NON À LA FERMETURE DES SERVICES D'URGENCES DES HÔPITAUX PUBLICS

NON À LA FERMETURE DES SERVICES D'URGENCES DES HÔPITAUX PUBLICS

Lancée le
12 juillet 2022
Signatures : 106 031Prochain objectif : 150 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Sylvie PECARD

Je m'appelle Sylvie Pecard et je suis infirmière depuis 28 ans. J'ai effectué toute ma carrière à l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris. 

L'ouverture dans les années 60 des services d'urgences des hôpitaux publics s’est traduite par un accès aux soins de qualité pour tous et sans condition de ressources.

La mise à disposition de soignants et d'équipements de pointe, 24 heures sur 24 pour tous, du plus pauvre au plus riche à été une véritable révolution pour la santé de tous.

Pourtant aujourd'hui, le ministre de la santé, devant le manque de personnel hospitalier, ne s’offusque pas que soient fermés certains services d'urgences. 

Depuis plus de 20 ans, les différents gouvernements poursuivent l’objectif de la réduction des frais de santé, ceci malgré l'augmentation de la population et de l'espérance de vie.

La fermeture des lits d'hospitalisation traditionnelle, le numerus clausus, la disparition de nombreux instituts en soins infirmiers, l'autorisation, pour les nouveaux diplômés de travailler en intérim ou en libéral, alors qu'avant, 3 ans de pratique hospitalière étaient demandés, le manque de personnel au chevet des malades et les conditions de gestion des ressources humaines sont les raisons du manque de soignants dans la fonction publique. 

Appeler le 15 qui est déjà débordé ou mettre des secouristes pour trier devant les urgences ne sont pas des solutions sérieuses. 

Comment distinguer une douleur musculaire au bras gauche d'un infarctus sans médecin ni électrocardiogramme ? Une simple constipation d'une occlusion ?

Un diagnostic nécessite une auscultation médicale et on ne peut que s’inquiéter de cette tendance à la généralisation de la télé-consultation. 

Il faut faire revenir les personnels en leur promettant des conditions de travail sécurisantes et humaines et un salaire décent, et permettre aux urgentistes de faire hospitaliser leurs malades en attente sur des brancards en rouvrant des lits.

 

Je lance donc cette pétition devant ce recul d'accès aux soins et la mise en danger d'autrui par le gouvernement.

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