(english follows)

Appui à duBreton pour sa demande d'exclusion du Plan conjoint de mise en marché collective des porcs du Québec pour maintenir les élevages de porcs biologiques et certifiés bien-être animal. 

• Attendu que duBreton œuvre dans la production de porcs de spécialité, c’est-à-dire biologiques, certifiés bien-être animal, sans cage et sans antibiotiques ;
• Attendu que les porcs de spécialité sont des produits différents et impliquent plusieurs exigences au niveau de la production (investissements importants, coûts d’opération plus élevés, etc.) et ne sont en rien comme la production de porcs de masse ;
• Attendu que la Convention des Éleveurs de porc du Québec n’a jamais été modifiée pour refléter la réalité et les intérêts de éleveurs de porcs de spécialité ;
• Attendu que le syndicat des Éleveurs de porc du Québec prélève des cotisations pour la valorisation et la promotion du porc du Québec auprès des producteurs biologiques et certifiés bien-être animal, sans jamais investir un seul dollar dans la promotion de leurs produits ;
• Attendu que le plan conjoint est censé améliorer les conditions de mise en marché en permettant aux producteurs de négocier collectivement les conditions de mise en marché de leur produit ; or, pour les producteurs de porcs de spécialité, c’est l’inverse qui se produit. Non seulement ils ne bénéficient pas de la négociation collective, mais leur rémunération s’en trouve diminuée pour servir les intérêts de la majorité, soit les producteurs des porcs de masse.

Dans ce contexte, j'appuie duBreton dans sa demande d'exclusion du Plan conjoint des producteurs de porcs du Québec et de la mise en marché collective afin que les producteurs biologiques ou certifiés bien-être animal cessent de financer la production porcine de masse.

ENGLISH

Support for duBreton's request to be excluded from the Plan conjoint de mise en marché collective des porcs du Québec to maintain organic and welfare-certified hog farms.

• Considering that duBreton is involved in the production of specialty pork, i.e. organic, Certified Humane, cage-free and antibiotic-free;
• Considering that specialty pork is a different product that involves several production requirements (major investments, higher operating costs, etc.) unlike mass-produced pork;
• Considering that the Convention des Éleveurs de porc du Québec has never been amended to reflect the reality and interests of specialty pork breeders;
• Considering that the Syndicat des Éleveurs de porc du Québec collects dues for the promotion of Québec pork from organic and Humane Certified producers, without ever investing a single dollar in the promotion of their products;
• Considering that the Act is supposed to improve marketing conditions by enabling producers to collectively negotiate the conditions under which their product is marketed, for specialty pork producers the opposite is true. Not only do they not benefit from collective negotiation, but their remuneration is lowered to serve the interests of the majority - the mass pork producers. 

In this context, I support duBreton in its request to be excluded from the Plan conjoint des producteurs de porcs du Québec, so that organic or Humane Certified producers no longer finance mass pork production.