STOP RAPES AND GANG RAPES IN HAITI NOW!

STOP RAPES AND GANG RAPES IN HAITI NOW!

Lancée le
10 décembre 2021
Signatures : 2 067Prochain objectif : 2 500
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Groupe de Travail sur la Sécurité

English version followed by French and Creole version

ADVOCACY OF THE HAITIAN SAFETY WORKING GROUP AGAINST RAPES AND COLLECTIVE RAPES IN HAITI ON HUMAN RIGHTS' DAY

Port-au-Prince, December 10th, 2021

              Since January 2021, kidnappings have increased exponentially in Haiti. According to the Haitian National Police, more than 460 kidnappings have been reported since January 2021, already double the figure for 2020. This is only the tip of the iceberg. In addition, rapes, gang rapes, murders, thefts, armed attacks, are the daily lot of Haitians who survive in a climate of terror.

According to a public life investigation report in France on the fight against violence against women, "violence against women and girls is one of the most widespread human rights violations throughout the world."

It is crucial to underline that while generalized violence have been generated by the proliferation of gangs, an under-equipped police force and a weak judicial system, kidnappings are now affecting all social strata of our country. Women and girls are not spared and, in the majority of cases, they also suffer sexual assault from their assailants.

According to the United Nations in Haiti, “in the coercive environment of neighbourhoods under the control of criminal gangs, sexual slavery and rape have become weapons of control over residents. The rapes of young girls returning from school or the collective rapes of women kidnapped or attacked in public transportation can be counted by the dozen each month. While women and girls are the main victims of this sexual violence, young men recruited by certain criminal gangs are also subjected to sexual abuse, as an initiation ritual. "

For their part, both feminist organizations and Doctors Without Borders (MSF), report such horror and savagery during collective and often systematic rapes of kidnapped women, that these organizations do not hesitate to qualify them as mutilation or even torture. "The women who were kidnapped and raped during their confinement are today real human rags, in particular because they were for the most part victims of gang rapes in addition to other bodily abuse, which they often could not have access to the health care necessary to avoid sexually transmitted diseases but also and above all, because after having been used as objects for a certain time by their captors, they completely lose self-confidence and need psychosocial follow-up specific to get by’’says Ms. Rosy Auguste Ducéna, Program Manager of RNDDH (National Network for the Defense of Human Rights).

Throughout the 16 days of activism on gender-based violence organized by feminist organizations, the specific insecurity that Haitian women face because of their gender, as well as the rapes and gang rapes they suffer throughout the country. , were raised. These young girls and women are not statistics: they are our grandmothers, our mothers, our daughters, our sisters, our cousins, our neighbors, our friends, our co-workers or our employees. This situation is inhuman and totally unacceptable.

Today, December 10th, 2021, International Human Rights Day, the Haitian Working Group on Security (GTS) which objective is to suggest possible solutions that can help to address, in all its aspects, the problem of insecurity in Haiti, condemns all forms of sexual violence and denounces the trivialization of rape and collective rapes against girls and women in Haiti. We wants to collect as many signatures as possible in order to demand from the authorities:

That sexual violence against girls and women become a priority of the national public health policy;

That this issue become transversal with the establishment of a national commission including representatives of the Superior Council of the National Police (CSPN), the ministries of Justice, Women's Affairs, Public Health and Population (MSPP), National Education and representatives of human rights organizations, feminist organizations and representatives of the GTS, in order to better take into account and address the realities of these Haitian victims.

This petition will be sent to the Prime Minister of Haiti, Dr Ariel Henry, the Haitian authorities concerned and mentioned above as well as to BINUH and Amnesty International.

JOIN US IN DEFENDING HAITIAN GIRLS AND WOMEN!

The Safety Working Group (GTS)

 

VERSION FRANCAISE 

PLAIDOYER DU GTS CONTRE LES VIOLS ET VIOLS COLLECTIFS EN HAITI À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS HUMAINS.

Port-au-Prince, le 10 décembre 2021

              Depuis janvier 2021, les kidnappings ont connu une augmentation exponentielle en Haïti. Selon la police nationale haïtienne, plus de 460 enlèvements ont été rapportés depuis janvier 2021, soit déjà le double par rapport à 2020. Il ne s’agit là que de la partie visible de l’iceberg. De plus, les viols, viols collectifs, meurtres, vols, attaques armées, sont le lot quotidien des Haïtien.ne.s qui survivent dans un climat de terreur.

            Selon un rapport d'enquête de vie publique-France sur la lutte contre les violences faites aux femmes, « les violences faites aux femmes et aux filles sont une des violations des droits humains les plus répandues à travers le monde

            Il est crucial de souligner que face à la violence généralisée générée par la prolifération des gangs, une police sous équipée et un système judiciaire bancal, les kidnappings touchent aujourd’hui toutes les couches sociales de notre pays. Les femmes et les filles ne sont pas épargnées et, dans la majorité des cas, elles subissent en plus des agressions sexuelles de leurs ravisseurs.

            Selon les Nations-Unies en Haïti, « dans l’environnement coercitif des quartiers sous contrôle des bandes criminelles, l’esclavage sexuel et le viol sont devenus une arme de contrôle sur les habitants. Les viols de jeunes filles revenant de l’école ou encore les viols collectifs de femmes enlevées ou attaquées dans les transports en commun se comptent par plusieurs dizaines chaque mois. Si les femmes et filles sont les principales victimes de ces violences sexuelles, les jeunes hommes recrutés par certaines bandes criminelles subissent également des sévices sexuels, comme un rituel d’initiation. »

            De leur côté, tant les organisations féministes que Médecins sans Frontières, font état d’une telle horreur et sauvagerie lors de viols collectifs et souvent systématiques sur les femmes kidnappées, que ces organisations n’hésitent pas à les qualifier de mutilation voire de torture. « Les femmes qui ont été enlevées et violées pendant leur séquestration sont aujourd’hui de véritables loques humaines, notamment parce qu’elles ont été pour la plupart victimes de viols collectifs en plus d’autres sévices corporels, que souvent elles n’ont pu avoir accès aux soins de santé nécessaires pour éviter des maladies sexuellement transmissibles mais aussi et surtout, parce qu’après avoir été utilisées comme des objets pendant un certain temps par leurs ravisseurs, elles perdent totalement confiance en elles et ont besoin d’un suivi psychosocial spécifique pour s’en sortir » déclare Mme Rosy Auguste Ducéna, Responsable de Programmes du RNDDH (Réseau National de Défense des Droits Humains).

          Tout au long des 16 jours d’activisme sur les violences sexospécifiques organisés par des organisations féministes, l’insécurité spécifique à laquelle font face les Haïtiennes en raison de leur genre, ainsi que les viols et viols collectifs qu’elles subissent partout dans le pays, ont été soulevés. Ces jeunes filles et ces femmes sont nos grand‑mères, nos mères, nos filles, nos sœurs, nos cousines, nos voisines, nos amies, nos collègues de travail ou nos employées. Cette situation est inhumaine et totalement inacceptable.

         Aujourd’hui, 10 décembre 2021, Journée internationale des droits humains, le Groupe de Travail sur la Sécurité (GTS) dont l’objectif est de proposer des pistes de solutions pouvant aider à aborder, dans tous ses aspects, la problématique de l’insécurité en Haïti, condamne toutes les formes de violences sexuelles et dénonce la banalisation desv viols et viols collectifs contre les filles et les femmes en Haïti. Il souhaite recueillir le plus de signatures possible afin d’exiger des autorités concernées :

·       Que les violences sexuelles contre les filles et les femmes deviennent une priorité de la politique nationale de santé publique ;

·       Que cette problématique devienne transversale avec la mise sur pied d’une commission nationale comprenant des représentant.e.s du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), des ministères de la Justice, de la Condition Féminine, de la Santé Publique et de la Population (MSPP), de l’Éducation Nationale et des représentant.e.s des organisations des droits humains , des organisations féministes et des représentant.e.s du GTS, afin de mieux prendre en compte et adresser les réalités de ces victimes haïtiennes.

         Cette pétition sera acheminée auprès du Premier ministre, Dr Ariel Henry, les autorités haïtiennes concernées et susmentionnées ainsi qu’auprès du BINUH et Amnistie Internationale. 

JOIGNEZ-VOUS À NOUS POUR DÉFENDRE LES FILLES ET LES FEMMES HAITIENNES !

 Groupe de Travail sur la Sécurité (GTS)

VÈSYON KREYÒL
 
PLEDWAYE GTS KONT KADEJAK AK KADEJAK KOLEKTIF ANN AYITI NAN OKAZYON JOUNEN ENTENASYONAL DWA MOUN

Pòtoprens, 10 desanm 2021

 Depi janvye 2021, kidnapin yo ogmante san rete ann Ayiti. Dapre Polis Nasyonal, plis pase 460 kidnapin rive fèt depi janvye 2021 ki vle di yo double depi 2020 . Sa a se sèlman twòkèt la.  Kadejak, kadejak kolektif, asasinay, vòl, atak ak zam, se chak jou Ayisyen ap goumen pou siviv nan yon klima laterè.

Dapre yon rapò ankèt lavi piblik nan peyi Lafrans sou batay kont vyolans sou fanm, vyolans sou fanm ak tifi se youn nan vyolasyon dwa moun ki pi gaye nan mond lan.

Li enpòtan pou nou souliye, devan vyolans jeneralize ki se rezilta pwopagasyon gang yo, yon fòs polis ki pa ekipe ak yon sistèm jidisyè ki fèb, kounye a kidnapin yo ap afekte tout kouch sosyal peyi nou an. Fanm ak tifi yo pa epànye epi, nan majorite ka yo, yo soufri tou agresyon seksyèl nan men kidnapè yo.

Dapre Nasyonzini nan peyi Dayiti, “nan katye ki anba kontwòl gang kriminèl yo, esklavaj seksyèl ak vyòl vin tounen yon zam pou kontwole rezidan yo. Kadejak sou jèn fi ki retounen sot lekòl  oswa vyòl kolektif sou fanm yo kidnape oswa atak nan transpò piblik yo ka konte pa plizyè douzèn chak mwa. Pandan fanm ak tifi se prensipal viktim vyolans seksyèl sa a, sèten gang kriminèl ki rekrite jèn gason konn fè yo sibi abi seksyèl, tankou yon seremoni inisyasyon.”

Bò kote pa yo, òganizasyon feminis yo ak Médecins San Frontières, rapòte yon laterè ak zak sovaj pandan vyòl kolektif yo, ki souvan sistematik sou fanm yo kidnape yo, òganizasyon sa yo pa ezite kalifye zak sa yo kòm dechalbore oswa menm tòti. "Fanm yo kidnape ak vyole pandan sekstrasyon yo tounen tankou moun ki pedi tout sans yo, sitou paske  pifò nan yo te viktim kadejak gang anplis lòt abi yo fè sou kò yo, souvan yo pa jwenn swen sante ki nesesè pou yo evite maladi seksyèlman transmisib, men tou epi sitou, paske apre yo fin itilize yo kòm objè pou yon sèten tan, yo konplètman pèdi konfyans nan tèt yo epi yo bezwen yon swivi siko-sosyal espesifik pou yo ka soti nan eta mantal yo ye a ” deklare Madam Rosy Auguste Ducéna, Direktris Pwogram. RNDDH (Rezo Nasyonal pou Defans Dwa Moun).

Pandan 16 jou aktivism sou vyolans ki baze sou sèks, òganizasyon feminis yo te òganize, ensekirite espesifik sa a fanm ayisyen yo sibi akòz sèks yo, ansanm ak kadejak gang yo soufri nan tout peyi a, tout kesyon sa yo te souleve. Jèn fi ak fanm yo se pa estatistikfi yo ye: yo se grann nou, manman nou, pitit fi nou,  kouzin nou, vwazen nou, zanmi nou, kòlèg travay nou oswa anplwaye nou yo. Sitiyasyon sa inimen epi totalman inakseptab.

Jodi 10 Desanm 2021, Jounen Entènasyonal Dwa Moun, Gwoup Travay sou Sekirite (GTS) ki gen objektif sijere solisyon posib ki ka ede abòde, nan tout aspè li yo, pwoblèm ensekirite nan Ayiti, kondane tout fòm vyolans seksyèl. epi denonse banalizasyon vyòl ak kadejak kolektif sou tifi ak fanm nan Ayiti. Atravè petisyon sou entènèt GTS vle kolekte plis siyati posib pou mande otorite konsène yo:            

   • Pou vyolans seksyèl kont tifi ak fanm tounen yon priyorite nan politik nasyonal sante piblik la;

   • Ke pwoblèm sa a vin transvèsal ak kreyasyon yon komisyon ki gen ladan l reprezantan Konsèy Siperyè Polis Nasyonal la (CSPN), Ministè Jistis, Ministè Afè Fanm, Ministè Sante Piblik ak Popilasyon (MSPP), Ministè Edikasyon Nasyonal ak reprezantan òganizasyon dwa moun, òganizasyon feminis ak reprezantan GTS la pou yo ka pi byen konsidere ak abòde reyalite viktim ayisyen sa yo.

Petisyon sa a pral rive jwenn Premye Minis la, Dr Ariel Henry, otorite ayisyen ki konsène yo ak sa yo nou site pi wo a, ansanm ak BINUH ak Amnisti Entènasyonal.

VIN JWENN NOU POU NOU DEFANN FI AK FANM AYISYEN !

Gwoup Travay sou Sekirite (GTS)

 

 

Crédit photo de couverture : :madinin-art.net

 

 

 

 

 

Crédit  photo de couverture : :madinin-art.net

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