Dans plusieurs de nos communes rurales gardoises, nous avons appris que certaines classes pourraient être fermées à partir de la rentrée 2023. Nous, parents d’élèves et citoyens de la ruralité, sommes opposés à ces fermetures.

Nous devons tous nous mobiliser pour contester ces fermetures envisagées et garder nos classes.

La fermeture de classes aurait pour conséquences :

·        L’augmentation du nombre d’enfants par classe (l’éducation nationale a pour objectifs 24 enfants par classe, et pas plus)

·        L’augmentation du nombre de niveaux par classe et par enseignant (qui empêcherait les enseignants d’apporter un enseignement de qualité et adapté aux différents niveaux). 

·        La réduction du temps individualisé 

·        La réduction du temps consacré aux élèves en difficulté 

·        La diminution du temps de décharge de direction (moins d'accueil des familles).

Au-delà de la simple situation comptable, nous devons mettre dans nos priorités les intérêts de l’élève et de l’enseignant. En outre, notons l’effet catastrophique de fermeture(s) de classe(s) pour nos villages. L’école est avant tout un lieu de lien social et le signe de la vitalité de nos communes. Une fermeture de classe pourrait décourager de nouvelles familles à venir s’installer en zone rurale (=> la mort des villages). 

Pour ces raisons, nous refusons, en tant que citoyens et parents d’élèves, la politique générale de fermeture(s) de classe(s). Afin de garantir et défendre la réussite de tous les enfants dans un cadre pédagogique serein et épanouissant, nous demandons au Conseil Départemental de l’Éducation Nationale (C.D.E.N.) et au directeur académique de prendre en considération notre demande et de maintenir les classes actuelles.

Outre cette pétition, les solutions pour le maintien des classes est simple : attirer par tous les moyens possibles de nouveaux élèves dans nos écoles et de nouvelles familles résidantes dans nos milieux ruraux.