Call to stop the harassment of scientific spokespersons & defenders of science integrity

Call to stop the harassment of scientific spokespersons & defenders of science integrity

Lancée le
9 mai 2021
Adressée à
Assistance Publique - Hôpitaux Aix-Marseille et 9 autres
Signatures : 5 060Prochain objectif : 7 500
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Citizen4Science

English version: 2nd part please scroll down.

Remarque : Cette pétition peut être signée par tout citoyen, association ou société.

Voir la mise à jour sous la pétition avec notre tribune dans L'Express suite à la diffusion publique par FranceSoir d'une liste de personnes jugées, condamnées à mort avec appel aux crimes (guillotine) dont Citizen4Science. Nous avons désormais interpellé 4 ministères pour action.

Appel aux autorités à faire cesser de toute urgence le harcèlement des porteurs de la parole scientifique et des défendeurs de l'intégrité de la science

Citizen4Science est une jeune association de citoyens née sur les réseaux sociaux en réaction à la désinformation, au populisme scientifique et à l’obscurantisme que nous avons connus dans le cadre de la COVID-19 et qui se poursuit aujourd’hui.

L’idée de la constitution d’une association a germé un jour de septembre 2020, à l’issue d’échanges entre scientifiques et citoyens impliqués dans la communication scientifique et pour certains d’entre eux victimes de cyberharcèlement.

Nous nous devons de citer certains membres de Citizen4Science qui sont particulièrement concernés par le cyberharcèlement comme les Pr Dominique COSTAGLIOLA et Karine LACOMBE, expertes reconnues respectivement en épidémiologie et en infectiologie, et dont le rôle est central dans cette crise sanitaire. On peut citer également le Dr Nathan PEIFFER-SMADJA, infectiologue  comme victime récurrente, parmi d'autres. Ce cyberharcèlement s’est d’ailleurs accompagné de menaces et de procédures judiciaires, et émane directement de l’IHU Marseille.

Notre association est elle-même régulièrement l’objet de diffamation sur les réseaux sociaux de la part de membres et de proches de l’IHUM. Nous sommes ainsi régulièrement accusés de subordination à l’industrie pharmaceutique, ce qui est faux. De plus, certains des comptes sur réseaux sociaux de ces membres IHUM ont contribué à relayer la divulgation d’informations personnelles de nos membres fondateurs.

Récemment, des accusations portées à l’encontre de la
Dr Elisabeth BIK sont édifiantes. Scientifique de renommée internationale luttant contre la fraude scientifique et largement reconnue par ses pairs, elle est actuellement victime de tentatives d’intimidation avec divulgation d’adresse personnelle, accusations de fraude, chantage et extorsion de fonds par le Pr Éric CHABRIÈRE. Elle avait auparavant été traitée de “cinglée” et accusée de mener “une chasse aux sorcières” pour avoir critiqué des travaux douteux publiés par des équipes de l’IHUM.

Des revues scientifiques et des articles de presse internationaux se font désormais le relais de ce que l’on appelle aujourd’hui “le scandale français”.

Un an et quelques mois après le début de la crise sanitaire, nous faisons le triste constat que le temps médiatique n’est pas suivi par un temps judiciaire loin des réseaux sociaux. Ironiquement, il est remplacé par un populisme juridique à coup de procédures judiciaires entamées en série par ceux qui s’adonnent au dénigrement et au harcèlement, ce qu’ils vantent sur les réseaux sociaux.
Ainsi nous constatons avec regret et effarement que la situation continue de se dégrader de façon préoccupante laissant une place toujours plus importante à la mauvaise science ainsi qu’aux données d’interprétation tronquées et grossièrement manipulées. Les attaques venant de l’IHUM semblent augmenter de manière proportionnelle à sa perte de crédibilité dans le monde scientifique.

Cette escalade de l’agression et de l’intimidation est particulièrement inquiétante. Elle détruit l’image de sérieux et de compétence des médecins et des scientifiques français aux yeux des citoyens, peu rompus à l’exercice du débat scientifique et influencés malgré eux par des chaînes d’information continue de piètre qualité journalistique ainsi que les vidéos sur Youtube émanant de l’IHUM. Cette situation intolérable et délétère contribue fortement à la perte de confiance d’une partie de la population envers les autorités sanitaires et les messages de santé publique, retardant ainsi d’autant plus la sortie de cette crise sanitaire.

La communauté scientifique internationale et beaucoup de nos médecins, pharmaciens, soignants, scientifiques et concitoyens avertis sont inquiets et désabusés de constater que notre pays laisse prospérer la désinformation, le cyberharcèlement et les procédures judiciaires à l’encontre des porteurs de la parole scientifique consensuelle. Les perpétrateurs ne sont pas même inquiétés ou simplement rappelés à l’ordre.

Aujourd’hui, ce ne sont pas ceux qui sont coupables de ces forfaits que nous interpellons, mais ceux qui tolèrent ces agissements destructeurs répétés.

Nous demandons ainsi aux autorités compétentes de se pencher sur cette question afin d’éclaircir rapidement la situation et de prendre les mesures qui s’imposent.

Les autorités doivent d’une part protéger les citoyens et les scientifiques victimes des agissements dénoncés ici, et d’autre part enquêter et agir sans délai afin de faire cesser de manière urgente ces agressions injustifiées et traumatisantes.

Nous appelons donc solennellement l’APHM, dont le silence et l’inaction sont incompréhensibles, à prendre ses responsabilités et à intervenir au plus vite pour enquêter et faire cesser ces agissements de membres de l’IHU Marseille qui en sont responsables.

Nous interpellons également les ministères de tutelle de l’IHUM :

– Ministère des Solidarités et de la Santé dirigé par M. Olivier Véran
– Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dirigée par Mme Frédérique Vidal

et

– Conseil national de l’ordre des médecins, M. Patrick Bouet
– Conseil régional de l’Ordre des médecins PACA
– Conseil départemental de l’Ordre des médecins Bouches-du Rhône

Nous incitons également fortement les journalistes à se pencher davantage sur ce problème de cyberharcèlement et à éclairer le grand public sur ces agissements.

L’heure est grave en cette période critique de pandémie, car au-delà des préjudices subis par les victimes de harcèlement à titre personnel, la défiance des citoyens est entretenue, le complotisme et les mouvements anti-vaccin exacerbés. Le résultat se compte en vies humaines perdues et en nombre croissant d’invalidités.

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English version

HARASSMENT OF SCIENTIFIC SPOKESPERSONS AND DEFENDERS OF SCIENTIFIC INTEGRITY: CITIZEN4SCIENCE CALLS ON THE AUTHORITIES TO INTERVENE URGENTLY

Note : this petition is open for signature to all citizens & scientists worldwide as well as societies.


Citizen4Science is a young association of citizens, which was born on social networks as a reaction to the misinformation, scientific populism and obscurantism that we experienced during COVID-19 and that continues at present.

The idea of forming an association was born one day in September 2020, following discussions among scientists and citizens involved in scientific communication and for some of them victims of harassment.

We must mention some members of Citizen4Science who are targeted victims of cyberharassment, such as Prof. Dominique COSTAGLIOLA and Prof. Karine LACOMBE, respectively recognized experts in epidemiology and infectiology, and whose role is central in this health crisis. We can also mention Dr. Nathan PEIFFER-SMADJA, infectious disease specialist as a recurrent victim, among others.This cyberharassment has been accompanied by threats and legal proceedings directly from IHU Marseille.

Our association is itself the object of defamation on social networks by members and relatives of IHUM. We are accused of being subordinated to the pharmaceutical industry, which is false. In addition, some of the social network accounts of these IHUM members have contributed to relaying unauthorized divulgation of personal information of our founding members.

Recently, accusations by IHUM against Dr. Elisabeth BIK, an internationally renowned scientist fighting against scientific fraud and widely recognized by her peers, are edifying. She is currently victim of intimidation attempts with disclosure of personal address, accusations of fraud, blackmail and extortion by Prof. Eric CHABRIÈRE, IHUM. She had previously been called “crazy” and accused of leading a “witch hunt” for having reported dubious work published by IHUM teams.

Scientific journals and international press articles are now relaying what is now called “the French scandal”.

One year and a few months after the beginning of the health crisis, we make the sad observation that the media time is not followed by a judicial time far away from social networks. Ironically, it is replaced by legal populism with legal proceedings initiated in series by those who engage in denigration and harassment, which they promote on social networks.
Thus, we note with regret and dismay that the situation continues to deteriorate in a worrying way, leaving more and more room for bad science as well as for truncated and grossly manipulated interpretation data. Attacks from the IHUM seem to increase in proportion to their loss of credibility in the scientific world.

This escalation of aggression and intimidation is particularly disturbing. It destroys the image of seriousness and competence of French doctors and scientists in the eyes of citizens, who are not very familiar with the exercise of scientific debate and who are influenced in spite of themselves by continuous news channels of poor journalistic quality as well as the videos on youtube emanating from the IHUM. This intolerable and deleterious situation strongly contributes to the loss of confidence of a part of the population towards the health authorities and the public prevention messages, thus delaying even more the exit of this health crisis.

The international scientific community and many of our physicians, pharmacists, caregivers, scientists and informed citizens are concerned and disillusioned to see that our country allows disinformation, cyberharassment and legal proceedings against the bearers of consensual, scientific speech to flourish. The perpetrators are not even worried or simply called to order.

Today, it is not those who are guilty of these crimes that we question, but those who tolerate these repeated destructive actions.
We ask the competent authorities to look into this matter in order to quickly clarify the situation and to take the necessary measures.
The authorities must on the one hand protect the citizens and scientists who are the victims of these acts, and on the other hand investigate and act without delay in order to put an urgent end to these unjustified and traumatic attacks

We therefore solemnly call upon the APHM, whose silence and inaction are incomprehensible, to assume its responsibilities and to intervene as soon as possible to investigate and put an end to these acts of aggression by the members of IHU Marseille who are responsible for them.

We also call upon the ministries in charge of the IHUM:

– Ministry of Solidarity and Health headed by Mr. Olivier Véran
– Ministry of Higher Education and Research headed by Ms. Frédérique Vidal

and

– National Council of the Order of Physicians, Mr. Patrick Bouet
– Regional Council of the Order of Physicians PACA
– Departmental Council of the Order of Physicians Bouches-du Rhône

We also strongly encourage journalists to focus more on this problem of cyberharassment and to enlighten the general public on these acts.

This is a serious time in this critical period of the pandemic, because beyond the damage suffered by the victims of harassment on a personal basis, the distrust of citizens is maintained, conspiracy and anti-vaccine movements are exacerbated. The result can be counted in human lives lost and in a growing number of disabilities.

Citizen4Science will be very vigilant to the follow-up of this press release, which is in line with its mission of promoting well-done, well-communicated and well-used science, of being a whistleblower; and of course, in the framework of the protection it owes to its members who are victims of harassment.

 

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