les réclamations soient prises en considération ;

- un rappel à la loi quant aux responsabilités des acteurs du tourisme et de lia consommation, agences et autres intermédiaires de tourismes ou bancaires qui se défaussent ou rejettent toutes responsabilités et qui compliquent des situations déjà très difficile à vivre pour les victimes d'Aigle Azur ;

- la Commission Européenne rende obligatoire l’indemnisation des passagers en cas de faillite d’une compagnie aérienne ;

- le Gouvernement français prenne des mesures d’encadrement du prix des vols pour les passagers visés. Face à l’exceptionnalité des événements, il est impératif d’adopter des mesures interventionnistes et ne pas laisser les lésés succomber à la tyrannie des lois du marché, en appliquant le gel des tarifs ou des réductions compensatoires pour tous les usagers en possession de billets non honorés, qui souhaitent acheter à nouveau des billets ;

- chacun des gouvernements concernés et compagnies aériennes associées par cette escroquerie, prennent le plus rapidement possible ses responsabilités et fassent preuve d’humanité pour acheminer tous les voyageurs encore bloqués dans les pays concernés depuis le vendredi 6 septembre 2019 au soir ;

- la création et mise en place d'un fond de garantie pour les passagers ;

- la création et mise en place d'une assurance/garantie qui protège les consommateurs face aux risques de faillite des compagnies aériennes.

Les voyageurs victimes d’Aigle Azur sommes fermement déterminés et ne se laisseront aucunement traités avec condescendance.

Les voyageurs victimes d'Aigle Azur considèrent être face à une crise majeure se tenant sous les yeux du monde, ce qui est une véritable honte pour un pays comme la France qui prône les droits de l’homme.

Cette pétition a été initiée par "Les volés d'Aigle Azur", Facebook Group

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Décisionnaires

  • Jean-Baptiste Djebbari Secrétaire d'Etat aux transportsSecrétaire d'Etat auprès de la Ministre de la Transition Ecologique et solidaire, chargé des transpo
  • Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat au tourismePetition envoyée par courrier car adresse mail non connue
  • DGAC Direction générale de l'Aviation CivilePetition envoyée par courrier car adresse mail non connue
  • Institut Nationale de la ConsommationPetition envoyée par courrier car adresse mail non connue
  • Europe Direct