L’état de la D115 entre Céret et Arles est inacceptable : chaussée défoncée par les racines de platanes, trous, ronds-points impraticables, mais surtout, tracé improbable.

Refaire le revêtement et apposer quelques rustines, comme c’est étrangement le cas depuis deux jours, c’est encore maintenir les habitants du Haut-Vallespir dans la précarité sanitaire (transports trop longs), le sous-développement économique (tracé décourageant pour les entreprises et les salariés), l’effet cul-de-sac (l’état de la route décourage le passage de la frontière dans les deux sens) et le sentiment d’abandon et d’insularité.

Feu le Conseil Général avait d’autres ambitions avec un tracé « voie ferrée » finalement livré aux vélos et piétons par la voie verte ou un tracé par le Vilà qui aboutissait à Can Malcion puis au Pont Neuf, évitant ainsi le goulet d’étranglement des Embossades, la traversée du Pont de Reynès, de la Forge de Reynès et enfin, d’Amélie et de l’Alzine Rodone. On note même un tracé sur l’autre rive du Tech

Ne nous contentons pas d’une aumône et de l’assurance d’un sous-développement annoncé, notre territoire mérite infiniment mieux !

Nous exigeons du Conseil départemental une étude de tracé alternatif immédiate et porteuse d’avenir.