A moins d’un an des JOP de Paris 2024, le CoPER 93, Collectif PERmanent de défense et de promotion de l'EPS, du sport scolaire et du mouvement sportif en Seine-Saint-Denis, a lancé une grande campagne pour faire entendre les besoins d’investissements publics pour l'EPS et le sport associatif dans le 93. 

Soutenu par Marie-George Buffet, ancienne ministre des sports et ancienne députée, le CoPER 93 est composé de maires, élus aux sports, députés et sénateurs, de professeurs d’EPS, parents d’élèves, professeurs des écoles et d’acteurs.trices du mouvement sportif de Seine-Saint-Denis (comités, clubs, sportives et sportifs). Tous ensemble, nous demandons à l’Etat : 

1. Un plan d’investissements publics structurant pour la construction d’installations sportives.

Il est urgent d’agir pour l’égalité et réduire les carences quantitatives et qualitatives des équipements et des espaces sportifs du 93. La moyenne nationale de 50 installations sportives pour 10 000 habitants alors qu’elle est de 16 dans le 93. 

2. Un bouclier tarifaire pour faire face à l’augmentation des coûts de l’énergie.

Les collectivités n’ont plus assez de moyens de faire fonctionner le service public du sport et d’œuvrer pour un service public de qualité pour toutes et tous.

3. Un plan de rénovation énergétique de l’ensemble des installations sportives.

La Cour des Comptes recommande un plan de 20 Milliards d’€ au niveau national pour la mise aux normes énergétiques des installations sportives au niveau national. En Seine-Saint-Denis, le parc d’installations sportives est en moyenne vieux de plus de 40 ans.

 

SIGNER CETTE PÉTITION C’EST AGIR ENSEMBLE POUR FAIRE RESPECTER LES LOIS DE LA RÉPUBLIQUE EN MATIÈRE DE PRATIQUE SPORTIVE !

Le CoPER 93 organisera des initiatives jusqu’à l’été 2024 pour faire entendre les besoins pour la population de Seine-Saint-Denis… et au-delà !

Pour plus d’information ou nous rejoindre, merci de nous contacter par mail à Coper93.SportPourTous@gmail.com

L’EPS et le sport associatif en Seine-Saint-Denis c’est :

• Le dernier département de France en matière d’installations sportives : 16 équipements pour 10 000 habitants, soit 3 fois moins que la moyenne nationale qui est à 50 pour 10 000 habitants et un parc d’installations sportives en moyenne vieux de plus de 40 ans ! 

Pourtant, les collectivités ont des idées et des possibilités concrètes pour implanter des installations sportives innovantes et structurantes qui répondent aux besoins des habitant.es.

• 0,45 bassin de natation pour 10 000 habitants, soit moitié moins que la moyenne nationale… et près de 40% d’élèves qui ne valident pas le savoir nager !

Pourtant, les enseignants sont très engagés, compétents et motivés sur cet apprentissage, et ne demandent qu'à exercer et transmettre leur passion et leurs savoirs, dans un bassin public proche de leur établissement.

• Un taux de licenciés sportifs globalement faible par rapport à la moyenne nationale avec des difficultés d’accès à la pratique affectant plus particulièrement les jeunes filles et la pratique para-sport, mais aussi des clubs contraints de refuser des adhérents, manquent de créneaux, voient leurs subventions baisser alors que le prix de la licence fédérale augmente empêchant un réel développement.

Pourtant, le tissu associatif du mouvement sportif de Seine-Saint-Denis est riche, pluriel, et regorge d'envie et d’idées pour accueillir plus de licenciés et développer le sport dans toute sa diversité.