Le 24 janvier dernier, nous apprenions la création d’un comité de réévaluation du pictogramme femme enceinte barré par l’ANSM. L’actuel pictogramme avait été instauré par Marine Martin en 2017 à la suite du scandale de la Dépakine.

Sous prétexte d’un pictogramme « pas très clair » jugé trop effrayant pour les femmes enceintes et en âge de procréer, le pictogramme sous sa forme actuelle est en passe de disparaitre. 

Alors que les associations des familles de victimes ont été écartées des discussions, plusieurs experts défavorables au pictogramme ont quant à eux été nommés par l’ANSM, en minant ainsi toute chance d’un débat contradictoire au sein du comité.

Monsieur le directeur Général de la Santé, la compréhension du pictogramme est un enjeu de prévention majeur. Le pictogramme est et doit rester compréhensible par tous, et notamment les populations en difficulté de compréhension du français. 

Madame la directrice de l’ANSM, changer le pictogramme priverait la femme enceinte d’une conscience pleine des risques auxquels son fœtus est exposé afin qu’un nouveau scandale comme celui de la Dépakine ne se reproduise pas.

Pour rappel, l’agence avait déjà été condamnée pour son inertie à mettre en conformité la notice à destination des patientes avec les connaissances scientifiques et signaux identifiés.

Aidez-nous à faire entendre notre voix par vos signatures et à montrer que ce pictogramme est clair, simple à comprendre et utile à la prévention chez la femme enceinte !

Pour en savoir plus, cliquez ici 

Plusieurs personnalités soutiennent notre pétition :

• Anny Duperey actrice, photographe et romancière
• Bertrand Burgalat producteur, musicien, compositeur, arrangeur et chanteur
• Charles Joseph-Oudin, avocat Médiator, Dépakine, H1N1, Essure, Androcur
• Catherine Hill, épidémiologiste et biostatisticienne
• Laurent Mauduit, écrivain et journaliste d'investigation chez Médiapart
• Alain Morvan, auteur et réalisateur chez France Television

Associations :

• Maison des Lanceurs d'Alerte