Restez chez vous mais allez bosser ! NON! CONFINEMENT TOTAL !

Restez chez vous mais allez bosser ! NON! CONFINEMENT TOTAL !

Lancée le
31 mars 2020
Signatures : 75Prochain objectif : 100
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Covid RESO

Hypocrisie criminelle d'un double discours, qui permet de sacrifier les ouvriers, les pauvres et les précaires.

3e pandémie mondiale en 15 ans. Comment en sommes-nous encore à l'expérience des méthodes de confinement ?

Samedi 28 Mars 2020 :
27.889 personnes décédées répertoriées dans le monde
en France, 2.314 morts comptabilisés, 4.273 en réanimation, 17.620 patient·e·s hospitalisé·e·s

L'épidémie du COVID19 a commencé en Chine dans la province de Wuhan en décembre 2019.
Depuis le 16 Mars 2020, après l'annonce d'Emmanuel Macron, la France est en confinement général.

Pourtant, dès le 22 mars, les syndicats des personnels de santé demandaient au Conseil d’État le confinement total.

Mr le Premier Ministre, contrairement à ce que vous avez évoqué lors de la conférence de presse du samedi 28 mars,  il y a du retard dans la prise de décision.

Vous pourrez nous « l'expliquer » comme vous le voulez, vous jonglez avec un double discours visant à demander judicieusement un confinement à tou·te·s les citoyen·ne·s et en même temps nous demander d'aller au travail même si celui-ci n'est pas vital pour la nation.

Pour s'assurer que la courbe de propagation du virus diminue le plus rapidement possible, le confinement total est aujourd'hui un impératif.

Notre position citoyenne s'appuie sur celle de spécialistes de la santé tels que:
    - Intersyndicale Nationale des Internes https://isni.fr/appel-au-president-de-la-republique-pour-le-confinement-total-de-la-population
    - Syndicat Jeunes Médecins

Nous vous demanderons des comptes après cette période.

À ce jour, ces enjeux financiers nous tuent. Les stratégies industrielles, la politique, en particulier celle de la santé publique, menées ces dernières décennies ont participé aux constats de pénuries que nous faisons ces dernières semaines.

  • Plan hôpital 2007, avec la mise en place de la T2A, amenant notamment à la suppression des lits et la diminution de personnel hospitalier
  • Fermeture de sites industriels qui auraient été plus qu'utiles pendant cette période de pandémie à l'image de l'usine de masques, filiale de Honeywell dans les Côtes d'Armor en 2018

Or, avec les mesures suivantes, nous voyons bien qu'il y a de l'argent :

  • Déblocage de 750 milliards dollars par la BCE en direction des banques
  • Orange, La Française Des Jeux avaient en février, avant les annonces de Bruno Lemaire du samedi 28 mars, promis des reversements de dividendes
  • Promesse des pays du G20 d'injecter 5.000 milliards dollars pour soutenir l'économie mondiale

Nous voyons donc que l'auto-régulation libérale ne se soucie pas de la santé publique.

Seules les entreprises indispensables pour répondre aux besoins vitaux doivent perdurer. Les produits de luxe ne sont pas des produits de première nécessité. Ainsi, Amazon et les hypers-supers-marchés doivent se contenter de la vente des produits de première nécessité.

Par solidarité, des entreprises de la chaîne de production, comme l'est celle du livre, doivent stopper leurs activités. Soyons solidaires avec les routiers qui lancent un appel et menacent d'utiliser leur droit de retrait individuel s'il n'y a pas de meilleures protections mises en place.

Aujourd'hui, les entreprises profitent de la plaquette fournie par le ministère du travail pour nous obliger, salarié·e·s, à aller sur nos lieux de travail. La plaquette permet aux employeurs d'entraver à notre droit de retrait. Elle complique l'accès pour les salarié·e·s à leur droit à faire valoir à ne pas être contaminé·e·s. Tacitement, le message envoyé est que si l'employeur respecte les préconisations de la plaquette, il ne sera pas inquiété en cas de défaut à son obligation de résultat en matière de santé.

À ce jour, lundi 30 mars, des entreprises continuent ou recommencent à demander à leurs salarié·e·s de revenir à leur poste. Citons quelques entreprises du CAC40 en Charente : Schneider Electric, Martell, bientôt Hennessy ?

Voici une adresse pour indiquer si votre entreprise vous a demandé de reprendre le travail : covid_info_16@gmx.fr. Une liste sera bientôt diffusée à la suite de ces retours.

Nous rappelons à travers ces lignes que le droit de retrait existe toujours. Tout·e salarié·e PENSANT être en danger peut faire valoir son droit de retrait. L'employeur est obligé de venir sur place faire une enquête.
Le cas échéant, si l'employeur refuse de reconnaître le danger, le ou la salarié·e peut faire appel à l'Inspection du Travail ou en dernier recours s'organiser pour faire valoir son droit de grève. Cela ne l'empêche pas, ensuite, de s'attaquer à l'employeur pour ne pas avoir mis tout en œuvre au-delà des consignes du Ministère du Travail.

plaintecovid.fr

Les signataires de cette pétition demandent le confinement total pour toutes les personnes dont l'activité professionnelle n'est pas vitale au pays ou au monde.

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