S'opposer au licenciement d'une salarié·e qui dénonce le harcèlement qu'elle subit

S'opposer au licenciement d'une salarié·e qui dénonce le harcèlement qu'elle subit

Lancée le
12 mars 2023
Signatures : 922Prochain objectif : 1 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Robert AMADE

Sarah est salariée du Conseil Economique et Social d'Etablissement : Capgemini Ingénierie. Depuis plus de 8 ans elle s'occupe du traitement administratif des prestations du CSEE. Elle est toujours au service des salarié·es de Capgemini. 
Depuis 2019, elle subit la gestion calamiteuse des élu·es CFDT du CSEE qui lui crient dessus, lui donnent des ordres contradictoires et la cassent lorsqu'elle a la mauvaise idée de demander lors de son entretien annuel une augmentation de grade. Depuis qu'elle a dénoncé cette situation, elle subit l'acharnement du secrétaire CFDT du CSEE qui n'a de cesse de vouloir la mettre en échec, il essaye de lui trouver des fautes qui n'en sont pas, en résumé il veut la faire craquer. En parallèle l'augmentation de salaire de Sarah est refusée (malgré des entretiens annuels où son travail est salué) ainsi que sa demande de changement de grade. Mais Sarah ne se laisse pas faire et résiste jour après jour. Le stress et la situation sont tellement pesants que son médecin lui prescrit des arrêts maladies successifs. Son corps ne suit plus. Ne bénéficiant pas de subrogation de salaire et sans revenu, elle reprend le travail malgré tout. Sarah trouve la force de dénoncer sa situation auprès de l'inspection du travail.

Aujourd'hui, sans consulter le CSEE, le secrétaire CFDT prend l'initiative de convoquer Sarah pour un entretien de licenciement pour faute grave. Il se permet même de la sanctionner d'une mise à pied conservatoire toujours sans en informer ou consulter qui que soit.

Elle sera convoquée le 16 mars 2023 pour un entretien de licenciement que le secrétaire voudrait faire valider lors du CSEE du 23 mars 2023.

Sarah peut être considérée comme une lanceuse d'alerte. L'enjeu est d'empêcher son employeur de la licencier parce qu'elle dénonce des faits de harcèlement. A plus fortes raisons lorsque cet employeur est un élu du personnel.   

Un fort soutien à Sarah pourra amener le secrétaire du CSEE Capgemini Ingénierie à lâcher l'affaire et enfin prendre la mesure de la situation et régler correctement la situation que dénonce Sarah. Enfin ce sera un message fort envers les syndicats du groupe Capgemini : comment se positionnent-ils ? Vont-ils soutenir un secrétaire de CSEE qui se comporte comme le pire des employeurs ou bien une salariée qui ne demande qu'à travailler dans la sérénité et toujours au service des salarié·es de Capgemini.

En apportant votre soutien à Sarah, vous avez la possibilité d'exprimer à vos élu·es votre indignation et les rappeler à leurs prérogatives.

En soutenant Sarah vous pourrez contribuer à éviter que cette salariée sénior ne se retrouve sans emploi. En cette période de contestation de la reforme des retraites, le symbole est important.

En soutenant Sarah, vous contribuerez à mettre un terme à une injustice inacceptable et elle pourra retrouver une situation professionnelle apaisée.

Il faut agir vite : le 16 mars 2023 elle sera reçue par le secrétaire qui cherche à la piéger depuis des mois pour un simulacre d'entretien et le 23 mars le CSEE devra se prononcer sur le licenciement de Sarah.

On compte sur vous !

La CGT Capgemini

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