L'entrée Est de la ville d'Aix-en-Provence par la D7 longe la vallée de l'Arc, deuxième fleuve des Bouches-du-Rhône. Il prend sa source à Pourcieux dans le Var et, après un cheminement de 84  km à travers le département, il va se jeter dans l'étang de Berre.

Comme tous les fleuves, il crée sa propre végétation, sa ripisylve, nous procurant ombrage et fraîcheur en été. Il a besoin pour s'exprimer, en fonction des saisons, d'une aire de dégagement de crues. Cet espace vital qui lui permet de respirer doit être pris en compte pour la sécurité des riverains et pour la survie du fleuve.

Dans une région les plus peuplées de France, ses rives ont été colonisées par l'urbanisation massive qui défigure ses abords, limite l'accès au fleuve et aggrave la pollution. L'eau est l'un des défis du 21ᵉ siècle. Le climat en dépend, dans notre région aride, cette ressource est précieuse, ne continuons pas à la gâcher.

Nous posons sur la table la proposition suivante : sur l'entrée Est de la ville d'Aix, il reste 2 hectares de nature vierge, le long du fleuve. Il faut les sanctuariser pour en faire une réserve naturelle de promenade, randonnées et parcours pédagogique. Avec de part et d'autre le Parc de Palette et le Parc du Val de l'Arc, cela créerait le plus grand Parc périurbain des Bouches-du-Rhône et au-delà.

Pour ce projet magnifique qui préserve le fleuve, les paysages, la beauté et l'accès de tous aux rives, signez massivement notre pétition ! Le succès en dépend. 

Christine Ferrario Présidente de l'association SPRA, Sauvegarde du Pont des trois Sautets, ses Rives et ses Abords.