En tant que fans de rugby à XIII. En tant que joueurs, dirigeants, arbitres, sympathisants ou simples supporters, nous nous faisons une joie de suivre chaque semaine à la télévision  les exploits de notre club phare, les dragons Catalans, et de la superbe compétition qui les accueille, la super League. Ces moments uniques permettent   aux treizistes de toutes générations de se retrouver autour de leur passion. Ils permettent  aux jeunes de s’identifier à leurs idoles, aux anciens de revivre leur jeunesse, de voyager.  Ils permettent  aux techniciens de garder contact avec le haut niveau, aux joueurs de travailler leurs attitudes, aux clubs de réunir leurs membres. La Super League et les dragons à la télévision font  partie intégrante de notre mouvement. 

Bien que les motivations nous semblent injustes, les chaînes de télévision demandent cette année aux Dragons Catalans de financer la retransmission de leurs matchs et refusent de payer les droits de retransmission de la compétition. Bien entendu nous trouvons la position des télévisions incompréhensible, mais au final c’est nous, petites mains du rugby à 13 français, fans éloignés, gamins de la balle; Nous qui n’avons que la télévision pour vivre notre passion, qui en sont les premières victimes.

Nous voulons pouvoir continuer à suivre les aventures de nos héros. Continuer à les soutenir, même de loin. Continuer à vibrer de leurs exploits et à apprendre de leur talent. 

Un jour nous en sommes sur, le produit redeviendra bankable  et les télévisions se battront pour nous avoir dans leur grille.

En attendant, pensez à nous qui, loins de cette guerre d’argent n’attendons qu’un geste de solidarité treiziste. 

M. Guasch, permettez aux enfants de nos écoles de rugby de continuer à rêver. M. Elstone, permettez aux français de continuer à vibrer. 

Nous vous le demandons du fonds du cœur, du fonds de notre passion, d’ acceptez de supporter une petite perte financière qui ne sera qu’infime au regard de la passion entretenue. 

Nous vous serons indéfiniment reconnaissant de ce cadeau qui vaut largement les quelques centaines de milliers d’euros en jeu. 

Les treizistes français.

As rugby fans. As players, managers, referees, supporters or ordinary supporters, we are delighted to follow each week on television the exploits of our flagship club, the Catalan dragons, and of the superb competition which welcomes them, the Super League. These unique moments allow treizists of all generations to meet around their passion. They allow young people to identify with their idols, old people to relive their youth, to travel. They allow technicians to keep in touch with the highest level, players to work on their attitudes, and clubs to bring their members together. The Super League and dragons on television are an integral part of our movement.

 

Although the motivations seem unfair, the television channels are asking this year the Catalan Dragons to finance the retransmission of their matches and refuse to pay the retransmission rights of the competition. Of course we find the position of televisions incomprehensible, but in the end it is us, little hands of French 13 rugby, distant fans, kids of the ball; We who only have television to live our passion, who are the first victims.

 

We want to be able to continue following the adventures of our heroes. Continue to support them, even from a distance. Continue to vibrate from their exploits and learn from their talent.

 

One day we are sure, the product will become bankable again and the televisions will fight to have us in their grid.

 

In the meantime, think of us who, far from this war of money, are only waiting for a gesture of treizist solidarity.

 

Mr. Guasch, allow the children of our rugby schools to continue to dream. Mr. Elstone, allow the French to continue to vibrate.

 

We ask you from the bottom of our hearts, from the fund of our passion, to accept to bear a small financial loss which will be only tiny compared to the passion maintained.

 

We will be indefinitely grateful for this gift, which is well worth the few hundred thousand euros at stake.

 

French treizistes.