Monsieur le Président,

Les charcuteries constituent un grand danger pour le bien-être animal, la santé de la planète et le bonheur de l'humanité.

Les animaux qui interviennent dans la production des charcuteries sont mutilés et élevés dans de mauvaises conditions. Ils sont confinés et transportés (des centaines d'heures, sous une canicule, sans arrêt, ni nourriture, ni eau, dans leurs vomissements et excréments) par trains ou par camions vers les abattoirs où ils sont déjà morts, malades ou blessés. Pour sauver de l'argent, on remplit les camions à pleine capacité. Les cochons engraissés trop rapidement ont du mal à supporter leur poids et à se tenir sur leurs pattes. Plusieurs souffrent de malformations et sont complètement ankylosés parce qu'ils n'ont pas eu la possibilité de bouger dans leur boxe. Quand ils arrivent à destination, la majorité d'entre eux sont malades, infirmes, gravement blessés, apeurés et en état de choc. Que les cochons soient handicapés, malades ou blessés, le déchargement des cochons se fait dans des conditions effroyables qui entraînent des fractures, blessures, chocs et des lésions diverses. Ils sont battus, parfois à coup de pied, de pelle, de pics, de triques, de bâtons de baseball, ils sont traînés sur le sol par les oreilles, dirigés par des bâtons électriques, sortis brutalement des camions. Plusieurs cochons meurent souvent avant d'arriver à destination à cause de problèmes cardiaques, pulmonaires ou parce qu'ils ont été écrasés ou blessés par leurs congénères. Les cochons trop malades pour se lever, sont jetés ou poussés brutalement hors des camions jusqu'à ce qu'on vienne les chercher et qu'on les traîne avec des chaînes jusqu'au lieu d'abattage (plusieurs heures peuvent ainsi s'écouler). Leur chair trop blessée et leurs membres trop disloqués n'étant pas présentables en jambon, elle sera utilisée pour faire de la saucisse. Pendant la mise à mort, ils sont cruellement tués sans aucun respect des normes éthiques.

Or, comme l’humain, ces animaux sont des êtres sentients (capables de ressentir les émotions, des sentiments et de percevoir de façon subjective son environnement et ses expériences de vie).  Si nous arrêtons la consommation des charcuteries, alors ces producteurs mettrons fin à leur fabrication pour le bonheur des animaux !

L'humanité ne peut que vivre en bonne santé dans un environnement sain. Or l’élevage  est l’une des principales causes de la perte de la biodiversité, des émissions de gaz à effet de serre et du réchauffement climatique (inondations, canicules, sécheresses, famines, guerres,...), de la pollution des sols, de l’eau et de l'air,…etc. Rappelons que ces problèmes environnementaux ont entraînés dans le monde et particulièrement au Bénin plusieurs cas de décès.  En arrêtant l’importation et à la production des charcuteries, nous protégeons alors la planète et assurons directement un avenir meilleur au monde.

Les charcuteries menacent également la santé humaine. Voici quelques preuves scientifiques crédibles que nous vous présentons :

·        Les nitrites sont utilisés comme additifs dans les charcuteries. Lorsqu’on les ingère, ils peuvent contribuer à la formation de composés cancérogènes dans notre estomac : des nitrosamines. Ces substances sont classées cancérogènes probables pour l’humain (catégorie 2A) par le Centre international de la Recherche contre le Cancer (CIRC), car elles favorisent l’apparition de cancer colorectal, le deuxième cancer le plus mortel après celui des poumons, et de cancer de l’estomac. Les nitrites peuvent augmenter le risque d’apparition de maladie du sang, en particulier chez les personnes à risque.

·        Selon une nouvelle recherche internationale des experts de l'Université McMaster et du Hamilton Health Sciences canadien, manger seulement deux saucisses par semaine augmente le risque de maladie cardiovasculaire et de décès précoce.

Or les humains souffrent et meurent des maladies cardiovasculaires, des cancers, des maladies du sang,…etc. Si nous abandonnons l’importation et la production des charcuteries, nous sauvegardons ainsi la santé de l'humanité.

Oui, des alternatives végétales et saines aux charcuteries existent S.E.M. Patrice TALON.  L’Organisation Makpafanvá International vous demande alors d’arrêter la production des charcuteries et de valoriser ces alternatives végétales pour le bien-être animal, la santé de la planète et de l'humanité.

L’Organisation Makpafanvá International vous prie d’agréer, S.E.M. Patrice TALON, l’expression de son profond respect !

Organisation Makpafanvá International :

- Adresse e-mail : makpafanva@gmail.com

- Contact téléphonique : (+ 229)94004902