Le choc.

L'Education Nationale a décidé d'une mutation forcée à l'encontre de 6 enseignant.es de l'école élémentaire REP+ Louis Pasteur à Saint-Denis.

L'Education Nationale dit que cette décision est prise afin de permettre la sérénité et le bon fonctionnement de l'école.

C'est faux.

Cette répression est inacceptable, révoltante et dangereuse.

Leur reproche-t-on d'avoir participé à plus de 70 signalements pour des faits graves contre l'ancienne directrice qui collabore avec des journaux d'extrême droite ? D'avoir mis en place des projets commun pour l'égalité fille-garçon ?

Nous, familles des élèves, tutrices et tuteurs des élèves, anciennes directrices de l'école, tous les professeurs de l'école, les partenaires de l'école, les membres de la cité éducatives et les soutiens, refusons cette décision et la combattrons aussi longtemps que nécessaire.

Ces 6 enseignant.es sont indispensables à la sérénité et au bon fonctionnement de l'école. Nous en sommes témoins chaque jour, contrairement à ceux qui ont pris cette décision.

Ces 6 enseignant.es, tout comme les 13 autres présent.es dans l'école, pallient quotidiennement le manque de réseau d'aide pour les élèves en difficulté, d'AESH pour les élèves en situation de handicap, la pénurie d'orthophonistes, le non-remplacement des enseignants absents comme pour l'UPE2A, les budgets inexistants pour les projets culturels, sportifs, ...

Dans cette cité éducative où les élèves souffrent déjà du manque moyens, l'Education Nationale souhaite désormais leur enlever ces professeurs si passionnés et si engagés chaque jour pour la réussite de tous les élèves ?

C'EST HORS DE QUESTION.