Non au génocide par substitution
Non au génocide par substitution
Pourquoi cette pétition est importante
L'article 55 de loi de finances pour 2024, adopté à coup de 49.3 , entend attribuer au titre de la «continuité territoriale», une aide financière pour le transport, plus une allocation à l'installation à toute personne résidant en France métropolitaine justifiant d'un projet d'installation professionnelle durable dans les Outre-mer. Dans le même temps : d’une part, le Ministère de l’Éducation et le Rectorat local affectent systématiquement en France, les fils et filles de notre pays ayant réussi aux concours, sans aucune considération des drames humains que ces déportations entraînent; d’autre part, depuis des dizaines d’années, des milliers de fonctionnaires Martiniquais affectés en France se battent pour obtenir le retour chez eux! Ce droit de vivre dans leur pays leur est refusé!
On connaît les conséquences de la circulaire de Pierre MESSMER qui, en 1973, impulsait la colonisation de peuplement de la Kanaky par les «Français de Métropole». Le résultat en est que le Droit à l’autodétermination du Peuple Kanak est bafoué.
Toutes tendances confondues, la majorité de la classe politique française - la même qui dénonce la politique d’assimilation que le Gouvernement Chinois imposerait au Peuple Ouïghour - refuse que soit remise en cause la domination de la France sur ses dites «possessions d’outre-mer». Quand Pierre MAUROIS était premier ministre (1981-1984), un document émanant de son cabinet préconisait, «Pour endiguer la poussée indépendantiste», de favoriser l’installation d’artisans français en Martinique avec l’appui des banques et d’expatrier les cadres Martiniquais vers d’autres pays pour y représenter la France.
Les Gouvernements Français successifs mènent clairement une politique dont l’objectif est d’intensifier le génocide par substitution du Peuple Martiniquais. L’article 55 de la Loi des finances vise à légaliser et étendre celui-ci.. Nous appelons les organisations de défenses des droits humains, les institutions internationales garante du respect du droit des Peuples à dénoncer la colonisation de peuplement mise en œuvre par le Pouvoir colonial français et à appuyer la revendication de notre Peuple quant au «Droit de vivre et de travailler dans son pays.»
Premiers signataires:
Robert SAE Le Robert Martinique
Jean ABAUL Schoelcher Martinique
Mathurin ALEXANDRE-ALEXIS Trois-Îlets Martinique
Alain LIMERY Vauclin Martinique
Thierry Joseph ANGELIQUE Le Robert Martinique
José MUCRET Rivière Salée Martinique
Yvon SERENUS Lamentin Martinique