L’archevêque de Paris, monseigneur Michel Aupetit, a annoncé le 7 février sa décision de « mettre fin à dater du 1er mars 2021 à la mission confiée par le cardinal Marty en 1975 au Centre pastoral » Saint-Merry. Cette mission était de créer un lieu « d’expérimentation » pour témoigner de l’Évangile et pour « inventer des modes nouveaux pour l’Église de demain ».

Les milliers de personnes, venues de toute la région parisienne et d’ailleurs, qui ont apprécié ce lieu unique dans l’Église de Paris – né dans le sillage du Concile – expriment leur étonnement face à la brutalité d’une telle décision, prise sans aucune concertation.

Alors que l’Église mène une réflexion sur la synodalité, encourageant la participation et que le pape François invite à aller aux périphéries, une telle décision est déconcertante.

Depuis plus de quarante-cinq ans, le Centre pastoral propose aux Franciliens, en particulier ceux qui sont éloignés de l’Église, un lieu d’accueil inconditionnel de convivialité, de solidarité et de prière. Les témoignages se comptent par milliers, bien au-delà des frontières françaises.

L’annonce de l’Évangile ne peut-elle emprunter des voies nouvelles ?  C’est là précisément que réside l’enjeu.

NOUS SOUSSIGNÉS,

Guy Aurenche, Danielle Mérian, Pietro Pisarra, Jean Verrier, Jacqueline Casaubon, Claude Plettner, Anne-René Bazin, Marianne Grilhé, Claire Saconney, Bernadette Capit, Michel Lahaie, Didier Pény, Marie-Odile et Jean-François Barbier-Bouvet, Nathalie Thillay, Anne Tardy-Planechaud...

DISONS NOTRE ATTACHEMENT AU CENTRE PASTORAL SAINT-MERRY À PARIS. NOUS DEMANDONS QU’IL PUISSE POURSUIVRE SA MISSION ET QU’UN DIALOGUE S’INSTAURE IMMÉDIATEMENT POUR QU’UN TEL VISAGE D’ÉGLISE PUISSE DEMEURER.