Pour la régularisation de Louei, polyhandicapé, et de son père

Pour la régularisation de Louei, polyhandicapé, et de son père

Lancée le
13 janvier 2023
Signatures : 23 343Prochain objectif : 25 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Louei est un enfant de 9 ans porteur d’un handicap sévère.
Du fait de ce handicap, il ne peut pas parler, marcher, ni utiliser ses bras et a besoin d'un accompagnement dans tous les actes de la vie quotidienne. Cette maladie nécessite des soins ainsi qu’un suivi pluriprofessionel rapproché.

En Algérie, son pays d’origine, Louei était en danger faute de soins adaptés.
Le seul neurologue spécialisé consultait à 500km de chez lui, il n’avait pas de suivi pluriprofessionnel médical et paramédical, n’avait pas de fauteuil adéquat, ne bénéficiait pas d'un accès à un traitement régulier et adapté et n’était pas scolarisé. Dans ces conditions, sa famille a pris la dure décision de se séparer, dans l’espoir de sauver Louei. Il est donc arrivé en France début
2019, à l’âge de 5 ans, accompagné de son père, tandis que sa mère et son frère ont dû rester en  Algérie.

Depuis son arrivée en France, Louei est suivi au Village 2 santé, centre de santé communautaire, à Échirolles. Il est également suivi au CHU de Grenoble où il bénéficie d’un suivi pluriprofessionnel médical (gastro-entérologue, neurologue, orthopédiste, ORL, médecine physique et de réadaptation). Il est scolarisé à l'IME Les sources à Meylan où il bénéficie d’un suivi paramédical (ergothérapeute,kinésithérapeute,psychothérapeute, orthophoniste).
Ces soins ont permis une nette amélioration de son état de santé.

Afin d’assurer la poursuite de soins adaptés, une autorisation provisoire de séjour d'un étranger parent d'enfant malade a été demandée en 2020. Elle a été refusée par l’OFII et la préfecture en 2021.
Selon les médecins de l’OFII, Louei a besoin de soins et une absence de prise en charge mettrait sa vie en danger. Ils estiment cependant que ces soins sont possibles en Algérie. Et pourtant, le parcours de Louei prouve l’inverse.
Un recours a été fait auprès du tribunal administratif de Grenoble en 2021, puis à la cour administrative d’appel de Lyon en 2022. La demande de régularisation a été une nouvelle fois rejetée.  

Pour tenter de prouver la possibilité des soins en Algérie, la préfecture a recensé les traitements disponibles. Un des médicaments de Louei n’y figure pas, mais un autre traitement antiparkinsonien d’une classe médicamenteuse différente est disponible, ce qui a conduit la préfecture et la justice à juger que les traitements étaient substituables et ceci contre l’avis de son neurologue et de son médecin généraliste.. Cela correspondrait au fait de remplacer du paracétamol par de la morphine par exemple. Nous aurions espéré que la justice fasse confiance aux médecins en ce qui concerne le champ médical.

Louei est maintenant en France depuis bientôt 4 ans. Sans régularisation, son père n’a pas le droit de travailler et ne peut donc pas subvenir à leurs besoins et s'occuper dignement de son fils. Ces dernières années, Louei a vécu dans des conditions précaires et inadaptées à sa santé. Cette situation
impacte psychologiquement sa famille, et notamment son père qui se bat tous les jours pour son fils malgré les difficultés rencontrées.

La décision de justice nous semble donc infondée pour des raisons médicales.  En tant que soignant.e.s , nous ne pouvons accepter que la vie d’un enfant soit mise en danger pour des raisons administratives. Nous demandons au préfet une réévaluation de cette demande avec la régularisation pour Louei et son père. 

Une premiere mobilisation a eu lieu le 7/12/22 devant la préfecture de Grenoble. Nous n'avons toujours pas de réponse de la part du préfet. 

Aidez-nous dans cette lutte afin de garantir les soins nécessaires pour Louei!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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