Avec la levée du confinement, on aurait pu croire le retour des beaux jours pour les sportifs et en particulier le karaté, classé sport de combat et donc soumis à des restrictions importantes. Malheureusement depuis la rentrée les difficultés s'accumulent. Plusieurs décisions de Mme la Maire visent à interdire l'usage de toutes les salles de la commune au club de karaté.

- Interdiction de s'entraîner les dimanche et jours fériés.

- Interdiction de s'entraîner pendant 17 semaines (la quasi-intégralité des vacances scolaires jusqu'à fin 2022)

- Incitation à quitter la commune.

 

Devant nos questionnements quant à ces décisions soudaines communiquées de façon brutale, les réponses suivantes nous ont été successivement apportées, se contredisant les unes les autres :

- le dimanche est bloqué pour cause de nettoyage

- le dimanche est bloqué pour cause de stockage de matériel

- le dimanche est bloqué pour des raisons de sécurité, au cas où un hélicoptère doive se poser à proximité et que les secours aient besoin de la salle

- le dimanche est bloqué en cas d'accident car les élus sont souvent absents et ne pourraient pas intervenir

- il faut maintenir un "taux d'inoccupation de la salle"

- le dimanche est bloqué ainsi que les autres jours et vous n'aurez pas de justification. 

- Il faut vous organiser autrement.

 

Nous ne comprenons pas ces arguments qui nous semblent incohérents. Nous avons proposé à de multiples reprises de participer aux frais (électricité, chauffage, etc.), ce qui nous a été refusé. Nous avons proposé d'ajuster nos créneaux en cas de conflit d'agenda, ce qui n'a pas été accepté non plus car il n'y a pas de conflit d'agenda. Les salles de Cras doivent semble-t-il rester inoccupées.

 

A l'heure où le gouvernement lance un "Plan de Relance du Sport" visant à développer les pratiques sportives, on nous demande au contraire de moins nous entraîner. Le club de Cras forme aujourd'hui de jeunes athlètes dont certains briguent des titres nationaux et internationaux. Il forme également des arbitres et des instructeurs. Il héberge des jeunes en formation professionnelle dans le domaine du sport et des jeunes en filière Sport de Haut Niveau. Il entraîne plus de 80 personnes de tout âge et sexe, créant de la cohésion et du lien social dans notre ruralité.

 

Et on nous demande d'en faire moins...

 

Aujourd'hui, les karatékas doivent donc s'entraîner les dimanche et jours fériés en extérieur, sur un parking, devant une salle vide et inutilisée, augmentant les risques de blessure. Les entraînements des vacances sont annulés. Ils ne comprennent pas. Ils comprennent d'autant moins que durant 12 ans, ils ont pu s'entraîner le week-end et les vacances scolaires avec le soutien de la municipalité.

 

Aidez-nous à faire changer les choses pour permettre aux karatékas de s'entraîner à nouveau.