Lancée par l’Association cantonale des Familles de Fusillés, Résistants, Déportés, Internés, Patriotes et Amis de Valréas – Vaucluse

Non au déplacement et au recouvrement des plaques mémorielles des Victimes de guerres et des Martyrs du 12 juin 1944

Cette pétition fait suite à un éventuel déplacement des plaques mémorielles des victimes de Guerres et des Martyrs du 12 juin 1944 qui ont été apposées le 12 juin 1946 par la municipalité de Charles Borello, père de Charles Borello, fusillé le 12 juin 1944. Depuis ces plaques sont visibles lors des visites dans une galerie de l’Hôtel-de-Ville de Valréas.

Le Maire s’explique sur cet éventuel déplacement sans que ce soit encore acquis et nous informe que nous serons avisés en temps et en heure – Mais au vu de ma réticence, il m’informe qu’il est Maire et s’il doit faire déplacer ces plaques, il le fera. Je l’informe que depuis plus de 15 ans, je demande une salle pour les Anciens Combattants et Victimes de guerre au vu d’y déposer nos divers documents, livres et objets divers, dont celle-ci pourrait recevoir ces deux plaques – (voir les divers bulletins de notre association ) – Salle ouverte au public et écoles diverses. Réponse : J’y pensais

Le 12 juin 2023, après la cérémonie, il m’informe que les plaques mémorielles resteront dans l’Hôtel-de-Ville. Notre association était satisfaite de cette nouvelle décision raisonnable.

Ors, monsieur le maire a trouvé une autre solution, sans concertation avec les Familles de Fusillés –

Camouflant derrière des tentures, obstruant les noms de ces diverses victimes mortes pour la France. Cette nouvelle décision ferait suite dans cette galerie à de diverses expositions, dont celle du graffeur Banksy pendant 15 jours où 15.000 personnes ont défilé sans qu’ils soient informées de ce qui se trouvait derrière ces tentures ! Un devoir de mémoire obstrué à Valréas !

Malgré nos divers courriers à monsieur le maire, restaient sans réponse !

Valréas, ville martyre du 12 juin 1944, en cette année du 80ème anniversaire, n'avait loin de là d'effacer une partie de sa mémoire dans un lieu public.