NON A LA DELOCALISATION DES ETABLISSEMENTS DE MINDIN DE ST BREVIN LES PINS (44)

NON A LA DELOCALISATION DES ETABLISSEMENTS DE MINDIN DE ST BREVIN LES PINS (44)

Lancée le
21 avril 2023
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Pourquoi cette pétition est importante

 

 

Le 7 mars 2019, l'ARS des Pays de Loire et le Conseil Départemental de Loire-Atlantique, ont annoncé la délocalisation totale des établissements de Mindin accueillant des enfants et adultes lourdement handicapés.

Cette annonce brutale et sans aucune concertation préalable, fait suite à la publication du PPRL (Plan de Prévention des Risques Littoraux) de février 2019, indiquant une vulnérabilité du site avec risque de submersion, en cas de tempête majeure et supérieure à celle de Xynthia en 2010.

Un arrêté préfectoral a depuis été pris avec injonction de déménager du site historique de Mindin. Le débat n’est donc plus de savoir s’il faut quitter Mindin, mais de définir à quel endroit nous pouvons reconstruire nos établissements, en assurant la sécurité des enfants et adultes accueillis, tout en préservant la qualité des prises en charge, et les conditions de travail des agents exerçant auprès des usagers.

Immédiatement, la mairie de St Brévin les Pins s’est positionnée en indiquant qu’elle souhaitait conserver l’intégralité des établissements de Mindin au sein de sa commune. Des propositions de terrains ont été formulées, et répondent parfaitement aux besoins en matière de sécurité, d’inclusion, de surface, d’environnement…et nous permettraient ainsi de conserver ce lien historique entre les résidents, les agents, et la commune de St Brévin, ses habitants et commerçants.

Pourtant, l’ARS et le Conseil Départemental de Loire-Atlantique enferrés dans une logique destructrice, imposent à l’ensemble des usagers et des agents un éclatement de nos établissements sur 3 territoires différents du département d’ici 6 à 8 ans :

-        Un tiers des places seulement sera conservé sur St Brévin les Pins

-        Un second tiers sera délocalisé sur le territoire de la Carène. Jusqu’ici la commune d’accueil reste inconnue bien que celle de TRIGNAC se soit déjà positionnée

-        Un dernier tiers sera intégré à la commune de BOUAYE près de NANTES, l’achat d’un terrain ayant déjà été acté

 Les conséquences de cette décision arbitraire sont nombreuses :

-        Destruction de l’inclusion et des projets de vie des enfants et adultes accueillis. Jusqu’ici sur ST BREVIN, ces projets s’organisent dans un cadre favorable (classes adaptées, liens sportifs et culturels, proximité de la mer pour les activités et promenades, entraide inter-établissements notamment pendant le Covid, festivités inter-établissements, biens communs avec le bassin aquatique, la cafétéria, les ateliers éducatifs ou encore la Chapelle…). Demain, les résidents devront être orientés vers les structures municipales des nouvelles communes d’accueil (Ex : piscine…), sans tenir compte de l’impossibilité pour certains d’y participer en raison de leur handicap ou troubles du comportement !!!

-        Disparition du 1er employeur du pays de Retz au profit des plus grosses communautés de communes du département (Carène et Nantes Métropole)

-        Achat d’un terrain sur BOUAYE complètement inadapté pour les besoins divertissants des usagers : éloigné de plusieurs kilomètres du centre-ville, à proximité d’une 4 voies, proche d’une zone artisanale inadaptée face aux besoins des résidents (alors que sur St Brévin il y a cinéma, piscine, bowling, restaurants, divers commerces…), sans possibilité de promenade immédiate autour de la zone réservée

-        Allongements des déplacements pour les professionnels qui iront sur BOUAYE

-        Allongements des déplacements pour assurer la logistique

-        2,3 hectares de terrain boisés sur BOUAYE qui verront une faune et une flore sacrifiées, alors que sur St Brévin 8 hectares adaptés sont disponibles pour accueillir l’ensemble des établissements

-        Aucune place d'hébergement supplémentaire créée dans le département, puisqu’on ne fait que déplacer des résidents aujourd’hui accueillis sur St Brévin, qui se verront déracinés de leur lieu de vie pour intégrer la métropole nantaise et le territoire de la Carène

-        Péril sur les emplois notamment auprès du GCSMS (établissement assurant la blanchisserie, la restauration, les espaces verts…) face à une baisse d’activité orchestrée (la partie sur BOUAYE sera rattachée à la métropole nantaise). Ces emplois étant déjà aujourd’hui les plus précaires (majoritairement contractuels)

-        Gaspillage financier avec 100 millions d’euros annoncés pour cette délocalisation, qui plus est en se projetant vers une commune de la Carène distante de seulement quelques km de St Brévin

-        Absence de dialogue puisque ni les agents, ni les familles et encore moins les usagers n’ont été concertés sur leur souhait ou non de quitter St Brévin

-        Que penser d’un projet qui au départ nous annonçait la suppression d’un tiers de nos capacités d’hébergement, ce qui « apparemment » ne serait plus d’actualité aujourd’hui. Allons-nous faire confiance aveuglément ? Il en va de la pérennité des emplois et de la qualité de prise en charge offerte. Ne nous a-t-on pas déjà supprimés des postes ces dernières années comme ceux des infirmières de nuit, de la musicothérapeute, de la qualiticienne…? 

-        …..

Depuis le début nous avons le soutien de la mairie de St Brévin, mais également celui de l’ensemble des maires de la Communauté de Commune du Sud Estuaire (Corsept, Paimboeuf, St Père en Retz, St Viaud, Frossay). Le maire de St Brévin a déjà rencontré 2 ministres pour expliquer l’incohérence humaine et financière du projet, et présenter un dossier permettant une relocalisation complète sur la commune.

S’il faut des places ailleurs sur le département, que l’on créé ailleurs mais que l’on ne vienne pas détruire ici !!!

Agissons avant que les choix de l’ARS et du Conseil Départemental n’engendrent des conséquences irréversibles. 

C’est pourquoi nous vous sollicitons pour SIGNER ET FAIRE SIGNER CETTE PETITION, et revendiquer avec nous la pérennité d’une existence commune sur SAINT-BREVIN.

Merci pour vos soutiens.

 

 

 

 

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