STOP A L’ABATTAGE DES POULES PONDEUSES

En 2020, c’est plus de 70 000 poules qui ont été abattues dans le département du Rhône en raison d’une salmonelle dans leur environnement et non sur les produits (poules pondeuses, volailles de chair ou œufs).

L’arrêté ministériel du 1er août 2018 relatif à la surveillance et à la lutte contre les infections à salmonella dans les troupeaux de l’espère Gallus Gallus en filière ponte d’œufs de consommation, qui s’applique pour les élevages de plus de 249 poules pondeuses, est basé sur des règlements européens (n°CE/2160/2003 et n°UE/517/2011).

Cette réglementation dans sa version actuelle constitue un couperet inacceptable pour les éleveurs. L’abattage systématique des cheptels en cas de positivité à la salmonelle engendre chez les éleveurs une grande détresse économique (destruction de l’outil de travail et perte du revenu), sociale (des éleveurs sont montrés du doigt malgré leur bonnes pratiques), morale (solitude face aux procédures et aux agents de l’état), et éthique (qui peut encore aujourd’hui accepter d’abattre, soi-même, ses animaux, sans savoir s’ils sont malades ?).

Durant l’automne 2020, plusieurs élevages du Rhône (y compris des gros élevages) ont été positifs à des prélèvements salmonelles, ce qui représente plus de 70 000 poules abattues dans le département en quelques semaines. 7 foyers de salmonellose en élevage professionnel et 4 en basse-cour privée ont été identifiés. Dans 5 de ces foyers, les œufs consommés étaient à l’origine de toxi-infections alimentaires collectives (17 personnes malades), ayant donné lieu à 8 hospitalisations. Sur ces 5 foyers, seul 1 foyer avait pour origine un élevage professionnel.

 Les propositions et les alertes lancées par les éleveurs restent sans réponse et les difficultés des petits élevages ne cessent de s’amplifier sous couvert du principe de précaution de la réglementation salmonelle, qui peut provoquer leur fin. Des échanges entre les éleveurs (y compris les petits élevages) et la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) doivent avoir lieu au plus tôt pour apporter des solutions :

 - proposer un système de contrôle via les analyses progressif et cohérent : analyses régulières dans l’élevage (fréquence proportionnelle au risque et donc à la production) ; en cas d’analyses d’environnement positives, analyses plus poussées sur les animaux et/ou les produits (viande, œufs) ; taux de contamination pour le déclenchement des mesures de police sanitaire.

- en cas d’infection : accompagner et indemniser les élevages foyers

Les élevages fermiers de volailles constituent une plus-value pour l’image de l’aviculture française et sont fortement plébiscités par les consommateurs. Les parcours de volailles sont de plus une formidable manière de valoriser des espaces dans une perspective agro-écologique. Par ailleurs, ces élevages constituent un levier pour l’emploi en milieu rural, puisque de plus en plus d’installations en agriculture se font de cette manière.

En signant cette pétition :

-        Vous défendez vos droits pour une alimentation saine et locale.

-        Vous soutenez les agriculteurs qui souhaitent continuer à nourrir la population.

-        Vous défendez le bien-être animal .

 

Merci pour votre soutien.