Nous apportons notre soutien à Aurélie, pompière volontaire depuis 10 ans à Cambo, dont la situation a été récemment rendue publique par voie de presse.

Aurélie dénonce le harcèlement moral dont elle est victime de la part de son chef de centre depuis plusieurs années. Elle a signalé cette situation et porté plainte en justice. Le tribunal de Bayonne traite d’ailleurs à ce jour trois plaintes pour harcèlement moral envers des pompiers volontaires, émanant toutes du CIS de Cambo, et mettant en cause ce même chef de centre.

En attendant que la justice pénale se prononce sur ces plaintes, l’auteur des faits de harcèlement n’est aucunement inquiété, par contre le contrat d’Aurélie n’est pas renouvelé, alors même qu’elle n’a encore jamais réellement pu faire valoir son point de vue auprès de sa hiérarchie.

Il est regrettable qu’aucun contrôle des organismes de tutelle ne vienne revoir la forme de management machiste, fréquemment arbitraire, qui est pratiquée dans certains centres de pompiers volontaires.

Aurélie demande à pouvoir s’exprimer devant le président du SDIS64, elle demande à pouvoir exposer les faits afin qu’une véritable enquête interne puisse avoir lieu.

Nous apportons notre soutien inconditionnel à Aurélie, qui ne souhaite qu'une chose: continuer à être pompière, et se bat avec tout son courage et toute son énergie pour y parvenir, espérant jusqu’au dernier moment que le Président du SDIS64 reviendra sur sa décision et lui permettra de continuer son service.

Nous apportons également notre soutien aux autres victimes, car il est bien évident que la culture machiste, qui entretient des comportements harcelants, que ce soit envers des femmes ou envers des hommes, n'est finalement positive pour personne.

[Liste des associations à l’initiative de cette pétition : Bagera-Nous sommes, Emazteek Diote, le Planning familial, Nous toutes Pays Basque, Zutik, PAF!, Ekofeministak de Bizi!]

Photo prise par Guillaume Fauveau pour Mediabask