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L'armée russe a tué plus de 22 000 civils à Marioupol et a rasé près de 80% des bâtiments. C'est une ville d'un demi-million d'habitant qui a été complètement détruite. À plus grande échelle, Poutine conduit un génocide contre le peuple ukrainien, que les russes appellent "Dénazification". Cette soit-disant "dénazification est en réalité une désukrainienisation qui consiste à forcer les civils ukrainiens à devenir russe et à liquider tous ceux qui s'y opposent.

À ce jour, il reste encore 100 000 civils qui sont encore piégés à Marioupol et 1000 à 2000 d'entre eux se sont réfugié dans les sous-sol d'Azovstal, afin d'échapper aux bombardements russes et de bénéficier d'une protection par les militaires ukrainiens. Parmi les civils réfugiés à Azovstal, il y a même des juifs qui ont fuit la soit-disant "dénazification" et qui veulent défendre leur terre contre l'agresseur russe.

Les russes pratiquent la mauvaise foi et sabotent régulièrement les couloirs humanitaires, qui doivent forcément passer par des zones occupées. Les projets d'évacuation de l'ONU sont voués à l'échec car Poutine n'a aucun respect pour l'ONU et son travail. L'ONU n'a pas été capable de stopper cette guerre et Kyiv a même été bombardée pendant la visite d’Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.

C'est pourquoi nous demandons humblement aux États-Unis, à la France, aux Royaume-Uni, à la Turquie, à l'Allemagne, à l'Italie, à la Grèce, à l'Espagne et à tous les autres États disposant d'une puissance maritime, d'organiser l'exfiltration des civils et de la garnison de Marioupol par la Mer d'Azov, sans chercher à obtenir l'accord du Kremlin.

Un ou plusieurs État pourraient envoyer une flotte de navires de transport escortés par des navires de guerre, à Marioupol en traversant le détroit de kertch. Conformément aux articles 37 et 38 de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM), tous les navires disposent d’un droit de passage en transite à travers le détroit de Kertch et la Russie ne peut l’interdire. De plus, l’article 32 de cette convention rappelle que les navires de guerre et autres navires d’État utilisés à des fins non-commerciales, disposent d’une immunité. Dans ces conditions, les États disposants d'une puissance maritime sont en mesure d'évacuer les habitants de Marioupol et de sa garnison.