DEMANDE D’AUTORISATION D’ACCÈS PRÉCOCE POUR LE TIVANISIRAN AUPRÈS DU LABORATOIRE SYLENTIS
DEMANDE D’AUTORISATION D’ACCÈS PRÉCOCE POUR LE TIVANISIRAN AUPRÈS DU LABORATOIRE SYLENTIS
Pourquoi cette pétition est importante
La sécheresse oculaire constitue l’un des premiers motifs de consultation en ophtalmologie. Sa prévalence varie de 5 à 35 % chez des sujets âgés de plus de 50 ans1. Cette pathologie, qu’elle soit induite par une opération de chirurgie réfractive ou non, cause des douleurs d’intensité variable qui peuvent se révéler extrêmement handicapantes au quotidien en altérant
considérablement la qualité de vie des patients.
A ce jour, les douleurs oculaires sont très difficiles à traiter, les patients qui souffrent quotidiennement de douleurs oculaires sévères sont nombreux et l’arsenal thérapeutique disponible en France est malheureusement très limité.
C’est pourquoi nous souhaiterions que votre laboratoire, SYLENTIS, dépose une demande d’autorisation d’accès précoce auprès de la Haute Autorité de
Santé (HAS) en France, en ce qui concerne votre collyre Tivanisiran qui constitue une avancée majeure dans le traitement de la douleur chronique cornéenne persistante. En effet, contrairement à tous les médicaments actuellement disponibles sur le marché, le Tivanisiran est l’unique molécule qui agit directement sur la voie de la douleur en ciblant spécifiquement l’expression de TRPV1 qui joue un rôle-clé dans le processus de l’inflammation et de la douleur oculaire.
Nous, patients, sommes donc nombreux à avoir espoir en l’efficacité de votre collyre qui nous permettrait d’améliorer notre quotidien et de pouvoir retrouver un semblant de vie normale. Nous comptons beaucoup sur votre collaboration qui permettrait à un nombre considérable de patients de disposer enfin d’un traitement efficace leur permettant de soulager leurs douleurs oculaires quotidiennes.
L'Association SOS Syndrome de l'Oeil Sec
https://sos-syndrome-oeil-sec.org/
1https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2017/07/medsci2017338 9p749/medsci2017338-9p749.html