Philippe François injustement condamné et abandonné par le Quai d'Orsay

Philippe François injustement condamné et abandonné par le Quai d'Orsay

Lancée le
29 juillet 2022
Signatures : 14 335Prochain objectif : 15 000
Soutenir maintenant

Pourquoi cette pétition est importante

La vie de Philippe François a basculé le 20 juillet 2021. Jusque là, il l’avait croquée à pleines dents.

Philippe avait choisi de servir la France : officier brillant, sa carrière l’a mené du Tchad au Liban, en passant par l’ex-Yougoslavie et le Kosovo, où ses actions lui ont valu la Croix de la Valeur Militaire et la Croix de Guerre des TOE.

Il quitte l’Armée en 2013, après 25 ans de services, et rejoint le monde de l’entreprise avec la même soif de défis, la même fougue.

Tous ceux qui l’ont croisé en témoignent : intelligent, bosseur, soucieux de ses hommes, de ses collaborateurs, mais aussi « grande gueule », Philippe est un homme de valeurs, profondément attachant.

En 2020, il rejoint Madagascar et après une première expérience, se lance dans les affaires avec Paul Maillot, Franco-Malgache issu lui aussi de Saint-Cyr, impliqué dans la vie politique malgache et rencontré quelques mois plus tôt.

Mais, Philippe François s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment.

Alors qu’il rentrait définitivement en France, il est arrêté le 20 juillet 2021 à l’aéroport, sans qu’on lui en donne les raisons.

Le 17 décembre 2021, Philippe François est condamné en première instance à 10 ans de travaux forcés pour atteinte à la sûreté de l’Etat et tentative d’assassinat du Président Rajoelina.

Jamais, au cours d’un procès entaché de vices de procédure, l’accusation n’a apporté la preuve de la culpabilité de Philippe François.

Pire encore, la preuve ultime selon l’accusation - une clé USB appartenant à Philippe - a été modifiée après avoir été saisie.

Pauvreté extrême, famine, corruption, pouvoir mégalomane, relations compliquées avec la France … et des élections présidentielles qui approchent : voilà pour le contexte de Madagascar, dans lequel a été rendu le jugement.

La peine de Philippe François ne s’arrête pas à une détention aux conditions extrêmes : s’ajoutent à cela l’incompréhension devant cette injustice flagrante et la tristesse d’être exclu des joies du mariage de ses enfants, du bonheur de la naissance de ses petits-enfants.

Parfois, aussi, l’impression d’être abandonné par la France, ce pays qu’il a librement choisi de servir pendant 25 ans, au péril de sa vie.

Le silence de la diplomatie française, celui qu’elle a demandé à la famille de Philippe n’ont fait que renforcer l’idée de sa culpabilité, alors qu’il n’est, comme d’autres Français dans d’autres pays, que l’otage de jeux qui le dépassent et la victime d’une justice expéditive.

La France a manqué à son devoir de protection et n’a, jusqu’à présent, pas fait entendre sa voix.

Philippe François s’est pourvu en cassation, et après des mois d’attente, la Cour de cassation rendra sa décision le 26 août.

La seule décision acceptable de la Cour de cassation est la relaxe.

C’est le devoir de la France de défendre les droits fondamentaux de Philippe François et de le protéger. C’est le devoir de nos dirigeants de veiller à ce que la France soit respectable et forte parce que ses enfants sont défendus et protégés.

Et parce que c’est aussi le nôtre, nous joignons nos voix à toutes celles, plus anonymes, qui appellent au retour de Philippe auprès des siens. 

 

Jean-Christophe Rufin (Président) : écrivain, médecin, membre de l'Académie française, ancien ambassadeur de France au Sénégal.

Xavier Alacoque : médecin-anesthésiste.

François-Xavier Bellamy : philosophe, député européen.

Violette Bouveret : vice-présidente d'une société de technologie.

Marie-Laure Buisson : auteure.

Luméla Duluc : experte en sécurité numérique.

Patrice Franceschi : écrivain-aventurier.

Arnaud de la Grange : écrivain-journaliste.

Michel Goya : écrivain-stratégiste.

Loïc Hervé : sénateur de la Haute Savoie.

Corinne Lepage : avocate, ancienne ministre de l'Environnement, ancienne députée européenne.

Catherine Pacoret : conseillère régionale Auvergne Rhône-Alpes.

Cédric Perrin : sénateur, vice-président de la commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces armées.

Jean-René van der Plaesten : écrivain-journaliste.

Eric Ciotti : député des Alpes-Maritimes.

Jean-Louis Tremblais : grand reporter au Figaro magazine

Marcel-Francis Kahn : médecin rhumatologue, militant anticolonialiste.

Soutenir maintenant
Signatures : 14 335Prochain objectif : 15 000
Soutenir maintenant
Partagez cette pétition en personne ou ajoutez le code QR aux supports que vous imprimez.Télécharger le code QR