Depuis plus d’un an les personnels hospitaliers, qu’ils soient Soignants, ASH, Techniques ou Administratifs ont multiplié les appels à la grève, les manifestations pour demander des moyens en termes d’effectifs, mais aussi en termes de matériels. Nombreux sont ceux qui, parmi eux, ont subi des répressions violentes.  Matraqués, gazés, ils n’ont eu de cesse de continuer à lutter pour avoir les moyens de prendre en charge les patients à l’Hôpital, en EHPAD.

Depuis le début de la crise sanitaire en cours, les français soutiennent les personnels hospitaliers sous diverses formes : applaudissements tous les soirs à 20h, dons aux personnels hospitaliers etc.

Ces personnels hospitaliers, quelle que soit leur catégorie professionnelle, ces héros comme le dit le Président de la République, sont abandonnés par l’état. Parmi eux, bon nombre vivent dans la précarité : agents contractuels de la Fonction Publique Hospitalière qui voient leurs contrats renouvelés tous les mois ou tous les 3 mois. Les plus « chanceux d’entre eux » ont des contrats de 6 mois. Cette situation perdure pour beaucoup d’entre eux, depuis plusieurs années.

Aucune possibilité pour eux de se projeter sur leur avenir. Au fur et à mesure des suppressions de lits et de postes, l’inquiétude de voir ou non leur contrat se renouveler se répète à chaque fin de contrat.

Face à la pandémie de Covid 19, il est fait appel aux élèves infirmiers qui font face aux mêmes risques que les diplômés. Ces élèves qui prennent ces mêmes risques perçoivent une rémunération allant de 28 à 50 € par semaine selon les régions.

Depuis le départ de cette période inédite au niveau mondial, tous les Hospitaliers ont assuré avec force et détermination leurs missions auprès des patients. L’état ne peut se satisfaire de laisser la population applaudir ces héros. L’Etat doit reconnaître leur implication.

Nous exigeons que l’état reconnaisse sans délai l’engagement sans faille de tous ces personnels par :

-          La stagiairisation des personnels contractuels,

-          La revalorisation des salaires d’un minimum de 300 € net,

-          La reconnaissance des élèves infirmiers et Aides-Soignants par la revalorisation de leur rémunération