SENSIBILISER et LUTTER contre la DÉFORESTATION et la POLLUTION en Côte d'Ivoire

SENSIBILISER et LUTTER contre la DÉFORESTATION et la POLLUTION en Côte d'Ivoire

Lancée le
26 novembre 2021
Adressée à
ACTEURS LIÉS à LA FILIÈRE BOIS, au SECTEUR ENVIRONNEMENTAL et ÉCOLOGIQUE EN CÔTE D’IVOIRE (Les amoureux de la Côte d'Ivoire)
Signatures : 27Prochain objectif : 50
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Les Amoureux de la Côte d'Ivoire

La protection de la nature et des hommes en Côte d'Ivoire est notre priorité.

Lutter contre la DÉFORESTATION pour combattre le changement climatique et REPLANTER en Côte d'Ivoire.
Lutter contre la déforestation pour combattre le changement climatique et l'insécurité alimentaire.
Notre objectif principal est d'accroitre le taux de couverture forestière nationale, afin de contribuer à la résilience des populations face aux effets du changement climatique.

MESSAGE aux ACTEURS LIÉS à LA FILIÈRE BOIS, au SECTEUR ENVIRONNEMENTAL et ÉCOLOGIQUE EN CÔTE D’IVOIRE.

NOUS ASSISTONS à un DÉSASTRE ÉCOLOGIQUE en Côte d'Ivoire.
Lien pour nous accompagner : ON COMPTE SUR VOUS....

Messieurs, Mesdames, la #déforestation en Côte d'Ivoire est la plus forte d'Afrique, avec 90% de la forêt disparue.
Le politique a envisagé de mettre en place une « structure autonome et indépendante » chargée d’assurer un suivi permanent des forêts et de la faune pour préserver le patrimoine forestier.

Nous souhaitons sensibiliser toutes les personnes vivant en Côte d'Ivoire mais aussi et surtout ceux qui désirent protéger ce pays que nous aimons tant.

Au cœur de cette chaîne de désastre #écologique, nous trouvons :

  • La déforestation massive des parcs nationaux et des forêts résiduelles, la plantation sauvage de cacaoyers, de palmiers à huile et leur culture irraisonnée, la très mauvaise rémunération des petits producteurs ou encore le trop grand nombre d’intermédiaires constamment à la recherche de profits.
  • Le défrichage massif du territoire, trafic de fèves cultivées frauduleusement dans des parcs nationaux ou des forêts classées et utilisation non raisonnée de pesticides ont entraîné la disparition de la majorité de la forêt ivoirienne.
  • La destruction de la forêt, c’est l’augmentation du CO2 et donc la majoration de la pollution et de la désertification.

Au rythme actuel de la déforestation, il restera moins de 2 millions d’hectares de forêts en 2035 en Côte d’Ivoire (Superficie de 322 462 km2)  et plus du tout dans sa partie Sud, hormis les aires protégées.

Il reste seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées contiennent encore une couverture forestière.

Nous nous sommes amusés, (si l’on peut dire), à faire un petit calcul :
Au rythme visuel que nous voyons sur les routes, juste à Abidjan et sa banlieue (environ 1 camion de 3 billes toutes les 3 minutes),
il est coupé au moins toutes les 12 heures environ 240 arbres X 3 (chaque grumier à 3 billes de bois) soit 720 arbres au moins par jour,
soit, si on extrapole avec le port de San Pédro, là-bas, il faudrait multiplier au moins par 2 les quantités qui arrivent,
ce qui donnerait le chiffre de 1440 arbres par jour, soit pour le total, environs 2160 arbres « centenaires » qui sont coupés chaque jour en Cote d’ivoire.
La tragédie de cette hécatombe, 788 440 arbres (je vous laisse imaginer la superficie qu’il faut raser pour atteindre ces arbres.)
Il est plus que temps de bannir ou de réduire de façon drastique toute coupe d’arbres avant que le désert s’installe jusqu’au littoral ivoirien.

Nous vous demandons de mettre autour de la table tous les acteurs de la « filière bois » afin de trouver, ensemble, une solution pour nos enfants.
Il semble aujourd'hui nécessaire de nouer un dialogue renforcé entre les secteurs en amont (les producteurs) et en aval (la transformation), avec au centre un élément stratégique : les scieries.
Le regroupement des acteurs dans les interprofessions permet de réunir les propriétaires, les gestionnaires, les exploitants, les experts forestiers, les entrepreneurs, les pépiniéristes et les industriels de la transformation.
Ensemble, ils échangeront leurs besoins, leurs problématiques, développeront des innovations, feront la promotion de la filière, fourniront des statistiques, intensifieront l'exploitation sur place des produits transformés.

La Faune
Parlons aussi de la faune, une 30ène en Côte d’Ivoire sont en voie de disparition et celle qui est la plus protégée, le chimpanzé.
Les éléphants, emblème de notre pays, qui vivent en forêt, sont passés de  1611 individus en 1994 à 225 en 2020.
Nous le savons tous, l’expansion agricole en zone tropicale est la première cause directe de la déforestation.
Plus de la moitié de la déforestation mondiale est directement liée à la conversion des forêts en zones de culture ou de pâturage.

La flore
La Côte d’Ivoire est le premier producteur de Cacao dans le monde.
Cette arbre, si il n’a pas d’ombre, a sa durée de vie diminuée.
Pour augmenter sa longévité, on recoure aujourd’hui à l’utilisation de pesticide.
La filière cacao est trop importante en Côte d’Ivoire. Il faut stopper tout nouveau champ d’exploitation.
Disparitions des plantes médicinales ou servant de repas aux animaux.

L'orpaillage clandestin
Il faut éduquer dans les villages et expliquer la dangerosité de l’orpaillage clandestin qui participe à la destruction des forêts mais aussi à la pollution des sols par des produits comme le mercure.
Les nappes phréatiques sont polluées et les villages ne peuvent plus s’alimenter en eau potable.

Les maladies
Contrairement aux idées reçues, les forêts réduisent les maladies infectieuses. 
Les forêts tropicales non perturbées peuvent exercer un effet modérateur sur les maladies provoquées par les insectes et les animaux. 
Autrement dit, le déboisement des forêts primaires reste l’une des causes principales de l’apparition de nouveaux agents infectieux et de leur circulation épidémique dans les populations humaines.
40 % de la population mondiale vit dans des régions infestées par le #paludisme.
Or, dans les zones fortement déboisées, le risque de contracter cette maladie est 300 fois plus élevé que dans les zones de forêt intacte.
72 % des maladies infectieuses émergentes transmises par les animaux à l’homme sont propagés par des animaux sauvages par rapport aux animaux domestiques (Ébola, covid-19). 
Les zones déboisées augmentent le contact entre la faune sauvage et l’homme et influencent la transmission d’agents pathogènes.
Disparitions des plantes médicinales ou servant de repas aux animaux.

QUELQUES PROPOSITIONS

  • Il faut mettre de toute urgence un terme à la déforestation permanente ; reboiser à grande échelle, protéger et gérer adéquatement les zones à préserver en priorité.
  • Il faut recentrer les métiers bois vers la fabrication de meuble ou autre.
  • Il faut interdire tout transport illicite dans des conteneurs de bois « coupés à la longueur » qui passent les frontières sans être contrôlés.
    L’avenir de nos enfants est en jeux
  • TROUVER DES ALTERNATIVES À LA DÉFORESTATION auprès des différents acteurs forestiers et aider la forêt à s’adapter au changement climatique.
    Cette mesure vise à financer, par le biais de subventions, des investissements permettant la modernisation et le développement des entreprises de la filière graines et plants (pépinières forestières et entreprises de reboisement) pour améliorer les capacités de production et de plantation, et les sécuriser en diminuant les risques liés aux impacts du changement climatique qui touchent directement leurs activités.
  • Le principe du « pollueur-payeur » doit être étudié,
  • La suspension de toute exportation des bois, des grumes brutes, en dehors de notre pays jusqu'à nouvel ordre et contrôler de ne plus vendre et brader nos forêts.
  • Mettre en place des mesures de suspendre tout ce qu'il y avait comme contrat acquis de manière illégale, qui ne respectent pas (la loi) parce qu'il y a des seuils, des superficies qu'on peut vendre au privé.
  • Chasse à la déforestation importée dans les entreprises,
  • Aménagement du territoire et mise en œuvre de projets dédiés à l’éducation,
  • Mettre en place Des outils de pointe pour lutter contre la déforestation exportée,
  • Agriculture zéro déforestation : accompagnement des productions vivrières (manioc, banane plantain).
  • Gestion durable des forêts et reboisement, en partenariat avec l’industrie du bois,
  • Énergie domestique durable : formation de charbonniers à la carbonisation améliorée, de fumoirs à poisson, de la production de « cacaocharbon »,
  • Réduire la tentation d'aller défricher de nouvelles forêts pour produire du cacao.

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