Pour donner une légitimité absolue à l'abstention, aux votes blancs et aux votes nuls !

Pour donner une légitimité absolue à l'abstention, aux votes blancs et aux votes nuls !

Lancée le
8 septembre 2021
Adressée à
E. Macron, locataire du bunker élyséen
Signatures : 656Prochain objectif : 1 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Abstention, votes blancs et votes nuls intentionnels

Aux urnes, sous-citoyens ! (news du 2 oct 2021)

Le bloc électoral « Abstention, votes blancs et nuls » a finalisé son plan d’action et nous avons choisi notre nom de bataille pour participer aux présidentielles de 2022 : Les Ecoeurés ! 

Nous commençons la collecte des parrainages officiels (14 élus nous ont déjà proposé spontanément leur soutien). 

Notre but n’est pas de présenter un énième “petit candidat” à cette élection en espérant qu’il atteindra 1% des voix. Non, nous proposons à tous les Français qui, comme nous, sont écoeurés par la parodie de démocratie dans laquelle notre pays s’enfonce d’utiliser les élections présidentielles comme un Referendum d’Initiative Citoyenne. 

Le candidat des” Ecoeurés” sera purement symbolique. Il ne briguera aucun mandat. Il prêtera son nom (validé par la commission électorale) pour que le résultat de notre Referendum d’Initiative Citoyenne ait une valeur légale.

Le résultats de ce RIC se traduira, en toute légitimité, en % des suffrages exprimés lors des élections présidentielles..

Dans ce RIC, nous réclamons  quatre mesures  indispensables dans une démocratie digne de ce nom :

-      La mise en oeuvre immédiate des élections législatives à la proportionnelle (pour que les différents partis soient représentés de façon équitable à l’assemblée nationale); 

-      L’utilisation commune du Referendum d’Initiative Citoyenne en cours de mandat et sa prise en compte à titre de projet de loi par l’Assemblée Nationale;

-      La comptabilisation des votes blancs dans les suffrages exprimés;

-      L’abolition des privilèges tenant de l’ancien régime : Résidence de fonction dans les palais dorés de la république, serviteurs en costume d’époque, caviarderie à la De Rugy dans des hotels privés qui coûtent une fortune au contribuable. Toutes ces outrances d’un autre temps sont intolérables à une époque où les queues s’allongent devant les Resto du coeur !

Nous n’empêcherons pas l’un des “grands candidats” en lice de devenir le prochain roitelet (ou la prochaine reinette ?) de France. Mais vu le profil des prétendants et la surenchère de radicalité qui caractérise cette élection, ces “garde-fou” démocratiques sont une priorité absolue.

Comme d’habitude, les Français qui auront voté pour des Macron, Lepen, Zemmour, Mélanchon, Bertrand et autres candidats aussi passionnants qu’une télé sans programme se plaindront un plus tard de s’être fait enfumer. Si les “Ecoeurés” réussissent leur coup, les bons votants pourront remercier les abstentionnistes d’avoir limité les dégats en redonnant à l’Assemblée Nationale le pouvoir de s’opposer au gouvernement.

Quelques millions de Français veulent vivre en Macronie, quelques millions préfèrent la Lepenie, la Zemmourie, la Mélanchonie. C’est leur choix. Mais combien sommes-nous à vouloir vivre en Démocratie ?

Si tous les abstentionnistes de 2017 se bougent et vont voter pour le candidat symbolique des “Ecoeurés”, nous l’emporterons au premier tour. Nous nous désisterons si les candidats qui profitent de notre retrait s’engagent publiquement à mettre en oeuvre les quatres mesures réclamées dans notre RIC. Sinon, nous bloquerons l’élection.

Quel que soit notre score, le simple fait de  dénoncer les artifices d’une démocratie de façade sera une victoire en soi. C'est l'occasion de pousser un énorme coup de gueule sans que cela ne coûte à personne une main ou un oeil.

Qu’ils votent ou non, ce sont les Français qui financent les élections, y compris les meetings pharaoniques où des figurants sont payés pour applaudir les “grands candidats”. Ils sont remboursés de leurs frais de campagne par le contribuable. Alors, tant qu’à payer pour les festivités, autant profiter de l’occasion pour nous marrer un peu nous aussi.

Si vous ne l'avez pas encore fait, merci de signer la pétition pour soutenir notre projet (pas de soutien financier) et de partager ce lien dans vos réseaux.

https://chng.it/PQhJd2R6jP

Aux urnes, sous-citoyens !

contact@aux-urnes-sous-citoyens.com

 

TEXTE INITIAL (2 sept 2021)

Quelques abstentionnistes assumés viennent de créer un mouvement politique en bonne et due forme : « Abstention, votes blancs et  nuls  ».

Ces trois gestes citoyens expriment clairement un rejet de l’offre politique dans son ensemble et pourtant, ils ne changent en rien le résultat des élections. Nous proposons un plan d’action pour que l’abstention, les votes blancs et les votes nuls soient légalement reconnus par la commission électorale. Nous lançons cette pétition pour recenser les Français qui soutiennent notre initiative et nous les invitons à diffuser ce lien sur les réseaux. 

L’idée est toute simple, nous souhaitons présenter des candidats symboliques, dénués de toute ambition politicienne, à chaque élection. Au lieu de vous abstenir ou de voter blanc ou nul (sans aucun effet sur l’élection), vous pourrez désormais voter pour nos  candidats symboliques et donner à votre voix une légitimité absolue. Les résultats seront annoncés comme suit : Le candidat du mouvement « Abstention, votes blancs et nuls » a obtenu tant de % des suffrages exprimés ».

Il suffisait d'y penser, le score de notre candidat symbolique aura la même valeur électorale que celui des autres candidats

Une fois de plus, nous parlons de candidats qui s'engagent de façon statutaire à refuser tout mandat électif. Il s'agit simplement de noms validés par la commission électorale. Ces candidats représentent en toute légalité un parti sans hierarchie, aucune. Leur seul rôle est de faire entrer les votes contestataires dans les suffrages exprimés au premier tour et d'exercer une contrainte sur les autres candidats en lice. S'ils ont besoin de nos voix, ils devront reprendre publiquement à leur compte nos revendications. Nous gageons qu'ils seront prêts à accepter certains compromis si leur avenir personnel en dépend. 

Bref, nous proposons aux Français d’utiliser les élections régulières comme des referendum d’initiative Citoyenne.  Voter pour le parti de l’abstention, des votes blancs ou nuls reviendra à répondre “oui” à certaines questions qui varieront en fonctions du niveau des scrutins. Nos revendications seront définies à chaque échelon électoral par nos adhérents. Le referendum permanent en ligne est le fondement de notre démarche.

Au niveau national, nos exigences sont : Une dose significative de proportionnelle aux élections législatives, un seuil de participation pour valider une élection, une forme de mandat impératif que nous expliciterons dans les semaines à venir (dans l'esprit du referendum d'initiative citoyenne) et bien d'autres mesures qui visent à contrôler l'action des élus pendant leurs mandats suivront.

Il faut sortir du cercle vicieux dans lequel nous sommes pris. A qui la faute si des millions de Français refusent de voter ? Si les élus respectaient leurs engagements, s’ils faisaient passer l’avenir du pays avant leurs intérêts personnels, les abstentionnistes seraient peut-être les électeurs les plus assidus. Le fait qu'ils rechignent à voter pour des candidats aussi passionnants qu'une télé sans programme ne justifie en rien qu'on les traite comme des « sous-citoyens ». 

Si nous votons en nombre suffisant pour le mouvement « Abstention, votes blancs et  nuls », nous redonnerons un sens aux élections.  Il ne tient qu’à nous d'imposer les mesures qui nous semblent élémentaires dans une démocratie digne de ce nom. C’est un projet ambitieux mais si l’on additionne les adhérents de la REM, de LR, de FI, du RN, d’EELV, du PC et de CQRDS (Ce Qui Reste Des Socialistes), leur nombre n’atteint pas 8 % de celui de l’abstention et des votes blancs ou nuls lors des dernières élections régionales. Le rapport de force est écrasant.

Trente millions d’inscrits ont boudé les urnes lors des élections régionales. A en croire E. Macron, ils ont tous passé leur dimanche affalés dans un sofa, devant les anges de la téléréalité. Si c’est le cas, notre mouvement n’a aucun intérêt. Mais si, comme nous le pensons, la plupart des abstentionnistes souhaitent adresser un message de mécontentement aux politiciens de métier, l’occasion nous est donnée de le faire avec une redoutable efficacité. En toute légalité. Dans le bon ordre républicain, en affrontant les candidats sur leur propre terrain.

Pourquoi créer ce mouvement maintenant ? En cessant de voter, des millions de Français espéraient vaguement s’opposer au système. La farce des élections régionales doit nous ramener à la réalité, même avec 70% d’abstention, la classe politique fait ses petites affaires comme si de rien n’était. Le cas le plus édifiant est celui de la région Grand Est (5,5 millions d’habitants). Le président sortant l’a emporté au premier tour avec 350 000 voix, moins de 9% des inscrits ont voté pour lui. Le second tour n’était qu’une formalité, il s’est érigé en ultime rempart contre l’extrême-droite et hop, il a conservé son siège et les pantoufles qui vont dessous. Au final, l’abstention ne dérange en rien les docteurs Knock qui charcutent le pays depuis trente ans. Au contraire, elle rend leurs petites combines encore plus payantes. Aujourd'hui, quelques centaines de milliers de bons clients suffisent pour assurer leur prospérité  (à la tête de régions plus peuplées que certains pays européens).

Si 9 % des inscrits ont fait l’affaire aux régionales, à combien sera le ticket en mai 2022 pour le pays tout entier ?  Pour peu que les candidats se bousculent et que l’abstention augmente de quelques points, les résultats du premier tour seront encore plus serrés qu’en 2017.  E. Macron l’a emporté avec le soutien de 18% des inscrits, à quel niveau sera la barre cette fois-ci, au ras du plancher ? Si les citoyens de bonne volonté ne font rien pour empêcher cette dérive, les prochaines présidentielles ne serviront pas à élire le président de tous les Français mais à désigner une fois de plus les quelques millions de Français dont l’heureux élu sera le président. Tant pis pour autres, ils auront beau mettre le pays à feu et à sang, le roitelet de service leur rira au nez. Ouvertement. Il fera valoir son absolue légitimité, à la suite d’une élection hautement démocratique, dans un pays éperdument épris de liberté. La preuve, le bon peuple aura le droit de zigzaguer entre les tirs de LBD tous les samedis pour manifester sa  frustration.

Nous refusons de repartir pour cinq ans de divisions et de violence dans les rues.  C’est pourtant ce qui risque de se produire, car l’abstention « à fond perdu » favorise les candidats les plus clivants, les plus démagos (et les plus argentés). Le fondement de notre démarche est de remettre la nation toute entière, une et indivisible, au cœur du dispositif électoral. Sans bruit ni fureur. Ce n’est pas dans les rues qu'il faut mener le combat mais dans les urnes.

Un dernier point, si d’aventure un gouvernement finissait par pénaliser les Français qui refusent de voter, le mouvement « Abstention, votes blancs et votes nuls intentionnels » leur offrira une issue de secours toute trouvée. Ca sera toujours 135 euros d’économisés.

Bref, nous ne sommes pas à Londres mais nous lançons cet appel à tous les Français qui ont capitulé devant la vaste opération de dégoûtation électorale menée par les forces ennemies : « L’heure est venue de sortir de l’ombre et de reprendre les urnes ».

« L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !  Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire..." Ce sont les mots exacts de l’appel du 18 juin mais cette fois-ci, il n’est plus question de verser une goutte de sang. Celui des manifestants, celui des flics, celui des passants a suffisamment coulé. C’est désormais au grand jour, dans la dignité et la détermination (et pourquoi pas en souriant ?) que la résistance peut et doit s’organiser : Aux urnes, sous-citoyens !

         

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